Naviguer en Patagonie vers le Cap Horn avec Australis

Se rendre au cœur de la Patagonie peut relever du défi ! Parmi les terres les moins peuplées de la planète, lointaine et reculée, la Patagonie est souvent nommée « La terre du bout du monde ». C’est une destination mythique, partagée entre l’Argentine et le Chili, tout en bas de l’Amérique Latine traversée par la cordillère des Andes. Le territoire se termine en Terre de Feu, un réseau d’îles à la fois chilien et argentin isolé, avec, en face, comme seul voisin, l’Antarctique.

Il y a moins de dix ans, la Patagonie était encore une terre hostile et difficile d’accès contrairement à aujourd’hui où la croisière a pu ouvrir aux touristes ses paysages à couper le souffle. Cette terre Australe reste malgré tout sauvage, extrêmement bien préservée et encore peu visitée. Australis organise une aventure extraordinaire, une croisière de cinq ou neuf jours, de Punta Arenas à Ushuaia ou l’inverse suivant le choix de chacun. Immanquable lorsque l'on visite le Chili ou l'Argentine.

Naviguer en Patagonie avec les bateaux de croisière Australis a des avantages pluriels. Outre le fait d’être les seuls à permettre à ses visiteurs de monter sur le Cap Horn, naviguant pavillon chilien, différentes excursions ponctuent le séjour. Toutes faites en petits Zodiac, ces dernières sont pimentées par des conférences sur l’histoire du pays, la glaciologie ou la faune et la flore environnante. Le navire va traverser le canal Beagle, pour permettre d’observer, entre septembre et avril, les manchots de Magellan sur l’île Magdalena, les baleines à bosses, les lions de mer sur la côte accidentée du Cap Horn ou encore admirer les emblématiques condors andins de Patagonie. On affronte les éléments pour traverser le détroit de Magellan, découvrir la majesté sauvage des fjords de Patagonie et se retrouver au pied du glacier Pia, géant de glace qui ne se laisse pas approcher facilement. 

Bon à savoir ? Tous les navires sont de petite taille et n’embarquent pas plus de deux cents passagers par traversées. Le confort y est absolu, moderne et luxueux. Les menus des dîners et déjeuner sont raffinés, les vins de qualité et le bar est ouvert jusqu’au bout de la nuit. Le séjour est tout compris, sauf l’arrêt à la boutique de souvenir.

 Jour 1 : premier pas sur le navire appareillé à Punta Arenas 
 

Avant d’atteindre Punta Arenas pour embarquer sur le bateau, il faut se rendre à Santiago du Chili où une pose touristique s’impose. Prendre un guide fait gagner du temps. Après cette découverte chilienne, l’envol pour la terre australe débute par trois heures d’avion pour atteindre enfin l’embarcation. Un rêve qui se mérite ! Avant de partir, une visite de la ville de Puntas Arenas est de bon ton, dernière cité de la pointe chilienne, capitale de la région de Magellan et de l’Antarctique chilien. Porte d’entrée des excursions vers la terre de feu, la ville respire le bout du monde avec son emplacement stratégique. Un guide pourra vous montrer la cathédrale, les sculptures emblématiques dont Monumento al Ovejero (monument du chien de berger) et comme une entrée en matière, faire découvrir La Nao Victoria, la réplique du premier bateau à avoir fait le tour du monde entre 1519 et 1522, le plus grand exploit maritime de tous les temps, en ayant traversé le fameux détroit de Magellan, chemin de la croisière Australis. 

À Punta Arenas, il ne faut pas manquer le restaurant La Marmite et sa fameuse viande de Guanaco (Lama), sonlégendaire gratin de crabe chilien ou encore ses moules géantes. Le marché de Zone Franche ou lapis lazuli et autres pierres précieuses sont en vente hors taxe est également l’occasion de faire des affaires. A dix-sept heures, c’est le départ. Chacun prend possession de sa cabine, spacieuse, avec l’avantage de toutes posséder une fenêtre vitrée du sol au plafond, vue sur l’océan, comme pour mieux contempler voire maitriser le monde de la mer et ses secrets. Un sentiment d’émerveillement et de sérénité s’installe, l’aventure commence. 

