Notre itinéraire sur la route des vins de Bordeaux

Parmi les douze « Great Wine Capitals » du monde, Bordeaux est la porte d’entrée du vignoble le plus célèbre sur terre et l’épicentre d’un certain Mondovino aux six régions viticoles réputées et autres grands crus classés. Un condensé symbolique de l’Histoire du vin avec ses codes, ses commanderies ses rites, ses fêtes. Comme l’incontournable et populaire « Bordeaux fête le vin », qui se déroule chaque année fin juin (19-22 juin 2025). En toutes saisons et en trois jours (ou plus), direction Bordeaux et la route des vins de Bordeaux à travers les vignobles de Graves, Pessac-léognan et Sauternes pour une échappée œnophile.

Jour 1 - Bordeaux, place to wine

Matin - Poser ses valises à la Villa Foch ou au Mondrian

Bordeaux regorge de beaux et nouveaux hôtels, historiques, contemporains, classiques, branchés, et parfois liés au monde du vin. Près de la Place des Quinconces se cache le bel hôtel (particulier) Villas Foch : un 5 étoiles chic esprit boutique-hôtel, 20 chambres et suites avec moulures et parquet, certaines donnant sur les pierres du patrimoine bordelais et d’autres mansardées.

Tout est à deux pas, mais au calme avec le luxe suprême d’un spa niché dans une cave voûtée, piscine style bain romain, pierres de taille et mosaïque. Le bar à cocktail et à vins (les propriétaires sont des amateurs éclairés) complète le propos près de la cheminée. Cette adresse raffinée et intimiste propose aussi des visites exclusives au Château de Ferrand, un Grand Cru Classé de Saint-Emilion connu pour sa collection d’art brut. Autre option : le Mondrian, ouvert fin 2023 dans une ancienne maison de négoce du Cours du Médoc (à partir de 231 euros la nuit, 81 Cours du Médoc). L’imposante et élégante façade historique en enfilade cache un intérieur contemporain signé Philippe Starck. 97 chambres et suites habillées de bois et de cuir, un spa avec une belle piscine intérieure et des soins exclusifs, notamment par le maître de la madérothérapie, sont complétés par un restaurant japonais avec le chef Masaharu Morimoto aux manettes.

Villa Foch
Prix à partir de 232 euros la nuit
25 Cours du Maréchal Foch, 33000 Bordeaux

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11 h — Découvrir la Cité du Vin

Figure de proue de la skyline bordelaise, la Cité du Vin, inaugurée en 2016, constitue une parfaite introduction à la route des vins de Bordeaux même si le lieu propose un voyage initiatique à travers tous les vignobles et les cultures viticoles du monde. L’exposition permanente propose une immersion didactique et immersive dans le monde du vin, sa fabrication, ses terroirs, son Histoire.

Le parcours Via Sensoria (d’avril à novembre) innove avec une expérience inédite autour des 5 sens et une dégustation de vins au rythme des saisons. Et dès fin mars, l’exposition temporaire annuelle explorera l’univers de Michel Joly, photographe bourguignon et œnophile. Des ateliers, dont le Bordeaux 360°, des afterworks et des conférences complètent le programme dense de cette Cité du Vin qui se réinvente sans cesse. Et on finit dans le ciel avec une dégustation au bar panoramique avec vue sur Bordeaux, la Gironde, l’Entre-Deux-Mers et au-delà.

Visiter Bordeaux autrement : entre vin, art et patrimoine

Découvrir le vin autrement en l’associant à l’art, à la philosophie ou à la littérature ? C’est l’idée de l’agence de voyages œnotouristiques La Vie bonne qui propose des journées et séjours insolites autour du vin. Au fil d’une balade dans le Bordeaux historique, on déguste ainsi grands textes et grands vins pour une synergie inédite : Montaigne, Montesquieu, Mauriac et trois vins qui font écho aux mots en arpentant le Bordeaux Unesco. Un atelier « Art & Vin » autour des couleurs (du vin ou d’une peinture) est également proposé ainsi que des retraites de quelques jours, philosophiques, d’écriture, de dessin… dans différents châteaux et appellations le long de la route des vins de Bordeaux.

