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La rédaction YonderLa rédaction Yonder, Le jeudi 16 février 2023
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Grand angle

Visiter la République Dominicaine : plage, soleil et tellement plus, pour un circuit de deux semaines 

Visiter la République Dominicaine ne se réduit pas à la beauté de ses plages, il faut aller au-delà, et apprivoiser le plus grand pays des Caraïbes. De la jungle à la montagne, de lacs en parcs nationaux, sans oublier l’Histoire, déroulée depuis Christophe Colomb. Voici un circuit de 2 semaines, assurément bien trop court pour tout découvrir. Mais bien assez pour vous donner l’envie de revenir.
  • Isla Catalina © AdobeStock
    Isla Catalina © AdobeStock
  • Le Blue grill de l'hôtel Eden Roc © Eden Roc
    Le Blue grill de l'hôtel Eden Roc © Eden Roc
  • La capitale Santo Domingo © OT République dominicaine
    La capitale Santo Domingo © OT République dominicaine
  • Eden Roc Cap Cana © Eden Roc Cap Cana
    Eden Roc Cap Cana © Eden Roc Cap Cana
  • © Casa XVI
    © Casa XVI
  • Eden Roc Cap Cana Golf © Eden Roc Cap Cana
    Eden Roc Cap Cana Golf © Eden Roc Cap Cana
  • La capitale Santo Domingo © OT République dominicaine
    La capitale Santo Domingo © OT République dominicaine
  • Mangrove dans le parc national Los Haitses © OT République dominicaine
    Mangrove dans le parc national Los Haitses © OT République dominicaine
  • Yoga © Eden Roc
    Yoga © Eden Roc

Affectueusement surnommée Rep’ Dom, comme si c’était une amie, la République Dominicaine partage, avec Haïti, la plus grande île des Caraïbes. Avec son climat tropical, elle se laisse volontiers séduire tout au long de l’année, mais pour visiter la République Dominicaine et jouir au mieux de sa douceur, on privilégie le sud de décembre à mai et le nord de mai à septembre pour visiter l’un des plus étonnants pays des Caraïbes. Vous aimerez lézarder sur ses plages au bord de la mer des Caraïbes au sud et de l’océan Atlantique sur la côte septentrionale ;  pratiquer le kitesurf ou l’équitation, le golf ou le kayak ; admirer marais salants et mangrove ; déguster cacao et café, débusquer baleines ou crocodiles : la République Dominicaine recèle des sites sauvages, des adresses étonnantes. Et  si vous ne savez pas où partir en février au soleil, cette destination unique vous révèlera alors ses facettes les plus festives, ses spots les plus sportifs.

  • © OT République Dominicaine
    © OT République Dominicaine

 

Que voir et que faire en République Dominicaine en deux semaines ?

Si vous envisagez de visiter la République Dominicaine en deux semaines, voici quelques suggestions de Yonder :

  • Visiter la ville coloniale de Saint-Domingue pour une émouvante plongée dans l’histoire,
  • Paresser sur des plages insolentes de beauté, et s’adonner au surf ou à la plongée,
  • S’immerger dans la jungle et gravir les sommets de ses plus beaux parcs nationaux,
  • Se mesurer aux parcours de golf dont la réputation a largement franchi les frontières, 
  • Observer tortues et lamantins, crocodiles et rapaces dans des sites protégés.

L’itinéraire ci-dessous peut être réalisé en deux semaines. Les distances sont parfois longues mais jalonnées de surprises. Côté plages, on profite de la qualité des hôtels en République Dominicaine pour se reposer et se baigner.
 

Jour 1 – Bienvenue à Punta Cana


17 h – Check-in à l’Eden Roc Cap Cana

Vous n’avez que vingt minutes d’un transfert privé pour arriver à votre hébergement. De tous les hôtels en République Dominicaine, l’Eden Roc Cap Cana arrache le titre de seul Relais & Château. 65 clés seulement mais c’est en voiturette de golf électrique – que vous conserverez durant tout votre séjour - que l’on vous conduit à votre suite. Votre butler privé n’est  pas avare en détails sur les 12 hectares de l’établissement ! Prenez vos aises dans ce bungalow de 74 mcoiffé de chaume. La décoration coloniale lui confère ce côté délicieusement suranné, la machine à café, le wifi et le minibar généreux assurent la modernité. Du bois, jusque sur la terrasse vue mer. Avez-vous opté pour la piscine ou le jacuzzi privé ? Après 9h30 de vol, qu’il est bon de se glisser dans l’eau : la mer est à une volée de marches.  

