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Pierre GuntherPierre Gunther, Le mercredi 05 janvier 2022
72 heures à...

72 heures à Düsseldorf : les bonnes adresses d'un weekend arty et décalé

Berceau du groupe électro Kraftwerk, Düsseldorf est une ville qui regorge d’institutions culturelles de premier plan, le tout au bord du Rhin et ses espaces verts. Découverte le temps d'un city-break arty et décalé.
  • L'ancien port reconverti en quartier d'affaires et de loisir, MedienHafen © Düsseldorf Tourismus Markus Luigs
    L'ancien port reconverti en quartier d'affaires et de loisir, MedienHafen © Düsseldorf Tourismus Markus Luigs
  • La vieille ville depuis le Rhin © Düsseldorf Tourismus – U. Otte
    La vieille ville depuis le Rhin © Düsseldorf Tourismus – U. Otte
  • En décembre, le marché de Noël illumine la place de l'hôtel de ville © Düsseldorf Tourismus – Andreas Jung
    En décembre, le marché de Noël illumine la place de l'hôtel de ville © Düsseldorf Tourismus – Andreas Jung
  • Le MedienHafen © Düsseldorf Tourismus Markus Luigs
    Le MedienHafen © Düsseldorf Tourismus Markus Luigs
  • L'Académie des Beaux Arts, emblème culturel de la ville © White Space WP5
    L'Académie des Beaux Arts, emblème culturel de la ville © White Space WP5
Les chambres du Ruby Luna Hotel évoquent une capsule spatiale, depuis laquelle on regarderait la nuit les lumières de Düsseldorf.

Ce n’est pas la premier city-break que l’on s’accorderait outre-Rhin, et pourtant. Au sud de la Ruhr, Düsseldorf est une ville riche, créative, fière de son passé, traversée en un large méandre par le Rhin. La septième ville d’Allemagne possède des musées de classe mondiale et une vie culturelle toujours inspirée par ses grandes figures telles Joseph Beuys, Paul Klee, le réalisateur Wim Wenders ou le groupe électro Kraftwerk. Souvent brute, on la découvre par morceau pour mieux apprécier son art de vivre, ses traditions culinaires, ses parcs et ses institutions culturelles.

 

JOUR 1
 

Arrivée à Düsseldorf — Poser ses valises à l’hôtel

1. The Wellem - The Unbound Collection by Hyatt

Ouvert en 2017 dans l’ancien palais de justice de Düsseldorf, un monument grandiose dans lequel on pénètre par un grand escalier d’apparat, The Wellem est idéalement situé à deux minutes du centre-ville et à côté du musée K20. Avec 102 chambres et suites, dont 5 grands appartements avec terrasse, l’adresse a été nommée d’après le prince-électeur Jan Wellem, qui a transformé Düsseldorf en pôle artistique au XVIIIe siècle. Héritier de cette tradition, l’hôtel expose des œuvres de Jeff Koons, Tony Kreg ou Stefan Koenig dans les espaces communs et les chambres, et possède également un Art Concierge et sa propre galerie. Steakhouse, restaurant italien, bar avec session jazz, café ou bistrot raffiné complètent l’offre. 

  • © The Wellem
    © The Wellem - Düsseldorf


The Wellem
102 chambres sont 89 suites, à partir de 250 € la nuit.
Mühlenstraße 34, 40213 Düsseldorf

2. Ruby Luna Hotel

Entre les boutiques de la Königsallee et le marché de Carlsplatz, le troisième hôtel de la chaine munichoise Ruby déploie son « luxe décontracté » sur les 13 étages d’une ancienne banque. Self check-in sous une maquette de fusée, lounge-bar très cosy ouvert 24/24h, Observatory Bar au 13e étage, c’est la conquête spatiale des années 1950 et 1960 qui accompagne les visiteurs, avec le mobilier vintage dépareillé allant avec l’époque. Des 206 chambres au blanc immaculé, celles des étages supérieurs possèdent les meilleures vues, notamment celles des angles comme la 917. Petites mais fonctionnelles (pas plus de 20 m2 pour la plupart), avec une cabine de douche transparente sur la chambre, elles évoquent une capsule spatiale, depuis laquelle on regarderait la nuit les lumières de Düsseldorf.

