Le Rosalie, nouvel hôtel parisien où la nature reprend ses droits

À deux pas de la place d’Italie, Le Rosalie, dépoussière les codes du 4 étoiles parisien avec un espace ouvert sur la ville, la nature et ses habitants. Visite.

Hôtel Rosalie © Christophe Coenon

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Le Rosalie, ce qu'il faut retenir en trois points

Piloté par l’hôtelier Joris Bruneel, à qui l’on doit le lancement de l’hôtel Babel à l’automne 2021 dans le quartier de Belleville, Le Rosalie ouvre ses portes en plein coeur du très urbain 13^earrondissement de Paris. L’hôtel 4 étoiles, qui s’inspire de l'esthétique industrielle de certains lieux alentours (les Frigos, l'Usine de la Société Urbaine d'Air Comprimé) et de l'urbex (« urban exploration », l'exploration des bâtiments abandonnés par l’homme) entend laisser des interstices à la nature au sein de son batiment à l'architecture des années 1990. Dans le Jardin Public, la terrasse végatélisée sur deux niveaux, ou dans le Jardin Caché, un rooftop situé au troisième étage qui abrite une 205 Junior laissée à l'abandon, la végétation prospère en toute liberté.
L’hôtel brouille volontairement les pistes entre l’intérieur et l’extérieur. Au sein des 60 chambres, la designer d’intérieur Marion Mailaender fait cohabiter du marbre, de la vieille pierre avec des matériaux issus de l’univers post-industriel comme l'acier galvanisé, typique du mobilier de jardin.
Tous les matins, La Pièce à Vivre accueille ses hôtes autour de viennoiseries, de produits bios et de café moulu à la Brûlerie des Gobelins. Au fil de la journée, le bar de l’hôtel sert les boissons de la Main Noire, des thés Kodama ou bières et kombucha à la pression.