  • Luxury Pool Two Bedroom Suite © Eden Roc Cap Cana
    Luxury Pool Two Bedroom Suite © Eden Roc Cap Cana


Eden Roc Cap Cana
Cap Cana, Punta Cana, Provincia La Altagracia, Punta Cana 23000, République Dominicaine
Instagram 

Le conseil en plus ? Vous venez avec les enfants ? Les suites de deux chambres vous attendent avec leurs 123 m2, un salon et une piscine privée. Et les enfants de 3 à 12 ans sont pris en charge gracieusement au Kids’ club. Autre très belle adresse propre à combler les familles, en tout compris cette fois : le Paradisus Palma Real Golf & Spa Resort accueille les enfants à partir de 1 an au Baby club et de 4 à 14 ans au Kids club qui dispose d’équipements impressionnants.

 

20 h –  Dîner au Blue

Pour votre premier soir, dinez dans le cadre épuré du Blue. Une belle hauteur sous plafond, des sièges confortables, et cette cuisine ouverte pour observer les chefs en action. Un Takimix de thon  et un tempura de légumes pour commencer ? Et pour le plat, T-bone grillé ou cabillaud noir mariné ? Les influences japonaises pullulent, en témoignent les propositions dédiées. Et la carte des vins s’avère particulièrement bien fournie.

Blue Bar Grill 
Cap Cana, Punta Cana, Provincia La Altagracia, Punta Cana 23000, République Dominicaine
Site web

Le conseil en plus ? Si le club vous démange, n’oubliez pas de réserver vos green fees dès votre arrivée.

  • Blue Grill Bar © DR
  • Blue Grill Bar © DR

 

Un cours de yoga ou de méditation, juste avant le buffet du petit déjeuner, rien de tel pour y remédier

Jour 2 – Respirez, décompressez


10h – Atterrir en douceur

Prenez donc le temps de vous détendre. Un cours de yoga ou de méditation, juste avant le buffet du petit déjeuner, rien de tel pour y remédier. À vous la piscine et la plage privée de Caletón, certifiée Pavillon Bleu. Et pour déjeuner une salade légère ou un ceviche coloré au Palapa, l’un des deux autres restaurants de l’hôtel. 

  • Eden Roc Cap Cana © Eden Roc Cap Cana
    Eden Roc Cap Cana © Eden Roc Cap Can


14h – Se prendre pour Tiger Woods ou Phil Mickelson

Les amateurs l’auront repéré : le parcours de golf de Punta Espada signé Jack Nicklaus est un must en la matière. 8 des 18 trous offrent un panorama époustouflant sur la mer des Caraïbes. Pêche au gros ou tennis, windsurf ou kayak et pourquoi pas ce circuit en vélo sur un sentier écolo : l’hôtel fourmille d’activités à vous suggérer.

  • Eden Roc Cap Cana Golf © Eden Roc Cap Cana
    Eden Roc Cap Cana Golf © Eden Roc Cap Cana


19h – Dîner au Mediterraneo

Au menu ce soir, risotto à la langouste, vivaneau rouge de Miches ou foie gras…. La notion de Méditerranée est étendue mais le résultat plutôt convaincant.

  • Mediterraneo © Eden Roc Cap Cana
    Mediterraneo © Eden Roc Cap Cana


22h — Danser au Coco Bongo

Bien sûr on vient vous chercher à l’hôtel et l’on vous y ramènera. Ce soir, vous assistez au show le plus chaud du pays, un son et lumière avec écrans géants entrecoupé de danses caliente.

 

Jour 3 – Effleurez la campagne dominicaine


9h – Journée en verts et bleus

La République Dominicaine se révèle dans toute sa splendeur aujourd’hui, avec, ce matin, une excursion à Hoyo Azul, le trou bleu. Oui, c’est un cénote, comme le pays en compte beaucoup. Mais probablement l’un des plus spectaculaires avec ses eaux turquoise, dissimulé dans la forêt et à quelques minutes à peine de votre hôtel. Une envie d’adrénaline ? Accrochées à la falaise El Farallón 8 tyroliennes invitent à survoler la canopée. 

Reprenez votre voiture, pour aller à la rencontre de la vie dominicaine : Higüey,  petite ville à l’étonnante cathédrale,  où les klaxons rivalisent avec le merengue, Otra Banda et ses maisons toutes coloriées. Pour le déjeuner, improvisez ! Les bords de route ne sont avares ni en petits stands de fruits exotiques ni en pica-pollo, du poulet frit juteux à souhait. 1h40 de route campagnarde, en direction de Miches. Voici qu’apparaît Montaña Redonda, aux rondeurs presque moelleuses. Le sommet culminant à seulement 300 mètres, a été astucieusement aménagé : des bancs, des hamacs et cette balançoire vertigineuse qui permet d’admirer, à 360°, un superbe patchwork de verts :  lagunes et cordillère, champs et forêts et, tout au fond, forcément la mer.

