Notre avis sur White Sand : le plus bel éco-resort de Zanzibar

À 6 degrés au sud de l’équateur, Zanzibar déroule ses rivages entre lagon turquoise et sable blanc. Sur Unguja, principale île de l’archipel, le White Sand Villas & Spa incarne une vision engagée de l’hospitalité. Maison de famille devenue unique Relais & Châteaux de l’île, cet Éden africain prouve qu’il est possible de conjuguer luxe, conscience écologique et authenticité. Et offrir, au passage, ce que Zanzibar a de meilleur.

Le pitch ?

« Peut-être irai-je un jour à Zanzibar », écrivait Rimbaud en 1887. Il aurait sans doute posé ses valises à Pajé, où la famille Niznik a donné vie à un refuge d’exception : quinze villas avec piscine privée, bordées par un ruban de sable blanc et les eaux cristallines de l’océan Indien. Un lieu à part, à la fois intime, engagé et profondément zanzibarite, où l’on goûte un luxe éthique au plus près de la nature.

Comment est l’hôtel ?

Depuis l’aéroport de Stone Town, il faut un peu moins d’une heure pour rejoindre Pajé sur la côte sud-est de l’île. La route tranquille serpente entre villages poussiéreux et forêt de manguiers. Et puis soudain, caché derrière un rideau de filaos, surgit le White Sand Villas & Spa. En 2014, la famille Niznik, passionnée de kitesurf, tombe sous le charme de ce lieu après avoir écumé les meilleurs spots de la planète. Vent constant, lagon infini, plage immaculée : tout y est. Ils acquièrent un terrain pour y bâtir une maison de vacances. Le père, ingénieur, dessine chaque détail, crée une menuiserie, forme les artisans locaux et réutilise le bois du site pour façonner les structures, meubles et cadres de lit. Peu à peu, le projet prend de l’ampleur : un éco-resort voit le jour, niché dans un jardin tropical où sont replantées les essences locales : baobabs, manguiers, herbes aromatiques, potager... et parfois, des singes tapis dans les feuillages.

Aujourd’hui, le White Sand accueille ses hôtes dans quinze villas luxueuses, dont sept totalement autonomes en énergie. Une véritable prouesse vu l’isolement du lieu. Côté activités, l’hôtel 5 étoiles à Zanzibar coche toutes les cases du resort au soleil bien pensé, aussi plaisant en couple qu’en famille : spa dans la végétation, grande piscine (avec pataugeoire), cours de yoga en plein air et salle de jeux pour les (rares) jours de pluie. Des vélos sont à disposition pour explorer les environs ou rejoindre Pajé, et aller siroter un golden latte sous le grand manguier de Mr Kahawa, QG bohème des kitesurfeurs et digital nomades.

Comment est la table ?

À l’image du lieu : généreuse, métissée, parfumée. Le restaurant sur le lagon accueille les repas en plein air face à un spectacle hypnotique. A Zanzibar, les marées sculptent le paysage, transformant sans cesse les couleurs de l’océan. Les teintes : jade, turquoise, argent, gris… sont irréelles. Sur le sable les femmes en kangas colorés croisent les Massaïs drapés de perles. Au loin les voiles des kitesurfs découpent le ciel. Le soir venu, on dîne dans le restaurant principal, au bord de la piscine, sur le rooftop bercé par une brise légère ou même sur la plage avec musique live, danses et feu de camp joyeux. Dans l’assiette, une cuisine swahilie délicate, reflet de l’âme de Zanzibar et de la Tanzanie, portée par les influences croisées de l’Afrique, de l’Inde et du monde arabe. Fruits de mer, poissons frais, curry parfumés, samossas croustillants et riz pilau sont réinterprétés avec finesse par le chef local formé aux techniques occidentales.

Comment sont les villas ?

Pensées comme de véritables maisons de vacances, les villas privées sont nichées dans un jardin tropical luxuriant, chacune accessible par son propre portail. Elles s’étendent sur 1 500 m² de terrain offrant espace, intimité et cette sensation privilégiée d’être seul au monde. On peut y séjourner en solo, en couple ou en famille, dans des configurations d’une, deux ou cinq chambres.

Chaque villa se compose de deux pavillons distincts : l’un réservé à l’espace nuit, l’autre dédié à la vie à ciel ouvert. Côté nuit : une chambre spacieuse avec lit king size, dressing dissimulé derrière d’imposantes portes en bois ancien, salle de bains épurée avec double vasque, douche à l’italienne et baignoire extérieure lovée dans une alcôve à l’abri des regards.

Le second pavillon, ouvert sur le jardin, accueille un salon et une salle à manger prolongés par une vaste terrasse avec hamacs, ainsi qu’une piscine privée éclairée de leds à la nuit tombée, dissimulée dans la végétation.

La décoration mêle le raffinement des établissements Relais & Châteaux à des touches artisanales locales : masques africains, pierres de corail, fibres tressées, calebasses chinées chez des antiquaires de Stone Town. Le mobilier, sculpté dans des essences de mtembé ou de mtondoro, les bois locaux, a été fabriqué sur place dans la menuiserie du resort.

Chaque villa bénéficie des services attentifs d’un butler dédié. Le soir, au retour du dîner, de délicates attentions vous attendent sur l’oreiller : panier tressé, savon parfumé ou sachet d’épices locales, autant d’attentions discrètes témoignant de l’hospitalité zanzibarite.

La villa à réserver ?

L’une des villas en bord de plage, bien sûr. Avec accès direct au sable, rooftop privé pour admirer l’océan au coucher du soleil et la possibilité d’y organiser un dîner ou un petit déjeuner en tête-à-tête.

Ce qui fait la différence ?

Ce qui rend le White Sand si unique, c’est aussi son lien organique avec le kitesurf. Ici, les conditions sont idéales : vent régulier, eaux chaudes et peu profondes, lagon abrité des vagues par une barrière de corail à un kilomètre du rivage. Et surtout, de l’espace : un luxe rare, loin des spots saturés. Le resort propose un encadrement haut de gamme avec un instructeur par élève, des assistants pour préparer les ailes, du matériel dernier cri renouvelé chaque année, une sécurité maximale, et des professeurs polyglottes. Le kitesurf, version cinq étoiles.

Les 5 choses que l’on a aimées au White Sand

La situation idéale : paisible, préservé, posé sur l’une des plus belles plages de Zanzibar.
Un projet sincère : conçu avec respect pour l’environnement et les communautés locales, le lieu allie vision durable et engagement humain.
L’art de l’accueil à la zanzibarite : discret, attentionné, toujours souriant. Ici, on vit pole pole : doucement, tranquillement.
Une croisière en ngalawa : naviguer sur le lagon à bord d’un voilier traditionnel, avec transats et rafraîchissements.
Le sans-faute : des villas à la restauration, en passant par les attentions sur-mesure : tout est fluide, élégant, maîtrisé, avec une vraie générosité de service.