  • Le lobby bar du Ruby Luna © Ruby Luna
    Le lobby bar du Ruby Luna © Ruby Luna


Ruby Luna Hotel
206 chambres, à partir de 90€ la nuit.
Kasernenstraße 39, 40213 Düsseldorf

11h — Se promener dans le centre-ville

Parcourir l’Altstadt — la vieille ville de Düsseldorf — c’est parcourir l’histoire de la ville, du Moyen Âge à nos jours. Et même jusqu’à la préhistoire, puisque l’église protestante Néander dans le centre, qui tient son nom du pasteur et poète Joachim Neander, nous rappelle que l’un des ancêtres de l’Homme fut découvert à quelques kilomètres de Düsseldorf dans la vallée de Néander (Neandertal en allemand) où le poète se retirait pour chercher son inspiration. 

On traverse également la petite rivière Düssel qui donne son nom à la ville, et on passe devant la maison natale de Heinrich Heine, dernier des grands poètes romantiques ainsi que devant l’Académie des Beaux-Arts, où étudia Joseph Beuys et où enseigna Paul Klee. 

  • © Düsseldorf Tourismus – U. Otte
    © Düsseldorf Tourismus – U. Otte
Si les serveurs ne sont pas réputés pour leur amabilité, cela fait partie du folklore des brasseries historiques.

13h — Déjeuner au marché de Carlsplatz

Impossible de passer à côté de ce marché en plein air, ouvert tous les jours sauf le dimanche. C'est ici que les habitants viennent faire le plein de produits frais ou déjeuner sur un coin de table, dégustant des mets du monde entier. L’adresse locale ? Dauser, où se régaler en plein air d’une épaisse soupe au chou vert, aux lentilles ou au pois, de bortsch brûlant, le tout accompagné de saucisses et autres boulettes de viande et pommes de terre. L’endroit idéal pour faire des rencontres et se fondre parmi les locaux. 

  • Soupe au choux vert et saucisse © YONDER.fr/PG
    Soupe au chou vert et saucisse © YONDER.fr/PG

 

15h — Se plonger dans l’art du XXe siècle au K20

Derrière sa façade noire incurvée, le musée de Düsseldorf consacré à l’art du XXe siècle abrite une riche collection allant du début du siècle — fauvisme, expressionnisme, cubisme — à l’après-guerre, sans oublier le Bauhaus et les principaux représentants de l’art à Düsseldorf. À ne pas manquer : l'installation Palazzo Regale de Joseph Beuys, étudiant à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf, ainsi que les 92 tableaux et dessins de Paul Klee, qui y fut professeur. Autres figures artistiques de la ville : Imi Knoebel, Gerhard Richter, Tony Cragg et Katharina Fritsch, aux côtés de peintres plus connus comme Pierre Soulages, Kandinsky, Otto Dix ou Jackson Pollock. Une étonnante richesse, complétée d’expositions temporaires.

Musée K20
Grabbeplatz 5, 40213 Düsseldorf

 

20h — Parcourir les brasseries du centre-ville

Bien avant la mode des micro-brasseries, les brasseurs de Düsseldorf servaient leur bière maison brassée dans l’arrière-boutique, la fameuse Altbier. Grande rivale de la Kölsch de Cologne, l’Altbier possède une couleur cuivrée, un goût caramélisé et légèrement amer et seulement 4,5 à 5% d’alcool. On la déguste encore à Uerige Obergäriges Hausbrauerei avec ses salles boisées chaleureuses, Brauerei Im Füchschen, ou sous les voûtes de Hausbrauerei zum Schlüssel. Attention, les serveurs resservent les clients jusqu’à ce qu’ils posent leur dessous de verre en carton sur leur chope ! C’est le moment de l’addition, et s’il y a du monde on vous demande de partir. Et si les serveurs ne sont pas réputés pour leur amabilité, cela fait partie du folklore. L’une des brasseries s’appelle d’ailleurs Zum Uerige, « le râleur », et existe depuis 1658. 