  • Parc national de l’Est © OT Rep Dom
    Parc national de l’Est © OT République Dominicaine 

 

Le conseil en plus ? Difficile de choisir parmi les nombreuses explorations de la région. Non loin de votre hôtel également,  le parc national de l’Est, à Bayahibe délivre un sentier écologique qui mène à un autre cénote féérique où se baigner. Et l’après-midi peut être consacré à l'île de Catalina, encore un parc national, qui abrite le plus grand site de ponte de tortues marines du pays. À ne pas manquer si vous venez entre mars et novembre. A savoir, le lieu est très couru, impossible de jouer les Robinson !

 

20h – Diner aux chandelles

Pourquoi ne pas ajouter un autre cénote à votre collection ? L’Eden Roc Punta Cana en dissimule un. L’endroit rêvé pour un dîner en amoureux. Et si vous avez des enfants, c’est le moment de  les confier pour la soirée aux Nuits du tipi, organisées par l’hôtel dîner et jeux inclus !

  • Cenote © Eden Roc Cap Cana
    Cénote © Eden Roc Cap Cana

Jour 4 – Saint-Domingue et la Zone Coloniale


11h30 – S’extasier à Los 3 Ojos

Après le petit déjeuner et 2h20 de route, faites un petit détour par le parc national de Los 3 Ojos. On accède, par plus de trois cents marches – attention de ne pas glisser – à trois grottes, parées de verdure. Dans chacune, un lagon aux eaux d’une improbable pureté. Et une dernière surprise, un quatrième œil, à ciel ouvert, que l’on rejoint en barque. Le site constituait, comme un grand nombre dans le pays, un lieu de rituels pour les indiens Taïnos.

  • Los tres ojos © DR
    Los tres ojos © OT République Dominicaine 


13h – Check-in à l’hôtel Casas del XVI

C’est en plein cœur de la zone coloniale de Saint-Domingue, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, que vous logerez pour deux nuits. XVI ? c’est pour XVIe siècle bien sûr, celui auquel ont été érigées ces cinq maisons. Un hôtel intime avec ses 21 chambres et une décoration des plus léchées, qui mêle avec bonheur contemporanéité et style colonial. De hauts plafonds, et beaucoup de chaleur. La Casa de los Mapas est même dotée d’une piscine qui fera votre bonheur en fin de journée.  

  • © Casa del XVI
    © Casa del XVI


Casas del XVI
C. Padre Billini No. 252, Santo Domingo 10210, République Dominicaine
Site web

 

13h30 — Déjeuner au Buche Perico

On entre de plein pied dans l’histoire avec la première fonderie du pays transformée en restaurant : tartare de poulpe et croquettes de morue à la noix de coco, Buche Perico – un ragoût de la ville de Moca, à base de maïs et saucisse et qui donne son nom au restaurant – ou cassolette de fruits de mer au manioc : les plats sont bien typiques, certains modernisés. 

Buche Perico
C. El Conde 53, Santo Domingo 10210, République Dominicaine
Instagram

  • © Buche Perico Instagram
    © Buche Perico Instagram

 

14h30 — Visiter la Ciudad Colonial

Une poignée de rues regroupe la majorité des édifices qui composent la ville coloniale, superbe héritage de la conquête espagnole. Ils furent érigés au début du XVIsiècle par le gouverneur Nicolás de Ovando. Calle el Conde et sa porte homonyme, pan de l’ancienne muraille ; Parque Colón délicatement ombragé où campe la statue du célèbre amiral ; calle de las Damas et la forteresse Ozama, tout premier bâtiment militaire permanent qui veille, de sa tour haute de 21 m sur le fleuve et le port ; son panthéon où reposent les héros de la Nation. 

  • Parque Colón © SD
    Parque Colón © OT République Dominicaine  


Pour la relève de la garde, c’est chaque ½ heure ; son musée de las Casas Reales où l’on flâne au gré des collections d’armes et de cartes, de vaisselle et de monnaies : elles proviennent en grande partie de fouilles sous-marines. Et que dire de la cathédrale, première des Amériques, qui juxtapose style gothique et Renaissance espagnole. Vous n’aurez pas trop de l’après-midi pour arpenter chaque recoin de ce quartier.

  • Ville coloniale © DR
    Ville coloniale © OT République Dominicaine  


Le conseil en plus ? Si vous visitez Saint-Domingue un dimanche, filez, à partir de 18 h au monastère de Saint-François. Dans ces impressionnants vestiges le groupe Bonyé s’y produit pour un concert de merengue et de son. Et les Dominicains ne sont pas les derniers à danser ! 