Les lumières de Punta Arenas s’effacent au loin et le navire empreinte le canal Whiteside, entre l'Île Dawson et la Grande île de Terre de Feu. La navigation commence à 53° de latitude sud à travers le détroit historique de Magellan, dont la traversée se fera de nuit, pour rentrer dans le labyrinthe des canaux de l'extrémité sud de la Patagonie. Le détroit de Magellan a été découvert en 1520 par l'explorateur portugais Ferdinand Magellan qui cherchait une voie pour atteindre les richesses des Indes orientales. Aujourd'hui, c’est l'un des passages les plus importants pour les navires commerciaux, permettant de réduire de façon considérable les temps de transport entre l'Asie et l'Amérique du Sud. Malgré tout, la navigation dans cette région est souvent difficile en raison des vents forts, des courants violents et des températures extrêmes. L'ouverture du Canal de Panama a été un atout primordial. De nombreux navires, non sans mal, ont traversé cette voie au fil des ans, notamment ceux de la célèbre expédition de Charles Darwin en 1832.

Jour 2 : prise direct avec la Patagonie et rencontre avec les Manchots de Magellan

À l'aube, le navire traverse l'anse Almirantazgo, située dans la région de Magallanes, un bras du détroit de Magellan qui rentre à l’intérieur de la Terre de Feu. Nous voilà en Patagonie, la destination la plus reculée et la plus sauvage de la planète ! La zone côtière de Seno Almirantazgo, à l'extrême sud du Chili, a été récemment déclarée zone de protection marine, décision cruciale pour la conservation de la vie marine de la région. Cette zone est considérée comme l'un des écosystèmes les plus importants et les plus riches en biodiversité du sud du Chili. Elle abrite une grande variété d'espèces marines, dont des cétacés tels que les baleines à bosse, les baleines de Minke, les orques et les dauphins. Ce jour-là, les dauphins viennent danser autour du navire Australis. Vers le sud, les fjords et les baies du Parc National Alberto de Agostini s’étendent à perte de vue.  

Deux excursions sont programmées dans la journée : Ainsworth le matin et les Manchots de Magellan dans l’après-midi. Dans la matinée, nous montons à bord de Zodiacs pour notre premier débarquement dans la baie Ainsworth, située dans l'anse Almirantazgo. Deux expéditions sont proposées : Ainsworth Moraine, pour les plus sportifs et Ainsworth Forêt, plus tranquille. Sur cette ile, à l'écart de tout, c’est la vie sauvage à l’état pur et les animaux sont en liberté. C’est un lieu insolite où les renards cohabitent avec les castors. Installé en 1946 pour faire commerce de la fourrure, ils sont plus de deux millions aujourd’hui.

Les renards, arrivés par bateau lors de l’expédition de Magellan en 1520, avaient pour mission de surveiller la nourriture et éloigner les rats sur le bateau. C'est aujourd’hui leur domaine. On se retrouve dans une nature libre complètement sauvage ou les grands cormorans veillent. De retour au navire, détente, déjeuner et farniente. Le bar est ouvert, deux salons de repos sont à disposition, boissons et friandises à volonté, chacun vaque à ses occupations en attente du départ à seize heures trente pour une rencontre de très près avec les Manchots de Magellan. 

Le navire vogue vers le nord-ouest en direction des îles Tuckers, dont l'archipel est un sanctuaire pour la faune marine qui abrite une incroyable diversité d’oiseaux qui habitent cet îlot et les formations rocheuses voisines. En plus des 4 000 manchots de Magellan qui font leur nid, se reproduisent et élèvent leurs poussins sur cette île, la zone est aussi habitée par les cormorans, les goélands dominicaines, les mouettes de Magellan, les goélands de Scoresby, les chimangos et, parfois, le condor des Andes. L'observation des oiseaux se fait depuis les bateaux pour protéger l'écosystème fragile de ces îles.

16h30 ont sonné, les Zodiac vrombissent avec un équipage harnaché de gilets de sauvetage à la conquête des îles Tuckers, pour rencontrer les Manchots sur l’île Magdalena. On prend conscience d’être à l’épicentre d’un immense centre d'observation où l'on peut écouter battre le cœur de la nature. Les îles Tuckers sont réputées pour leurs paysages spectaculaires, avec des montagnes escarpées, des glaciers étincelants et des fjords majestueux. Les manchots de Magellan, plus connus sous le nom de manchots de Patagonie, ne viennent à terre que pour muer ou se reproduire. La ponte se fait chaque année au mois d’octobre et les œufs sont couvés entre octobre et décembre. Après l’éclosion, on peut observer les petits manchots entre décembre et mars. Les manchots de Magellan sont facilement reconnaissables grâce à leur plumage noir et blanc, ainsi qu'à leur silhouette unique. Au nombre de 120 000 à ce jour, ils sont classés comme une espèce vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), principalement en raison de leur perte d'habitat et de la pêche excessive.

