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Mathieu BelayMathieu Belay, Le mercredi 23 juillet 2014
New York
The Library Bar at The Nomad Hotel / Benoit Linero
Night-life

The City That Never Sleeps. Si on l’attribue parfois à Tokyo, Londres ou Berlin, c’est bien à New York, la seule et unique, que ce surnom a été donné originellement. Car une ville qui a été depuis la nuit de temps synonyme de nuits de débauche, qui a abrité des milliers de speakeasies pendant la Prohibition, qui fut l’hôte des plus célèbres clubs de jazz au monde et qui a donné au monde des clubs aussi légendaires que le Studio 54, le LimeLight, le Twilo ou le Paradise Garage, ne peut que faire rêver les noctambules de tout poil. Sans même parler de l’influence proéminente de New York sur des dizaines de courants musicaux. Que cela soit la house music, le hip-hop, le garage, le rock, le punk ou le jazz-fusion, la ville a joué un rôle moteur dans le développement de ces musiques et leur popularisation à travers le monde. 

Pourtant sous l’effet conjugué d’une reprise de contrôle des autorités sur le monde de la nuit et de la gentrification galopante de la ville, le monde de la nuit a bien changé depuis l’âge d’or des années 1980. Il est devenu virtuellement impossible d’entrer dans un club digne de ce nom sans être sur une liste ou a minima accompagné d’une cohorte de demoiselles débridées ou se laisser aller à l’achat d’une bouteille de Grey Goose ou deux. 

Mais rassurez-vous, la nuit à Manhattan n’est pas morte : quelques clubs subsistent, les lieux inspirés des speakeasies d’autrefois se multiplient, les rooftops branchés font le paradis des New Yorkais comme des touristes et les bars d’hôtels sont plus que jamais au centre de l’attention. Et pour retrouver un peu de folie – et gagner en décibels – pas d’inquiétudes – il n’y à qu’à travers l’East River direction Brooklyn et les quatiers de Williamsburg, Bushwick, Bed-Stuy ... nouveaux eldorados des fêtards. 

Tour d’horizon du meilleur de la nuit new-yorkaise.

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