  • Cathédrale de Saint Domingue © DR
    Cathédrale de Saint Domingue © OT République Dominicaine


20h00 — Dîner à El Conuco

À 5 minutes en voiture de votre hôtel - ou 20 minutes à pied — El Conuco s’enorgueillit de servir une cuisine 100 % dominicaine. La déco aussi est locale : très colorée, affichant fièrement le drapeau dominicain. Un plat à partager en entrée, mofongo — purée de banane plantain — en 3 saveurs, sancocho — soupe épaisse au porc et au poulet — ragout de crabe accompagné de riz blanc, chèvre cuite à l'étouffée et ses légumes. Les prix sont très corrects, la cuisine sans chichi et le service enjoué.

El Conuco
C. Casimiro de Moya #152, Santo Domingo, République Dominicaine
Instagram

  • © El Conuco Instagram
    © El Conuco Instagram

 

Jour 5 – Barrio et cacao


9h30 — Explorer Gualey

Aujourd’hui, vous prenez le métro jusqu’au terminus de la ligne Rouge (Linea Roja) pour emprunter le téléphérique. Un premier dépaysement qui permet d’admirer le fleuve, de survoler une forêt. En ligne de mire, la favela de Gualey, pour une exploration avec de jeunes guides de la communauté. Des maisons en dur, aux couleurs souvent passées, aux murs pelés. Des gamins à vélo et tout en éclats de rire, un musicien qui gratte une guitare. L’ambiance est étonnamment bon enfant dans ce barrio (quartier), comme pour mieux dissimuler certaines réalités. Un peu de street art, beaucoup de street food et de quoi réfléchir.

 

12h30 — Déjeuner sur le malecón 

Elle est vive et bruyante, cette capitale. Et pourtant, on y respire  sur le malecón, la promenade maritime. Ce n’est pas forcément ici que vous trouverez les meilleures tables mais Lungomare Bar & Grill sert une honnête cuisine, face à la mer bien sûr.

Lungomare Bar & Grill
Avenue George Washington 365, Santo Domingo, République Dominicaine
Instagram

 

15h30 — Chaud, cacao

Comptez deux heures de route pour arriver à l’hacienda La Esmeralda, près de San Francisco de Macorís, au nord de la capitale. Une quarantaine d’hectares et tout en cacao bio. Si le pays est le dixième producteur mondial, il est le tout premier pour sa certification biologique. Vous saurez tout de la greffe à la tablette de chocolat en passant par la torréfaction. On le boit chaud aussi, et il est alors bien meilleur avec de l’eau qu’avec du lait. La plantation fournit d’ailleurs la marque Valrhona. 

  • Cacao © OT République Dominicaine
    Cacao © OT République Dominicaine

 

20h30 — Dîner chez O. Dette et se délecter chez O.Dile

L’avenue Washington déploie de nombreux bars et restaurants. Parmi les adresses récentes, imaginée par Erik Malmsten, un chef dominicano-suédois réputé, O.Dette ne choisit pas. Au rez-de chaussée, le restaurant à la déco plutôt audacieuse sert une cuisine du monde entier qui ne dédaigne pas quelques spécialités locales. À l’étage, O.Dile est un club de dégustation de tequila et de mezcal.

O. Dette | Instagram

  • © O. Dette Instagram
  • © O. Dette Instagram

 

Cap à l’ouest pour courtiser une région encore peu connue qui vous mène vers la frontière haïtienne

Jour 6 – Départ de Saint Domingue et cap à l’ouest


9h — De dunes en marais salants

Cap à l’ouest pour courtiser une région encore peu connue, sauvage par endroits.  Bénie des dieux, Baní l’est effectivement. Son nom - abondance d’eau en taïno -   annonce une nature opulente, tout en caféiers, cannes à sucre et manguiers, éclaboussée par les couleurs éclatantes des flamboyants qui dessinent la route. Une demi-heure de trajet et vous bifurquez vers les dunes de Caldera : quinze kilomètres de long pour trente-cinq mètres au plus haut, inlassablement sculptées par le vent, à peine hérissées d’arbustes et d’une poignée de cactus. Juste à côté au détour d’un virage, l’étendue miroitante de marais salants. Un improbable chemin de fer aux wagonnets rouillés, des rectangles rosissant au soleil, des cabanons à la peinture écaillée, on croit à un mirage. 

  • Dunas de Baní © République Dominicaine
  • Dunas de Baní © République Dominicaine

 

12h30 — Déjeuner face aux vignes

Le premier vignoble des Amériques aurait été planté en 1506 en surplomb de la baie d’Ocoa, à 1 h au nord des dunes de Calderas. Venus de Californie, deux médecins tombent amoureux du site et s’installent il y a plus de 15 ans pour replanter et cultiver ces pieds de vigne. Ils sortent aujourd’hui près de dix mille bouteilles par an. À goûter, par curiosité, le blanc de préférence, le temps d’un déjeuner simple et bio.