De retour sur le navire, les échanges sont multiples autour d’un verre au bar avec notamment la découverte pour beaucoup du « Pisco » le « spritz » chilien, cocktail légendaire à base d’eau-de-vie, de citron vert et de blanc d’œuf, le dîner est chaleureux, les groupes d’amitié se forment entre passagers. 

Jour 3 : l’avenue des Glaciers de Patagonie et le Glacier Pia, départ sur les traces de Darwin

Avant de rentrer dans les cabines pour se coucher, les haut-parleurs annoncent de ne pas se lever cette nuit et de ne pas s’inquiéter si le bateau tangue avec insistance. À quatre heures du matin, le bateau sort du canal de Beagle pour entrer dans le Pacifique. Passage important de la croisière, les eaux sont dangereuses, les vents peuvent souffler fort et le capitaine peut avoir du mal à tenir son cap. Pendant la nuit, le navire Australis navigue le long de l'extrémité ouest de la Terre de Feu pour entrer dans le Canal Ballenero, nommé par le capitaine Fitz Roy en souvenir d'un des baleiniers qui accompagna son expédition. Le navire part sur les traces de Darwin, c’est la rencontre avec les géants de glace.

Bon à savoir ? La pensée de Charles Darwin, et notamment sa théorie de l’évolution, a été façonnée par ses voyages en Patagonie, où il suggère que toutes les espèces vivantes sont en transformation perpétuelle. À l ‘âge de 20 ans, il voyagera cinq ans sur le navire Beagle, qui, grâce aux compétences de marin du Capitaine Fitz Roy, naviguera en toute sécurité vers la Terre de feu et la baie de Wulaia. Darwin observera les glaciers, les explorera et inventera la discipline de la glaciologie.

Le bateau se dirige vers les montagnes de glace, moment magistral du voyage. Le confort des bateaux de croisière Australis est sans nul doute le meilleur moyen de suivre la route de Darwin à travers l’avenue des glaciers et de découvrir toute la majesté sauvage des fjords de Patagonie, et d’observer les glaciers Pia, Eagle et Condor. 

Après le déjeuner, les voyageurs se rendent en Zodiac au plus près de l’invincible glacier Pia, qui ne recule pas malgré le réchauffement climatique : il continue de s’étendre sur le canal de Beagle et il s’agit du plus long glacier de l’hémisphère sud. Ce jour-là, le temps est mauvais, il neige et la mer est jonchée de glaçons immenses que le Zodiac devra briser sur son chemin. Vers seize heures, les zodiacs sont mis à l’eau ! La glace craque sous le passage des pneumatiques et les visages fouettés par les flocons de neige haranguent tous un sourire de joie intense. En raison d’une météo trop extrême, les passagers ne pourront pas mettre un pied à terre. Mais la déception de ne pas monter sur le glacier Pia est sublimée par la beauté écrasante de celui-ci et l’avoir ne serait-ce qu’approché de près est déjà un réel privilège. 

De retour sur le navire, tout le monde se retrouve au salon bar pour admirer l’Avenue des Glaciers qu’empreinte le navire continuant sa route vers l'est le long du Canal Beagle. Par chance, le temps est redevenu clément, tout le monde est sur le pont, les appareils photos par dizaine mitraillent ce mur de glace plongeant dans la mer depuis la Cordillère de Darwin. Une succession de glaciers côte à côte, comme un défilé haute couture, portent les noms des pays d'origine des anciens navigateurs européens : Espagne, Romanche, Allemagne -ou Roncagli, France, Italie et Pays-Bas. Pour marquer l’occasion, les croisières Australis offrent une spécialité gustative de chaque pays, au passage de son glacier, avec musique en concordance. Pizza/spritz pour l’Italie, fromage/champagne pour la France, saucisse/bière pour l’Allemagne… 

Jour 4 : le Cap Horn
 

6h30, tout le monde est prêt à monter sur les Zodiacs. On attend les ordres du capitaine. C’est l’incertitude totale : la météo n’est pas bonne, la mer est agitée et nous ne sommes pas assurés de pouvoir grimper sur le Cap Horn pour admirer l’union des océans Atlantique et Pacifique au bout du monde. 