14 h — S’aventurer dans un chai urbain

Les Chais du Port de la Lune… Poétique, le nom fait rêver mais incarne une réalité très concrète : celle d’un chai urbain, un concept né dans les années 2000 à San Francisco, qui consiste à fabriquer du vin en pleine ville à partir de raisins collectés ailleurs. Laurent Bordes, œnologue, a commencé en 2017 en vinifiant dans son appartement au 2e étage, puis s’est installé dans un bunker à Bacalan et désormais dans d’anciens chais de négociant sur le Cours du Médoc.

Dans des tunnels souterrains, les barriques abritent des cuvées, souvent éphémères, élaborées à partir de raisins de Gironde, du Gers, de Limoux, de Gaillac, de Fronton, de Loire ou de Charente. Souffle, Canon, Trompette ou Décibel arborent des étiquettes signées d’artistes locaux et proposent une nouvelle approche du vin qui déconstruit les codes des appellations.

Adresses vinophiles

Il est l’heure de déguster ! Chez ComplanTerra, cave et bar à vins spécialisée dans les vins biologiques, biodynamiques et naturels, c’est sous le prisme de l’engagement environnemental que le cours de dégustation « 100% Bordeaux » se déroule. Dans une cave voûtée, cinq cuvées et domaines font parcourir Entre-Deux-Mers, Graves, Médoc et Saint-Emilion, en blanc, rouge et clairet.

Et donnent un aperçu du renouveau bordelais : 75 % du vignoble y est sous label environnemental et 24 % des surfaces sont en bio ou en conversion. Cette jolie adresse du quartier Saint-Paul propose aussi petits plats et grignotages. Un apéro chic ? Le Grand Hôtel Intercontinental est un classique dont on ne se lasse pas, tout comme des soirées Homard & Champagne du jeudi ou du Brunch au Champagne du dimanche. In the Moon for Champagne est le nom hivernal du splendide rooftop qui propose une superbe sélection de bulles (Barons de Rothschild notamment) assorties d’en-cas de haut vol.

En été, place au ciel étoilé et à une ambiance festive. Sur les toits de Bordeaux exactement. L’heure du diner ? Misons sur le bon goût (du Sud-ouest) et direction la Brasserie Bordelaise. Charcuteries de Louis Ospital, caviar Sturia, huîtres du Cap-Ferret, tartare, ris de veau et grillades jouent une partition très régionale. Et s’accompagnent d’une carte de plus de 700 vins qui fait la part belle aux crus locaux, avec une grande sélection de vins au verre.

Et pour un dernier verre avant de rentrer, le très intimiste bar Casa Bordeaux se niche au sein du discret Grand Hôtel Français. Grands spiritueux ou cocktails signatures ou sur mesure au menu avant une nouvelle journée d’exploration, en tram, vélo, bateau !

Jour 2 - En tram, direction Pessac-Léognan

10 h — Pessac-Léognan, œnotourisme entre ville et vignes

Au cœur de la métropole bordelaise, l’appellation Pessac-Léognan fait cohabiter châteaux prestigieux et urbanisme. L’université jouxte les crus classés et le tram mène aux vignobles ! Et pas n’importe lesquels : Haut-Brion, à Pessac, est ainsi le seul vin rouge de la rive gauche référencé comme Premier Cru au Classement de 1855 qui se focalise sur les vins rouges du Médoc et les vins liquoreux de Sauternes et Barsac. Un classement des vins de Graves a été établi en 1953 et compte 16 crus classés, tous en appellation Pessac-Léognan. Dans cette appellation prestigieuse, cohabitent « chais d’archi », comme au Château Carmes Haut-Brion où le chai futuriste a été imaginé par Starck, et chartreuses XVII ou XVIIIe. Une nuit dans celle du Château Le Pape peut faire ainsi suite à une « table privée » à Haut-Bailly, doté d’un chai végétalisé.

Autre option, un cours de cuisine suivi d’un déjeuner accords mets et vins ou d’un pique-nique british au Château Malartic-Lagaravière. Ou sinon tester l’accord raffiné sur le caviar au Château Larrivet Haut-Brion ou déguster le safran du Château Couhins.

Les plus œnophiles se laisseront tenter par l’expérience de l’assemblage lors d’un atelier B-Winemaker chez Pape-Clément. Et les plus sportifs fileront en trottinette découvrir quelques châteaux célèbres avant une dégustation bien méritée.