 

16h30 — Un petit tour de Barahona

Barahona livre son sempiternel parc central, ses jolies maisons de style victorien, et cette caserne de pompiers, comme échappée d’un dessin animé ! Dire que les hôtels sont rares relève de l’euphémisme : la région se révèle encore authentique et plutôt sauvage. Un seul digne de ce nom, le vôtre à 20 minutes de là pour les 2 prochaines nuits.

  • Barahona © OT République Dominicaine
    Barahona © OT République Dominicaine


18 h — Check-in au Casa Bonita Tropical Lodge

Étonnant que cet écolodge. Posé sur les hauteurs de Barahona, il cache dans cette forêt tropicale 19 suites seulement, certaines dotées d’une piscine ou d’un jacuzzi. Au choix, cette cabane tout en bois, ou ce bungalow de pierre de corail et toit de palme. Pas d’inquiétude, ce membre des Small Luxury Hotels of the World offre tout le confort nécessaire à l’intérieur.

  • Casa Bonita © CB
    Casa Bonita © CB

Casa Bonita Tropical Lodge
Km. 17 Carretera de la Costa, Bahoruco, Barahona, Barahona, République Dominicaine
Site web

Le conseil en plus ? Si vous n’êtes pas fatigué, vous pouvez visiter le Musée du Larimar : il n’est qu’à un quart d’heure à pied ! Un artisan découvrit sur cette plage de République dominicaine des fragments de cette pierre semi-précieuse que l’on trouve dans de rares endroits du monde.

 

20 h — Dîner au Casa Bonita Tropical Lodge

Des tables en bois nappées de blanc pour tester une cuisine plutôt fusion, à base de légumes et d’herbes bios et largement inspirée par les produits pêchés localement.

Le conseil en plus ? On demande à l’hôtel de préparer des sandwiches pour la journée du lendemain. Il y a très peu de restaurants là où vous irez.

 

Jour 7 – Crocodiles et crustacés


7 h — 19 h : Deux parcs nationaux entre lac et montagnes

Pour boucler le programme d’aujourd’hui, il faut vous lever tôt. En prenant soin de prendre maillot de bain, bonnes chaussures, crème solaire et lainage : il peut faire frais dans les hauteurs. Direction le lac Enriquillo à deux heures de route au nord. D’une surface de 375 km2 et piqueté de trois îlots, il constitue à lui seul un parc national. Issu d’un ancien canal, son niveau se situe à quarante mètres au-dessous du niveau de la mer. On se concentre sur Isla Cabritos ;  pas de chèvres mais des iguanes-rhinocéros aussi placides que peu farouches… et  quatre cents crocodiles américains qui leur volent la vedette. Avec une superficie de 1000 km2, le parc national de la montagne de Bahoruco voisin se picore avec délice, notamment pour les ornithologues amateurs : près de cent espèces dont plusieurs endémiques ; à vous l’émeraude d’Hispaniola ou le konichon dominicain. De plateau en forêt de brouillard, de pics culminant à plus de 2300 m aux vallées encaissées, cet éco système épate par sa richesse ; et l’on  s’étonne qu’il soit si peu connu. Outre les éternels iguanes, l’œil averti croisera le nez pointu du solénodonte, une drôle de musaraigne, endémique elle aussi. 

  • Le Lac Enriquillo © Adobestock
    Le Lac Enriquillo © Adobestock

 

Le conseil en plus ? A condition de faire l’impasse sur le lac Enriquillo — les distances seraient trop longues en une journée — ou de rester une journée de plus, deux autres sites méritent amplement l’exploration : en toile de fond, la cordillère de Bahoruco pour un paysage qui change subtilement, cédant la place à un environnement presque lunaire, tout d’arbustes rabougris, de cactus boudinés. Le parc national Jaragua, le plus grand du pays, engloutit jusqu’aux fonds marins. Une pancarte à peine lisible, un chemin à peine visible ouvre sur une langue de terre qui se perd dans l’horizon : des centaines de flamants roses, des ibis et des canards ont élu domicile sur la lagune Oviedo. À condition de prendre un guide, direction Cabo Rojo où vous attend une lancha : la baie des Aigles et ses 8 kilomètres de plage veillée par des falaises de calcaire est juste somptueuse. 

