Dernier arrivé parmi les palaces stambouliotes, le Shangri-La Istanbul est la deuxième adresse européenne du groupe hongkongais, après Paris.

Et comme à Paris, Shangri-La a décidé de renforcer son positionnement sur le grand luxe à travers cet établissement, une véritable oasis urbaine contemporaine.

C’est l’imposant escalier dans l’atrium principal qui surprendra tout d’abord le visiteur. Une imposante peinture sur soie de 18 mètres, The Garden of Peach Blossoms, spécialement réalisée pour l’hôtel orne également cet atrium. Shangri-La a voulu impressionner et c’est réussi. Le faste du lobby n’est pas sans rappeler celui du palais de Dolmabahçe voisin.

Les chambres, parmi les plus grandes de la ville (50 mètres carré en moyenne, pour les chambres standard) confirment l’impression initiale. Décorées avec goût dans des tons pastels et un style européen classique, elles offrent tout le confort moderne d’un hôtel de ce niveau et pour la plupart d’entre elles, disposent de vues sur le Bosphore.

Le spa CHI qui inclut une large piscine intérieure et le restaurant Shang Palace, habituellement l’une des meilleures adresses de cuisine cantonaise en dehors des frontières chinoises, permettent de rappeler les origines asiatiques de l’hôtel

Seule frustration, malgré un emplacement remarquable sur les rives du Bosphore entre le palais de Dolmabahçe et le musée de la Marine, le Shangri-La ne dispose ni de terrasse ni d’accès direct au Bosphore. Nobody’s perfect.