17 h — Nuit, spa et saveurs au château

Deux châteaux, deux « resorts », deux ambiances pour séjourner au cœur de l’appellation. A Martillac, les Sources de Caudalie s’affichent comme « le palace des vignes » : un lieu pionnier d’un œnotourisme de luxe au cœur du Château Smith Haut-Lafitte, où est née la success-story des cosmétiques Caudalie. Restaurant étoilé, Table du lavoir gourmande à souhait, chambres et suites réparties dans différents corps de bâtiments, la Bastide aux grands Crus, la Maison du Lièvre, la Grange aux bateaux ou l’Ile aux Oiseaux aux ambiances inspirées du Bassin d’Arcachon, de la forêt landaise ou d’ailleurs : les Sources de Caudalie content une histoire de famille et un voyage immobile. Un instant suspendu comme dans le sublime spa de vinothérapie…

Sources de Caudalie
Prix à partir de 234 euros la nuit
Smith Haut-Lafitte, 33650 Martillac

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A Léognan, le Château du même nom a été métamorphosé en 2023 en un magnifique hôtel 5 étoiles niché entre vignes et forêt. 47 chambres dans le château, des cabanes dans les arbres, un spa bucolique dans une yourte au milieu des bois, un restaurant bistronomique… sans oublier des balades à vélo (cargo pour les familles) ou à pied à la rencontre d’Emma, qui a construit au XIXe siècle la jolie chapelle du château par amour pour son défunt mari. Le romantisme est dans les vignes.

Château Léognan
Prix à partir de 95 euros la nuit
88 Chemin du Barp, 33850 Léognan

Voir les prix sur booking.comJusqu'à -25% sur cet hôtel avec le club yonder

Jour 3 - À vélo ou à pied, la route des Vins de Graves et Sauternes

11 h — Les belles Bulles Vertes

Lancée au printemps dernier, la première Route des Vins bas carbone est dans le Bordelais ! Sur la Route des Vins de Bordeaux en Graves et Sauternes précisément. De Bordeaux à Langon, au fil de la Garonne et du Ciron, cette route des vins couvre trois appellations – Graves, Pessac-Léognan Sauternes -, incarne la diversité des vins du Bordelais - rouge, blanc sec, liquoreux – et affiche son dynamisme œnotouristique. Dernière innovation : miser (encore plus) sur le slow tourisme et les mobilités douces, en proposant des « bulles vertes » au sein des domaines pour parcourir autrement les vignobles. En quelques mois, pas moins de 12 « Bulles vertes » ont éclos ! A Beautiran, les Domaines de la Parrhésia proposent une balade bucolique entre le Château Couloumey et le Château Le Tuquet, deux belles bâtisses un peu endormies qui reprennent vie grâce à de nouveaux propriétaires passionnés.

Si la guinguette estivale du Tuquet est courue, la promenade entre bois, vignes et clairière invite à une pause bucolique au cœur d’un écosystème préservé. Au Château Carbonnieux, un parcours pédestre entre vignes et forêt permet de découvrir ce Grand Cru Classé tandis qu’au Château Olivier, autre Grand Cru classé, on part sur « les traces du Prince Noir », au fil d’une épopée historique et de la biodiversité du domaine.

16 h — Golf, jeu de piste et accro-branche

Œnotourisme en famille ? Le Château Lusseau propose un parcours d’accrobranche avec tyrovigne et tyroskate pour s’enivrer de sensations au milieu des arbres. De retour au château, face au chai mais dans un arbre toujours - un beau cèdre bicentenaire -, place à une dégustation perchée, avec coucher de soleil sur la « Terrasse de Lusseau » pour déguster les vins de Bérengère.

Au Château Jouvente, dans les Graves toujours, c’est un jeu de pistes qui attend les plus jeunes (de Pâques à octobre) pour découvrir de façon ludique vignes, cuvier et chai, et les plus grands feront, en été, l’expérience d’une dégustations vins et sorbets. Connu comme « le golf des vignerons », le Golf du Sauternais invite à aller taper la balle en bonne compagnie et à séjourner dans l’un des écolodges posés sur l’eau avec jacuzzi ou bain nordique privé. Objectif : profiter de la quiétude des lieux et savourer les crus locaux les pieds dans l’eau.