  • Les bord du Rhin © Düsseldorf Tourismus
  • Brasserie de l'Altstadt © Düsseldorf Tourismus – Sabrina Weniger

 

Sven-André Dreyer et Michael Wenzel, passionnés de musique électro et de leur ville, distillent leurs anecdotes lors d’une promenade musicale accompagnée de leur enceinte.

JOUR 2
 

9h — Marcher sur les traces des pionniers électro

Kraftwerk, Neu!, DAF, La Düsseldorf… Dans les années 1970 et 1980, la ville s’affirme comme une zone d’intense créativité dans les musiques électroniques. Pionniers, le fameux groupe Kraftwerk et leur studio Kling Klang, mais aussi Neu!, qui reçut la visite de David Bowie et dont le morceau Hero de 1975, qui raconte la promenade solitaire d’un homme dans les rues de Düsseldorf, inspira la star anglaise de la pop pour sa chanson Heroes en 1977. Une anecdote parmi tant d’autres, que Sven-André Dreyer et Michael Wenzel, passionnés de musique électro et de leur ville, distillent lors d’une promenade musicale accompagnée de leur enceinte. Le lien entre Kraftwerk et le peintre russe El Lissitky ? L’emplacement du club Creamcheese où dansait Claudia Schieffer ? Iggy Pop faisant ses courses au marché de Carlsplatz ? « The Sound of Düsseldorf » est la visite immanquable pour tous les passionnés d’électro.

Plus d’info sur The Sound of DüsseldorfPlaylist disponible sur Spotify.

  • The Sound of Düsseldorf © YONDER.fr/PG
  • The Sound of Düsseldorf © YONDER.fr/PG

 

11h — Visiter l’exposition Electro. au Kunstpalatz

Conçue en collaboration avec la Philharmonie de Paris, l’exposition « Electro. De Kraftwerk à l'électro » présente les prémices de la musique électronique jusqu’à l’ère des rave parties et des clubs berlinoises. Elle ne pouvait pas passer à côté du groupe électro emblématique de Düsseldorf, Kraftwerk, qui fonda son studio Kling Klang en 1970 (le studio existe encore, dans un lieu tenu secret). Installations, vidéos 3D, objets prêtés et playlist de Laurent Garnier en fond sonore nous plongent dans l’univers du groupe, influencé par les avant-gardes des années 1960 et 1970 et le concept d’œuvre d’art totale. On découvre leur vision humoristique et poétique de la modernité et de l’Europe d’après-guerre, et leur fascination pour le robot et l’homme-machine, incarné par la bicyclette dans le clip de leur chanson Tour de France

Kunstpalatz
Exposition Electro. jusqu’au 5 mai 2022.

Plus loin, la galerie Konrad Fischer, fondée en 1967 dans un vaste bâtiment en brique, est spécialisée dans l’art minimal, conceptuel et l’arte povera.

13h — Se régaler autour d’un ramen

La plus grande communauté japonaise d’Allemagne — et la troisième d’Europe — se trouve à Düsseldorf. Entre la gare et la vieille ville, un Little Tokyo a pris place le long des rues Immermannstrasse et Klosterstrasse. On y trouve le restaurant de ramen Takumi, qui propose divers type de soupes au nouilles venant directement de l’île d’Hokkaido. Bouillon au miso, tonkatsu ou shoyu, on peut également choisir en accompagnement gyozas, poulet karaage et takoyaki.

On complète cette immersion au Soleil Levant par un pain melon à la pâtisserie japonaise Bakery My heart, avant un détour par la librairie Takagi ou la caverne d’objets de décoration Kyoto - Japan Art Deco. Un beau jardin japonais se trouve également au nord de la ville, dans le Nordpark.