  • Crocodile américain au lac Enriquilllo © AdobeStock - Serhii Shcherbakov
    Crocodile américain au lac Enriquilllo © AdobeStock - Serhii Shcherbakov

Jour 8 – À l’assaut des Alpes des Caraïbes


8h30 – Picorer le grenier à blé dominicain

La mer s’estompe, cédant la place aux verts, tous les verts, de cette région qu’on surnomme les Alpes des Caraïbes. C’est surtout une contrée particulièrement abondante en légumes et en fruits : plants de pommes de terre et vergers de pommiers, choux et pêches. Mais ce sont les fraises de Valle Nuevo qui ont fait la renommée de Constanza petite ville planant au-dessus de mille mètres d’altitude. Les fraises… et une colonie de Japonais, arrivés ici à la fin des années cinquante, suite à un accord entre le Japon et le dictateur Trujillo. Ils n’ont pas fait fortune mais ont fait fructifier les terres, introduisant même des produits alors considérés rare et cher comme le céleri. Une réserve scientifique a depuis lors été conçue, permettant aux chercheurs d’étudier une grande variété d’espèces autochtones.

  • Valle Nuevo © AdobeStock - Robert
    Valle Nuevo © AdobeStock - Robert

 

13h00 – Déjeuner au Coin

Si vous voulez déjeuner, Constanza reste la meilleure des options. Avec cette pause à La Esquina (le Coin), par exemple pour une cuisine roborative si l’on opte pour un hamburger ou des côtes de porc au barbecue, plus légère en se contentant de quelques croquettes au fromage et aux épinards. Plus qu’1h15 pour atteindre Jarabacoa, votre prochaine étape. Vous avez croisé quelques Dominicains à cheval ? Ici les ranchs sont nombreux, les chevaux réputés.

La Esquina
Plaza Velero, Bavaro, Punta Cana 23302 République Dominicaine
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16h00 – Check-in au Rancho Baiguate

On vous l’accorde, ce ranch est un peu loin de l’idée que l’on peut s’en faire. Celui-ci est exploité depuis plus de trente ans. Les chambres sont basiques, mais propres, la table copieuse mais simple. Considérez l’hôtel comme une halte tournée vers la nature dans votre route vers le nord. Vous avez tout votre temps pour choisir l’activité qui vous sied le plus.

Rancho Baiugate
Carretera, La Joya, Jarabacoa 41000, République Dominicaine
Site Web

  • © Rancho Baiguate Instagram
    © Rancho Baiguate Instagram

 

Jour 9 – À cheval entre deux mondes


9h – Cascades ou cavalcades ?

En toute autonomie, vous pouvez vous rendre jusqu’au barrage hydroélectrique, à 20 minutes en voiture. Un sentier et trois ponts suspendus plus tard, les deux cascades les plus réputées, Jimenoa I et II, vous attendent pour un bain revigorant. Pour une balade équestre depuis le ranch, optez pour la cascade de Baiguate et ses bassins naturels ce qui permet en outre de traverser quelques hameaux et, selon la saison, des gués. Rafting et canyoning, là encore encadrés, se pratiquent dans le Rio Yaque del Norte. 

Le conseil en plus ? A 3 087 mètres d’altitude au cœur du  parc national Armando Bermudez le Pic Duarte est le point culminant de la Caraïbe. En ajoutant 2 jours à votre circuit pour pouvez le gravir, à pied ou à dos de mulet en dormant en refuge. La récompense ? L’embrasement de toute la cordillère au lever du jour.

 

12h30 – Déjeuner avec vues

À 10 minutes de voiture à peine du ranch, vous pouvez déjeuner au Jamaca de Dios ; la carte est hétéroclite mais, plus que la gastronomie, c’est la vue que l’on goûte — et paie ! Depuis ce restaurant qui tourne lentement sur lui-même pour mieux embrasser la cordillère en majesté.

Jamaca de Dios
Carretera Palo Blanco, Jarabacoa 41000, République Dominicaine
Site Web

  • © Jamaca de Dios
    © Jamaca de Dios

 

14h30 – Café, tabac et carnaval

En empruntant  le chemin des écoliers, c’est un véritable grenier agricole que vous traversez de nouveau, entre La Vega, une des plus anciennes villes sucrières de République Dominicaine et Moca, reine des caféiers. Santiago de Los Caballeros vaut bien une pose. C’est ici que naquit le merengue. Sa forteresse Saint Louis a longtemps protégé les gisements aurifères alentours. Un or qui s’est teinté de bruns : ceux du rhum et du tabac. En trouvant dans la province le lieu de production idéal, Zino Davidoff a donné un second souffle économique à la deuxième ville du pays. Une prospérité qu’on lit sur les élégantes demeures victoriennes, autour du parc Duarte, comme celle qui abrite le musée du tabac justement.  On admire aussi l’étonnant monument aux héros de la Restauration et la cathédrale, flanquée de deux tours. 

