Quels sont les meilleurs restaurants 1 étoile Michelin à Paris ?

1. L’Arôme, restaurant 1 étoile à Paris 8e

Envie d’un repas qui vous laissera un souvenir mémorable ? Alors l’Arôme est pour vous ! Cet établissement discret est pourtant bien connu des gourmets. La salle élégante s’habille de beige et de tons mordorées, elle est dotée d’une cuisine ouverte. On y découvre la carte de Thomas Boullault chef et propriétaire des lieux. Ce dernier, ex-George V, Seize, Royal Monceau, a obtenu, à seulement 28 ans, une étoile en 2009. Rien d’étonnant quand on se penche sur la carte où les plats allient tradition et créativité, en accord avec les saisons : rémoulade de tourteau au curry, lasagne de langoustines, tartare de bar à la bergamote, quasi de veau doré au sautoir, lièvre à la royale… signalons au passage que le chef est le fondateur de l’Association du Lièvre à la Royale, dédiée à la célébration et à la transmission de ce plat emblématique de la gastronomie française, à travers notamment le Championnat du monde du Lièvre à la Royale.

Et, pour terminer le soufflé au citron niçois est particulièrement bienvenu. Ajoutez à cela une ambiance chaleureuse que l’on doit à Thomas qui se déclare joliment « le dernier aubergiste de Paris », et l’on termine son repas dans l’un des meilleurs restaurants 1 étoiles de Paris.

L’Arôme
3, rue Saint-Philippe du Roule, 75008 Paris
larome-paris.com

2. Le Galanga, proche des Champs-Élysées

Déjà, on aime la déco du restaurant de Paris intimiste de l’hôtel Monsieur George, signée Anoushka Hempel, la papesse britannique de la déco, qui se pare de vert, du sol en zelliges aux velours des banquettes et fauteuils. Éclairage soigné, petites tables bien séparées tout est réuni pour une ambiance feutrée, un des côtés étant occupé par une baie vitrée ouvrant sur une terrasse verdoyante. Voilà le cadre rêvé où le jeune chef Thomas Danigo, titulaire à juste 32 ans d’une étoile depuis l’édition 2024 du guide Michelin, dévoile ses assiettes. Fort de ses expériences : 7 ans au restaurant étoilé Laurent, puis au « Sergent Recruteur », il imagine le soir deux menus dégustation, l’un en 5 services, l’autre en 7, appétits d’oiseau passez votre chemin !

« J’essaie de raconter des expériences personnelles à travers la cuisine. Les souvenirs de mon enfance se mêlent à mes voyages et mes rencontres », souligne le chef. Tout commence par une farandole d’amuses-bouches de haute volée puis place à des plats aussi originaux que travaillés dans le détail tels l’oignon de Roscoff confit enhardi d’une ventrèche de thon fumé, le poireau brûle, le shitaké de Saint-Jacques et truffe noire ou encore la canette de Challans grillée… sans oublier des desserts raffinés, là encore signés du chef de ce restaurant 1 étoile à Paris. On l’aura compris les assiettes de Thomas sont harmonieuses et ciselées au petit point, un régal de A à Z ! A tant de bienfaits on ajoute un service professionnel, attentif mais nullement guindé, bien joué.

Le Galanga
17, rue Washington 75008 Paris
monsieurgeorge.com
du mardi au samedi de 19h à 21h30

3. Le PUR, place Vendôme

Le restaurant du Park Hyatt Paris-Vendôme a été entièrement revu sous la double direction de Jean-François Rouquette, le chef étoilé qui règne sur le PUR depuis 2006 et de l’architecte Hugo Toro. Ensemble, ils ont dessiné le lieu tel un appartement parisien. « Hugo dessine tout et prête une attention aux détails de la même manière qu’un chef cuisinier étoilé. Du rond de serviette, à la patine des chaises (…) Hugo a su composer un projet de restaurant idéal, en harmonie parfaite avec ma cuisine et mon identité », souligne Jean- François Rouquette. Démonstration sur place : après avoir longé un couloir comme dans un appartement classique, on pénètre dans le restaurant réparti en différents espaces ayant chacun leur identité et qui nous fait voyager du Japon au Mexique. La bibliothèque, où l’on retrouve une collection de beaux livres d’art et de voyage, le Jardin d’hiver, un salon privé éclairé de lustres Murano, la très longue cheminée, les canapés en dégradé de brun et la lumière travaillée confortent l’esprit intimiste du lieu : une réussite.

Dans l’assiette, les créations du chef accompagné d’Ai Okabayashi, son adjointe, n’ont pas fini de nous émerveiller et évoluent au fil des saisons. On citera la variation d’asperges vertes de Provence et blanches des Landes, l’originalité des ormeaux de pleine mer marinés accompagnés d’un flan marin aux algues, le boeuf « japwagyu » boucané aux sarments de vigne… Enfin ne pas manquer l’étonnant plateau de fromage avec du bleu de chèvre. La soirée se termine en beauté avec une des créations de la cheffe pâtissière Narae Kim, élue « Pâtissière de l’Année 2024 Gault & Millau ». Le plus ? L’enthousiasme communicatif du chef quand il parle de son restaurant !