  • Ramen à Takumi © Düsseldorf Tourismus – Sabrina Weniger
    Ramen à Takumi © Düsseldorf Tourismus – Sabrina Weniger

 

15h — S’initier à la cérémonie du thé 

Motoko Dobashi et Anna Friedel ont ouvert ce salon de thé et galerie d’art et partagent leur passion commune pour le thé. Textiles, tasses, théières, instruments pour la cérémonie du thé et œuvres d’art se trouvent dans l’espace où règne une atmosphère sereine, prouvant que l’art et la cérémonie du thé sont intimement liés. Motoko initie ses clients à la cérémonie du thé Sencha-do, apprise pendant sa jeunesse au Japon, et chaque cérémonie est construite sur mesure selon les intérêts de chacun. 

ANMO ART/CHA
Bendemannstraße 18, 40210 Düsseldorf

  • © Düsseldorf Tourismus – Sabrina Weniger
    © Düsseldorf Tourismus – Sabrina Weniger

 

16h30 — Flâner de galerie en galerie à Flingern

Cap à l’est dans la Birkenstraße, où s’alignent les galeries dans le quartier cosmopolite de Flingern. On commence par les espaces de Kadel Willborn, puis Linn Lühn et Petra Rinck, avant d’atteindre la collection Philara, cachée au fond d’une cour. C’est une ancienne usine de verre qui accueille désormais la collection de Gil Bronner, un entrepreneur düsseldorfois, dans plusieurs espaces, halls de performance, un café et un toit terrasse où sont exposées des sculptures. Comptant plus de 1000 œuvres, la collection contemporaine s’attache à promouvoir les artistes locaux émergents, pour la plupart élèves de l’Académie des beaux-arts de la ville. Plus loin, la galerie Konrad Fischer, fondée en 1967 dans un vaste bâtiment en brique, est spécialisée dans l’art minimal, conceptuel et l’arte povera.

  • La Birkenstraße et ses galeries © YONDER.fr/PG
    La Birkenstraße et ses galeries © YONDER.fr/PG

 

20h — Dîner chez WILLIAMS Bar & Kitchen

Lumière tamisée, tables en bois massif, grand bar avec chaises en cuir de designer, le Williams est à mi-chemin entre le club londonien et le restaurant à la mode. Dans le quartier branché d’Unterblik, on y mixe des cocktails inventif ou shakés au goût de chacun avec une cuisine moderne qui regarde vers le sud de l’Europe et l’Asie : bavette en tataki avec gremolata au basilic et purée de pomme de terre truffée, risotto aux betteraves, taleggio, radicchio et noix ou poulpe grillé au poivron, artichaut et harissa.

WILLIAMS Bar & Kitchen
Friedrichstraße 115A, 40217 Düsseldorf

  • © William’s Bar
    © Williams Bar & Kitchen

 

Pour terminer la soirée, on se rend en été au bord du Rhin, dans un biergarten, pour profiter des longues soirées dans une ambiance décontractée. Une adresse ? Three Little Birds, près du Nordpark. En hiver, on préfèrera le Paradise Now dans le MedienHafen, pour retrouver une atmosphère festive dans un décor qui nous transporte à Ibiza. 

L’espace Kunst Im Tunnel expose dans un ancien tunnel routier les œuvres de jeunes étudiants des Beaux-Arts, à peine diplômés.

JOUR 3
 

10h — Promenade architecturale dans le port 

Ancienne ville industrielle, presque totalement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, Düsseldorf n’a pas peur d’innover dans son architecture. En témoigne le réaménagement des anciens docks, le MedienHafen, en un quartier où les architectes internationaux s’en sont donnés à cœur joie. Les trois immeubles tortueux de Frank Gehry, tout en courbes dont la façade en métal de l’un déforme les alentours, la tour de 18 étages de Will Alsop, à mi-chemin entre Mondrian et un signal cathodique perturbé. Plus loin, des Hommes géants et colorés escaladent une façade, tandis que la Rheinturm, le plus haut édifice de la Düsseldorf, domine la ville du haut de ses 240 mètres. 

