Le Pavillon Faubourg Saint-Germain, nouveau repère germanopratin

Situé entre la Seine et le café de Flore, Le Pavillon Faubourg Saint-Germain a ouvert ses portes le 12 avril et offre trois clés d’entrée rue du Pré-aux-Clercs (Paris 7e) : une table bistronomique, un bar littéraire et un hôtel et spa 5 étoiles.

Le Pavillon Faubourg St Germain | Chambre Deluxe © Jérôme Galland

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Le Pavillon Faubourg Saint-Germain, ce qu'il faut retenir en trois points

À la lisière des 6^e et 7^e arrondissements de Paris, dans le quartier littéraire de Saint-Germain-des-Prés, Le Pavillon Faubourg Saint Germain réunit trois bâtiments datant du XIX^e siècle en une seule grande demeure. Rénové par les architectes Vincent Bastie et Didier Benderli, l’ensemble, où flotte encore l’esprit de James Joyce qui y vécut, a conservé ses trois portes d’entrées par lesquelles on pénètre. Au numéro 5, l’hôtel et spa. Au numéro 3, le bar le James Joyce. Au numéro 1, le restaurant Les Parisiens. Les marches qui mènent au sous-sol, classées Monuments historiques, dévoilent le Spa des Prés by Codage, une caverne tout en pierres qui renferme un bassin aux allures de bains turc, un hammam et deux salles de soins.
Derrière sa magistrale porte cochère, l’hôtel et spa offre 47 chambres et suites. Des références à l'art et à la littérature, clin d'œil au quartier, sont présentes partout dans l'hôtel. Un luminaire sculptural tombe depuis le haut plafond du lobby et évoque la lune, tandis que les lampes des chambres rappellent Giacometti. Plus loin, le salon verrière nous plonge dans une toile en laque dont le camaïeu de verts évoque les Nymphéas de Monet. Perché au dernier étage, le suite signature James Joyce — dans laquelle l’écrivain irlandais acheva son Ulysse il y a 100 ans — rayonne sur 70 m² : un cocon mansardé sur les toits de la capitale, tout en poutre apparente, choyé de couleurs chaudes et d’un parquet point de Hongrie où s’agrègent deux belles salles de bains.
Pour se rendre à la table bistronomique orchestrée par Thibault Sombardier (Mensae, Sellae), on traverse le bar James Joyces et son salon littéraire feutré où s'accumulent les livres des éditions Gallimard. Entre l’hôtel et le restaurant, un sentiment d’unicité opère grâce à un agencement en enfilade et une cohésion entre le mobilier précieux et les accessoires design sur mesure. Les Parisiens, baptisé en hommage à l’ouvrage The Dubliners de Joyce, offre un cadre élégant rythmé par des cercles concentriques au plafond, des motifs d’ondes en mosaïque et des angles qui se terminent en courbes. Ses tables de quartzite disposées en face de banquettes en cuir et velours sable peuvent accueillir jusqu’à 55 couverts.