  • Le festival Procigar © OT République Dominicaine
  • Le festival Procigar © OT République Dominicaine

 

Le conseil en plus ? C’est dans cette région que, chaque année durant une semaine en février, se tient le festival Procigar pour tout savoir sur le puro et ses plus grands producteurs. Et si vous traversez la province un dimanche, toujours en février, ne manquez pas le carnaval de La Vega : c’est le plus ancien du pays.

 

17h30 – Une seule route, la Panoramique

Il reste encore une heure et demi de trajet à parcourir. Par la route panoramique qui  trace son sillon à travers la cordillère septentrionale. Vous roulez depuis 20 minutes que, déjà, un arrêt s’impose à la Cumbre. Un monument a été érigé en mémoire des 3 sœurs Mirabal, assassinées à cet endroit en 1960 sur ordre du dictateur Trujillo. Elles sont à l’origine de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, célébrée chaque 25 novembre. La Cumbre, c’est aussi le site où l’on extrait un ambre d’une exceptionnelle qualité. Et les mines, peu profondes, peuvent se visiter. Laissez-vous porter par le rythme tranquille de la campagne dominicaine, au gré de hameaux, de vendeurs de fruits et légumes, de fleurs et d’artisanat le long de la route. 

  • L’ambre de la République dominicaine © AdobeStock
    L’ambre de la République dominicaine © AdobeStock

 

19h30 – Check-in au Casa Colonial Beach & Spa

Deux grilles ouvragées s’entrouvrent sur cette belle maison, telle la demeure d’une ancienne plantation. 50 clés pour ce membre des Small Luxury Hotels of The World. Le passé colonial se glisse en touche selon la chambre que vous aurez choisie : le bois sombre relève les crèmes des rideaux et des canapés, les tapis osent à peine couvrir le marbre italien, l’osier d’un siège répond à la langueur d’un ventilateur. Une certitude, le confort, partout. 

  • Casa Colonial Beach & Spa © Thiago Da Cunha
    Casa Colonial Beach & Spa © Thiago Da Cunha

 

Casa Colonial Beach & Spa
Puerto Plata 57000, République Dominicaine
Site web
 

20h – Dîner au Lucia

Dîner à  la table du Lucia. On soupire d’aise dans cet espace baigné de lumière, à l’apaisante sobriété. Le restaurant s’avoue bistronomique pour une cuisine fusion, locavore et bio, titillée par les saveurs françaises mais bien marquée couleur caraïbe. Côté vins, la carte s’éparpille au gré des cépages du monde. 

  • Casa Colonial Beach & Spa © Thiago Da Cunha
    Casa Colonial Beach & Spa © Thiago Da Cunha

 

Jour 10 – Puerto Plata


10h – Chiller entre piscine et océan

Soufflez un peu et profitez des infrastructures de l’hôtel après un petit déjeuner sur la terrasse du restaurant Veranda, face à l’océan. Un parfum léger, celui d’une orchidée, le murmure d’une fontaine : jouxtant le lobby, ce jardin, petit havre de paix. La piscine à débordement s’est réfugiée sur un toit ; les transats vous tendent leurs coussins, les jacuzzis – il y en a quatre – leur douce température. La plage ? Elle est juste à vos pieds. Un déjeuner léger, de quoi s’ébrouer cette après-midi.

 

15h – Visiter Puerto Plata

Puerto Plata n’est qu’à quinze minutes en voiture de votre retraite. Un port d’argent, la traduction de son nom, qui a conservé un certain cachet : de jolies maisons de style victorien valsent autour de la place de l’Indépendance ; une église oppose son éclatante blancheur à l’incandescence de la caserne des pompiers. Un malecón forcément. Pour l’histoire, on passe au musée de l’art taïno, lové dans une maison typique. Surtout, on visite le fort Saint Philippe et son petit musée militaire. Sous couvert de culture, au musée de l’ambre, vous craquerez peut-être pour un bijou. Pour la vue sur la baie et la ville, on grimpe — en téléphérique — les huit cents mètres de la colline Isabel de Torres. Une statue de christ rédempteur de seize mètres de haut et un parc national qui s’égare entre forêt tropicale et jardin botanique

  • Puerto Palta © République Dominicaine
    Puerto Palta © OT République Dominicaine


Le conseil en plus ? Puerto Plata aussi fait son carnaval chaque dimanche de février

À deux pas de là, quelques barques colorées doucement balancées : la plage de Punta Rucia, vaut bien un arrêt baignade.