Le PUR
5, rue de la Paix 75002 Paris
paris-restaurant-pur.fr
du mardi au samedi de 19h45 à 22h30

4. Le Don Juan II, croisière 1 étoile Michelin à Paris

La Seine bordée d’emblématiques monuments est considérée comme la plus belle avenue de Paris. Alors il est temps d’embarquer pour un dîner-navigation de 2h30 sur le Don Juan II, récompensé d’une étoile au Guide Michelin depuis 2022 et de 4 Toques par le Gault&Millau 2024. Le chef Frédéric Anton, désigné par le Gault&Millau comme Chef Cuisinier de l’année 2025, nous donne rendez-vous avec une gastronomie de haut vol, jetant ainsi aux orties les idées reçues sur les croisières fluviales… Dès l’embarquement le champagne est servi sur le pont faisant de ces premiers instants de navigation un pur moment de bonheur. Ce premier émerveillement passé on descend à la salle à manger, écrin luxueux qui affiche une ambiance Art Déco carrossé de bois exotique et de tissus Maison Pierre Frey où les arts de la table sont mis en avant : nappes blanches, argenteries, cristal.

Dans l’assiette ce n’est que profusion de plats raffinés : le homard parfumé à la vanille ouvre le bal avec un zéphyr de pomme Granny Smith qui réveille les papilles. Puis viennent les asperges vertes, travaillées en mousse et accompagnant un flan d’oignon nouveau subtilement relevé de muscade. La raviole de langoustine au parmesan, plat signature, joue sur la finesse des textures, avant de laisser place à un suprême de volaille jaune aux morilles à la crème. Un verre de blanc de Bourgogne ou de Graves accompagne à merveille les premières assiettes, tout en rondeur et en fraîcheur, tandis qu’un rouge bordelais plus classique soutient la gourmandise de la volaille. Les réjouissances se terminent par un soufflé chaud au chocolat Valrhona 60%, avec une crème glacée à la pistache d’Iran avant de jeter un dernier coup d’œil à la Tour Eiffel en face de laquelle le Don Juan II revient accoster.

Le Don Juan II
5, port Debilly 75016 Paris
donjuan2.yachtsdeparis.fr
du mardi au samedi de 19h45 à 23h

5. Le Baudelaire

Il a beau être très discret le restaurant le Baudelaire de l’hôtel 5 étoiles Le Burgundy, il affiche 1 étoile Michelin à son fronton depuis 2011 ! D’emblée, on a adoré son décor feutré et son ambiance ultra-cosy et on note un premier bon point : les tables sont bien espacées permettant une vraie conversation ! La carte du chef Mylo Levin met en avant une cuisine gastronomique et responsable que l’on découvre au travers de trois menus en 3, 5 et 7 plats où les produits de saison jouent les stars. L’occasion de se régaler d’asperges coupées en petits dés relevées de cédrat et de caviar, juste avant de piocher dans un filet de turbot cuit à la perfection accompagné de fèves et de coques ou encore de (re)découvrir avec plaisir un plat très classique, souvent négligé : les ris de veau aux morilles. De telles agapes ne sauraient se conclure sans un dessert aussi original que divin. Le chef pâtissier, Léandre Vivier, sait surprendre les plus avertis des gastronomes avec son gâteau au café et chaï accompagné d’une glace café chaï ou encore un sublime gâteau à la pomme caramélisée qui s’acoquine avec une très originale glace au cidre. Un restaurant 1 étoiles à Paris d’une grande constance.

Le Baudelaire
6/8, rue Duphot, 75001 Paris
lebaudelaire.com
du mardi au samedi inclus de 19h à 21h

6. L’Écrin, place de la Concorde

Allons nous encore chanter les bienfaits du Crillon ? Oui, et cette fois rendez-vous à l’Écrin, sa table gastronomique étoilée… Dans un décor à l’élégance feutré où les murs s’habillent de hauts miroirs et de tons de beige et où les tables sont espacées, on est accueilli avec gentillesse et simplicité : la vraie classe, par Xavier Thuizat. Ce dernier a cumulé les distinctions en 2023 : Meilleur Sommelier de France et Meilleur Ouvrier de France. Il est donc fortement conseillé de l’écouter dans le choix de la boisson - sélection de vins et de sakés. On embarque pour une expérience culinaire remarquable à travers un menu en 5 ou 7 séquences élaboré par le chef exécutif Boris Campanella et le chef pâtissier Matthieu Carlin. Nous avons jeté notre dévolu sur le menu où les 5 plats (que l’on choisit parmi une liste plus longue et variée), d’une subtilité extrême n’ont cessé de nous étonner.

Du canard de Challans mariné 48h au gingembre et miel au soufflé au fruits de la passion en passant par l’anguille et fèves de Provence, le filet de Saint-Pierre cuit à la perfection évidemment, agrémenté de caviar et d’un sabayon au champagne, raifort et citron, tout était parfait. Détail d’importance : il est possible de découvrir des combinaisons sans alcool. Du thé vert « UJI » Ujien Gotas de Kyoto aux cafés Grand Cru Geisha de Panama en passant par le remarquable Vermouth de Matthias Giroud pour l’Alchimiste, ces accords offrent des saveurs délicieuses et innovantes.

L’Écrin
10, place de la Concorde, 75008 Paris
rosewoodhotels.com/l-ecrin