Le top départ est enfin donné par le capitaine. Sur le Zodiac, pas un mot, l’eau est remuante, le vent est glacial et au loin, magistral, le Cap Horn se dessine. C’est une immense colline, aride, brûlée par le temps et les embruns marins, à l'extrême sud de la terre de Feu, plantée au milieu des eaux. Certains l’ont appelé La Tombe du Diable pour les nombreux naufrages qui ont eu lieu autour de lui. Pour les navigateurs, ce croisement des océans est l'un des passages les plus compliqués au monde. À ses pieds, des plongeurs maintiennent les Zodiacs avec force afin que tout le monde puisse mettre pied à terre sans risquer de tomber à l’eau. Des escaliers de fortune permettent de gravir le sommet de 425 mètres. 254 marches plus tard, l’objectif est atteint.

En haut, la plénitude, l’immensité des eaux, un phare gardé par la famille Otaiza et leurs deux filles, une toute petite église et au bout du bout trône la légendaire sculpture de l’Albatros. On ne reste pas au Cap Horn, on y passe. En repartant, loin de l’embarcadère, un immense paquebot de croisière regarde avec envie nos Zodiac s’éclipser dans les eaux glaciales. Tous les participants recevront leur diplôme de Caphornien ! Le navire reprend sa route vers Ushuaia.  

La dernière excursion emmène tout le monde en Zodiac dans la baie historique de Wulaia, un site décrit par Charles Darwin et illustré par Fitz Roy lors de ses voyages sur le Beagle. Sur cette île, dont la concession a été rachetée par Australis, trône un ancien relais de poste, ex-station de radio, seul et unique bâtiment sur l’île, transformé en Musée de l'histoire locale par la Compagnie. 

Bon à savoir ? Pour respecter les traditions et inspiré de l'ancien système postal utilisé par les marins, les passagers peuvent laisser des cartes postales ou un mot avec leurs coordonnées dans un « baril à courrier ». Ils seront récupérés par les passagers des prochaines croisières Australis avec la promesse de les remettre en mains propres à son destinataire. Le dernier soir sur le bateau, la carte de navigation est mise aux enchères. Un français venu avec toute sa famille pour fêter ses quatre-vingts ans se verra remettre par ses enfants le trophée, avec leurs remerciements pour une si belle aventure.

Jour 5 : Ushuaia en Argentine, surnommée « la ville du bout du monde » et Australis
 

Dernière escale. Arrivé dans la matinée à Ushuaia, ville de 74 000 habitants, la plus méridionale du monde, à l’extrême sud de l’Argentine. Fondée le 12 octobre 1884, elle se niche au pied des majestueuses Andes et offre un paysage spectaculaire, baignée par les eaux froides de l’Atlantique.

Elle est le point de départ idéal pour les excursions en bateau d’observation des baleines, phoques et manchots qui peuplent les côtes de la région. Bon à savoir, la ville abrite des pistes de ski et de snowboard de classe mondiale ouvertes entre juin et octobre. 

Plusieurs musées racontent l'histoire de la Terre de Feu, des peuples autochtones et des explorateurs de cette région éloignée. Le Musée Marítimo y del Presidio, par exemple, retrace l'histoire des premiers explorateurs à avoir navigué dans les eaux dangereuses du Cap Horn. Le Parc national de la Terre de Feu est un régal pour les amoureux de la nature, lacs miroitants, cascades rugissantes et flore et faune uniques. C'est aussi le point de départ de la célèbre randonnée du sentier de l'End of the World, vers le phare Les Éclaireurs pour admirer la vue imprenable sur le canal de Beagle. 

La ville, pas très grande, est très accueillante avec ses façades des maisons très colorées, une rue principale emplie de magasins de souvenirs, des restaurants où le légendaire crabe est à l’honneur. N’oubliez pas d’aller faire tamponner votre passeport par l’office de tourisme pour garder en souvenir votre passage dans cette ville symbolique. 

Carnet pratique

Les croisières Australis n’offrent pas seulement un excellent service à bord, l’assurance de vivre un séjour luxueux, ni des excursions exclusives à travers les recoins les plus retirés du monde ou des conférences instructives mais permettent surtout une expérience culturelle inoubliable. Toutes les croisières sont conçues pour offrir une expérience de voyage authentique et respectueuse de l'environnement. Les navires sont équipés de technologies de pointe pour minimiser leur impact sur l'environnement, et les guides et l'équipage sont formés pour veiller à la préservation de la nature et à la durabilité des communautés locales. 