Jour 11 – Là où tout a commencé


7 h – Comme une impression de bout du monde

Départ dès potron-minet pour la plus longue journée de votre séjour, mais non la plus fatigante. La plus singulière peut-être, pour explorer une région encore peu développée. Une heure d’une jolie route et voici que paraît le port du débarquement de Luperón, du nom d’un général devenu président de la République. La bourgade a eu son heure de gloire, en 1959, lorsqu’un groupuscule de guérilleros accosta dans sa rade, prêts à lutter contre la dictature de Trujillo. Encore un village aux maisons victoriennes apprécié pour son calme et ses eaux poissonneuses. En reprenant la route principale, on arrive à La Isabela, fondée en 1493 par Christophe Colomb. Certes, il faut faire assaut d’imagination pour voir, dans les quelques ruines de la cité originelle – divisée entre place forte et zone civile – le siège de l’administration coloniale créé par le navigateur ! Mais il est émouvant de s’imaginer que fut célébrée ici la première messe du Nouveau Monde, en 1494. Un petit musée expose les objets trouvés lors de fouilles. À Estero Hondo, quelques maisonnettes jouent les villages. A deux pas de là, des barques colorées doucement balancées : la plage de Punta Rucia, vaut bien un arrêt baignade.

  • Punta Rucia © OT République Dominicaine
    Punta Rucia © OT République Dominicaine


Le conseil en plus ? Le lagon d’Estero Hondo abrite la plus grande colonie de lamantins de la Caraïbe. Il est possible de partir à leur rencontre dans le sanctuaire qui leur est dédié.

Le relief change peu à peu. Des cactus lèvent au ciel leurs bras piquants, la mer surgit, et avec elle, une drôle de protubérance à deux bosses : El Morro, promontoire rocheux classé parc national, surveille le port de Montecristi. On part à l’assaut de son dos pour jouir de ce double panorama : marais salants, plage et océan. On se faufile en barque dans ces chenaux bordés de mangroves, véritables viviers à vivaneaux. Discrète aujourd’hui, la petite ville connut son heure de gloire : au XIXe siècle, le port grouillait de navires chargés de denrées agricoles en partance pour le Vieux Continent. Un petit musée pour rappeler le pacte signé par Máximo Gómez et José Martí, héros de l’indépendance cubaine, stipulant l’aide dominicaine à l’île voisine, une photo souvenir de l’horloge, reproduction simplifiée de la Tour Eiffel : oui, c’est bien le célèbre ingénieur qui l’a fabriquée ! Aujourd’hui, les vaisseaux ont fait place à de rutilants bateaux de pêche au gros. 

  • El Morro © OT République Dominicaine
    El Morro © OT République Dominicaine


Le conseil en plus ? Plongeurs avertis, à votre stab ! Montecristi compte des dizaines d’épaves de l'armada espagnole. Juste masque palme et tubas ? Les fonds autour des îlots de Siete Hermanos se révèlent riches en poissons !


Jour 11 – Cabarete, la Mecque de la glisse
 

10 h – Sea, sun et surf

En une demi-heure vous voici à Sosua et son insolite histoire. Elle abrite en effet une importante communauté de descendants d'Européens fuyant le nazisme dans les années 1940 qui dopa rapidement l’économie du village. On y trouve, flanquée d’un petit musée, l’une des rares synagogues de l’île, où le sabbat est célébré… un vendredi sur deux. Sosua est surtout l’antichambre de Cabaretel’emblématique Mecque de la glisse. Surf, planche à voile, kite surf et désormais paddle, à chaque plage sa spécialité et son expertise comme Kitebeach où se pressent les débutants, abandonnant aux riders experts celle d’Encuentro.

  • Cabarete © OT République Dominicaine
    Cabarete © OT République Dominicaine


Jour 12 et 13 — Repos à l’hôtel

Votre séjour s’achève bientôt. Vous aurez parcouru une grande partie du pays, découvert de nombreux parcs nationaux, admiré des paysages ô combien diversifiés, côtoyé un peu de l’âme dominicaine à travers ses campagnes, le long de ses routes, lors d’une soirée enfiévrée. Vous avez bien mérité de chiller les deux derniers jours, pour peaufiner votre bronzage,  vous relaxer d’un massage au spa. Plutôt hyperactif ? Vous pouvez encore parfaire votre roller en surf ou, pour ceux qui ne se séparent jamais de leurs clubs, tester le golf 18 trous sur la falaise de Playa Grande. Des fairways généreux un terrain relativement plat, ce n’est certes pas le plus exigeant des parcours, même s’il a été conçu par Robert Trent Jones mais il convient même aux débutants.

 

Jour 14 — Vol retour depuis l’aéroport international Las Americas à Saint-Domingue

Pratique

Les incontournables de la destination, et bien d'autres découvertes, sont à retrouver sur godominicanrepublic.com

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