  • Kunst Im Tunnel © YONDER.fr/PG
  • MedienHafen © Düsseldorf Tourismus Markus Luigs

 

En haut, mais aussi en bas. L’espace Kunst Im Tunnel expose dans un ancien tunnel routier les œuvres de jeunes étudiants des Beaux-Arts, à peine diplômés. Une plongée dans l’art le plus actuel qui soit !

Kunst Im Tunnel
Mannesmannufer 1b, 40213 Düsseldorf

 

12h30 — Déjeuner à Staudi's Restaurant

Tomettes blanches du début du siècle, vitraux de vaches et cochons au plafond, des indices qui montrent que l’on se trouve dans une ancienne boucherie. Le chef Sebastian Staudinger, que tout le monde surnomme « Staudi », propose une cuisine allemande moderne et durable. Les viandes proviennent d’élevages respectueux du bien-être animal, les poissons sont sauvages, les légumes locaux et souvent bio. On pourra débuter par un velouté de marrons à la fève tonka ou une assiette de palourdes frites avec sauce verte et caviar de nénuphar, avant un chevreuil rosé avec roulade de pomme de chou frisé, crème de panais, jus de noisette et myrtille. Le soir, un menu en cinq temps est proposé pour découvrir le meilleur de la carte. 

Staudi’s Restaurant
Münsterstraße 115, 40476 Düsseldorf

  • Staudi's Düsseldorf © Staudi's Instagram
  • Staudi's Düsseldorf © Staudi's Instagram

 

On grimpe dans l’œuvre In Orbit de Tomás Saraceno, suspendue à 25 mètres au-dessus du hall, en se prenant pour une araignée dans une immense toile en acier.

16h — Prendre de la hauteur au musée K21

Après le musée K20 et sa collection d’art moderne, le K21 investit l’ancien parlement du Land, un édifice néo-Renaissance au bord d’un étang. On y admire une collection pointue dédiée à l’art après 1980, sous un dôme contemporain composé de 2000 feuilles de verre. Bill Viola, Nam June Paik, Ei Arakawa, Christian Boltanski et Andreas Gursky, enfant de la ville, illuminent les cimaises. Le clou de la visite reste l’œuvre In Orbit de Tomás Saraceno, suspendue à 25 mètres au-dessus du hall, dans laquelle on grimpe en se prenant pour une araignée dans une immense toile en acier. 

Musée K21
Ständehausstraße 1, 40217 Düsseldorf

  • Thomas Saraceno - in orbit © Kunstsammlung NRW #K21inorbit
    Thomas Saraceno - in orbit © Kunstsammlung NRW #K21inorbit

 

21h — Boire un dernier verre au rooftop du 25hours Hotel Das Tour

C’est perché au sommet du 25hours Hotel Das Tour que l’on retrouve The Paris Club, restaurant et bar à l’ambiance à la fois chic et décontractée. Serveurs avec nœuds-papillon ou lavallières, carte de cocktails à la française et vue spectaculaire sur la ville sous sept mètres de hauteur sous plafond… le style français est mis à l’honneur et réinterprété. Quelques cocktails et des assiettes à partager, une vue ravageuse, quel meilleur endroit pour dire au revoir à Düsseldorf ?

The Paris Club
25hours Hotel Das Tour
Louis-Pasteur-Platz 1, 40211 Düsseldorf

  • The Paris Club © 25Hours Hotels
    The Paris Club © 25Hours Hotels
Y aller

En Thalys, comptez 3h45 à 4h pour rejoindre Düsseldorf depuis Paris - Gare du Nord. Les deux villes sont reliées par des trains directs 3 fois par jour. En comptant les itinéraires avec correspondances, ce sont plus de 15 trajets qui relient Paris à Düsseldorf quotidiennement.

Préparez votre weekend sur le site Düsseldorf Tourismus.

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