Préparer son voyage

• Choisissez de partir de Santiago du Chili ou de Buenos Aires
• Regardez les dates de départ de la croisière et les disponibilités sur le site Australis
• Puis, achetez les billets d’avion :
  1. ALLER : Vers Santiago du Chili ou Buenos Aires 
  2. ALLER : De Santiago du Chili vers Punta Arenas ou Buenos Aires vers Ushuaia
  3. RETOUR : De Punta Arenas vers Santiago du Chili ou d’Ushuaia vers Buenos Aires
  4. RETOUR : De Santiago du Chili ou de Buenos Aires
• Achetez votre croisière directement sur le site Australis une fois vos dates arrêtées, ou via une agence de voyage (à partir de 1650 €, exemple de prix par personne en chambre double, variable selon la saison et la catégorie de la cabine, en formule « tout inclus » qui comprend la croisière, la pension complète, les consommations, les excursions et le programme d’animation à bord.)

• Les Croisières Australis sont ouvertes de septembre à mars (de 1 650 € à 6 500 € suivant les périodes et le nombre de nuits à bord)
• Les Manchots de Magellan pondent en octobre sur l’île Magdalena, on peut observer les petits manchots entre décembre et mars, mais attention, ils migrent vers le nord dés le mois de février, les enfants d’abord puis les mères puis fin mars les mâles, pour tous revenir au mois d’octobre sur l’île.

Conseils

• Profitez de votre voyage pour rester quelques jours à Santiago du Chili (2 jours) pour profiter de la ville et de Buenos Aires (5 jours)
• À Buenos Aires, réservez des mois à l’avance, une table au restaurant Don Julio, parilla (restaurant de viande) deuxième meilleurs restaurant d’Amérique Latine, quatorzième meilleur restaurant du monde. Expérience inoubliable. 
• Les Argentins déjeunent entre 13h et 16h et dînent rarement avant 21h30, voire plus tard à Buenos Aires
• Beaucoup de Lapis-Lazuli au Chili, au Patio Bella Vista à Santiago du Chili, de nombreux petits magasins à prix intéressants et espace avec de nombreux restaurants et terrasses. 
• Passez une nuit à Punta Arenas ou Ushuaia avant de monter sur le bateau
• Gastronomie : dans les deux pays, Chili ou Argentine, la confiture de lait est à l’honneur
  - Le Chili est connu pour ses poissons, le caldillo de congrio est un plat typique et ses fruits de mer dont le fameux crabe royal. Vous pourrez consommer aussi du Guanaco (Lama). Et l’apéritif phare est le Pisco en cocktail. 

• La viande Argentine est un must absolu. Les empanadas (des farcis) sont incontournables. Ils boivent beaucoup de Maté (infusion de feuille)

• Ne pas passer à côté des vins autant Argentins que Chiliens

Bon à savoir ?

• Prévoir un médicament contre les nausées si vous êtes sensible au mal de mer ; la mer peut être houleuse.
• Il n’y a pas de connexion wifi durant toute la croisière
• Dans prix de la croisière Australis tout est compris en dehors des billets d’avion et la taxe portuaire (Les petits déjeuners, déjeuners et dîners. Toutes les boissons avec et sans alcool. Toutes Les excursions journalières à terre, whisky / chocolat chaud pendant la dernière excursion. Les activités à bord du bateau.)
• A bord sont parlés l'espagnol et l'anglais, avec possibilité de trouver des guides qui parlent français, allemand et italien
• Prenez un guide dans chaque ville, pour vous faire gagner du temps et vous rendre dans les endroits clés, du musée, au quartier à voir ou au restaurant à ne pas manquer
•  En Argentine, on utilise le taux de change officiel, émis par le gouvernement, ainsi que le marché parallèle avec le « dollar bleu » n’hésitez pas à changer de l’argent en « Blue » auprès de votre guide ou personne de confiance

Infos pratiques

Avions (suivant la période)

• Vol Paris-Santiago et Buenos Aires-Paris : entre 1100/1500 euros par personne sur Air France
• Vol Santiago-Punta Arenas : entre 100 et 300 euros par personne sur Latam
• Vol Ushuaia-Buenos Aires : entre 100 et 250 euros par personne sur Aerolineas

Pour Buenos Aires, différentes compagnies : American Airlines (AA) · Delta Air Lines (DL) · United Airlines (UA) · Turkish Airlines (TK) · Air Canada (AC) · Qatar Airways (QR) · Ethiopian Airlines (ET). Air France et KLM opèrent toutes deux des vols directs vers Buenos Aires.