Notre avis sur Yndo : un hôtel très particulier à Bordeaux

Le pitch | Le design mène le jeu

Dans le paysage feutré de l’hôtellerie de luxe bordelaise, l’Yndo fait figure de trublion. Ce 5 étoiles à Bordeaux, installé dans un hôtel particulier du XIXe siècle, à deux pas de la place Gambetta et du Jardin Public, affiche une déco ultra pointue où les plus grands designers tiennent le haut du pavé.

Dès le seuil franchi, on comprend que l’on va vivre ici une expérience singulière. Mais ce n’est pas tout : ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Agnès Guiot du Doignon, la propriétaire, a inauguré huit nouvelles chambres dont trois suites dans un ancien atelier d’ébénisterie ouvrant sur la cour intérieure de l’hôtel. Un prolongement fidèle à l’ADN singulier de l’Yndo, l’un des plus beaux hôtels design à Bordeaux. 

Comment est l’hôtel ? 

Férue d’art et de design, Agnès Guiot du Doignon a chiné avec un flair rare des pièces emblématiques, réinventant l’hôtellerie en restant fidèle à l’esprit des lieux. Dans les parties communes on retrouve tous les codes des élégants hôtels particuliers du XIXe : moulures, impressionnante hauteur sous plafond, parquet Point de Hongrie, cheminées de marbre surmontées de miroirs…

Ces éléments classiques offrent un contraste réussi, s’accordant à merveille avec les fauteuils Hubert Le Gall, les tapis Marcel Wanders, les luminaires Tom Dixon, les lits des Frères Campana (dont celui à baldaquin de raphia de l’une des chambres du 2e étage), le mobilier Damien Langlois ou Christophe Delcourt, les canapés Edra, les meubles en bois Wewood... Dans le même esprit, dans les huit nouvelles chambres, où l’uniformité n’a pas sa place, le mobilier au design affirmé s’expose avec panache. Toujours en quête d’excellence, Agnès met ici à l’honneur de nouveaux talents : William Guillon, artiste explorant les nuances du bronze jusqu’à un alliage rare, le bronze blanc ; Papier à êtres, avec ses sculptures lumineuses en papier de lin immaculé ; Sylvain Massicot, dont le mobilier en bois distille une élégance épurée.

Comment sont les chambres ?  Singulières, raffinées, pleines d’audace

Les huit nouvelles chambres, disposées autour de la cour arborée, sont toutes uniques, mettant en avant des pièces uniques, de véritables œuvres d’art, à l’instar de l’incroyable banc en bronze coulé de William Guillon dans la chambre n°7, la tête de lit arrondie signée Design&Matières dans l’intime chambre n°2, ou encore les chaises enrubannées aux teintes vibrantes, imaginées par Rebecca Fabulatrice, qui ponctuent les espaces.

Quant aux salles de bain habillées par Florim, dotées de baignoire et de douche à l’italienne, elles sont à la hauteur de nos attentes dans un tel lieu ! Enfin, on adore l’ambiance olfactive créée spécialement par Cécile Domenech de Cécile in Paris.

La(es) chambre(s) à réserver

Dans la partie « historique », la suite n°14 avec sa vaste salle de bains de marbre blanc et la 24 au dernier étage avec sa charpente apparente et sa baignoire pour deux. Dans la nouvelle « aile », la n° 4 avec son incroyable papier en paille de noyer et sa baignoire immense derrière le lit. Ou encore la n° 7 avec le mobilier en bronze de William Guillon.

5 choses que l’on a aimées à l’hôtel Yndo, hôtel design à Bordeaux

• La situation privilégiée dans Bordeaux.
• L’esprit « hôtel-galerie » de l’Yndo grâce au travail pointu des artistes choisis par Agnès.
• Les vélos mis à la disposition des hôtes pour sillonner visiter Bordeaux en trois jours.
• Le calme absolu du lieu et la terrasse dominant la cour arborée pour prendre un verre ou un repas.
• La possibilité de filer sur la presqu’île du Cap Ferret dans le village de pêcheurs de Piraillan passer quelques jours dans la cabane Yndo.