Ecolodge Golf du Sauternais
Prix à partir de 120 euros la nuit
1962 Route de Bruhon, 33210 Saint-Pardon-de-Conques

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Jour 4 - En bateau, les vignes et la Garonne

La Garonne devenue Gironde berce l’Histoire des vins de Bordeaux. Du temps d’Aliénor, des gabarres venues de Dordogne, des expéditions vers l’Angleterre et jusqu’aux croisières œnophiles d’aujourd’hui en passant par les surfeurs de mascaret à admirer depuis certains domaines de bord de fleuve.

10 h — Château Portets, patrimoine et escape game

Aux portes de Bordeaux, le petit village portuaire de Portets, très actif jusqu’au XVIIIe siècle, incarne cette longue histoire fluviale et viticole, portée notamment par le Château de Portets. Ce domaine des Graves, à découvrir le long de notre itinéraire sur la route des vins de Bordeaux, affiche son architecture remarquable et son Histoire prestigieuse, Napoléon Ier s’y est arrêté en 1808. Aujourd’hui, la propriété familiale se visite justement sur le thème « Un port sur la vigne » mais aussi version « Fins gourmets » ou au fil d’un escape game convivial.

14 h — Château de Cérons, sur les pas de Gabriel

Nichée au cœur des Graves, se cache la discrète appellation Cérons et ses vins doux subtils et élégants. Élégant comme le Château de Cérons, une propriété familiale tenue avec passion par Caroline et Xavier Perromat. La magnifique chartreuse XVIIe, baignée par le fleuve et la lumière, est entourée de 30 hectares de vignes et invite le visiteur à une halte hors du temps. Le temps d’une sieste dans une douelle à l’ombre des platanes centenaires, d’un pique-nique en quatre couleurs (comme les vins du domaine) ou d’un déjeuner gourmand à la rôtisserie.

Hors ou plutôt au fil du temps, la nouvelle balade contée et onirique « Gabriel et la goutte d’eau », sacré Best of Wine Tourism Or 2025, invite, dans le vieux chai à barriques, à remonter le cours du temps et du fleuve depuis les Pyrénées et jusqu’au verre (de vin). Les amateurs de nature iront se balader sur la Presqu’Ile de Cérons, un havre de biodiversité qui reprend vie et les autres dégusteront une Quille ou un Coucher de soleil…

20 h — La Maison Darroze, une institution à (re)découvrir

En poussant jusqu’à Langon, il est une adresse incontournable qui mérite le détour et même un diner lors de notre itinéraire sur la route des vins de Bordeaux. La Maison Darroze y perpétue savoir-faire culinaire et sens de l’accueil : l’hôtel proche de Bordeaux a fait peau neuve et le restaurant, qui a fait le choix de délaisser les étoiles, est une ode aux saveurs du sud-ouest et aux vins locaux – le livre de cave est très épais et les conseils du sommelier très avisés ! 

Et la Villa Darroze, avec piscine et jacuzzi, invite à une parenthèse en famille ou entre amis dans les vignes du Sauternais.

Maison Darroze
Prix à partir de 75 euros la nuit
95 Cours du Général Leclerc, 33210 Langon

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Jour 5 — Se poser dans le Sauternais

Né des brumes d’une rivière, le Ciron, et des caprices d’un champignon, botrytis cinerea, le Sauternes est un de ces miracles de la nature, une éloge de la lenteur, du hasard et du terroir. Ce terroir justement se parcourt au gré de petites routes sinueuses et d’un panorama de vignes ondulées et de jolis châteaux, aux noms prestigieux ou plus confidentiels.

10 h — Mystères et diversité du Sauternes

Au-delà du grand Yquem, seul et unique Premier Cru supérieur des vins blancs liquoreux dans le classement de 1855 (qui compte 26 autres Premiers et Deuxièmes Crus de Sauternes), citons le plus petit des Premiers Crus : le Château Sigalas Rabaud, ancienne ferme aux volets rouges, est un domaine plein de charme où l’on est reçu comme à la maison dans de jolies chambres d’hôtes ou au cours d’une dégustation découverte ou d’un diner chic au château.

On découvrira d’autres Premiers Crus au cours, par exemple, d’une Verticale de 6 millésimes ou du brunch dominical estival au Château Rayne Vigneau, d’une balade à bicyclette ou d’un accord Sauternes-caviar au Château Guiraud qui dispose aussi d’un restaurant bucolique. 

Le lycée agricole et Premier Cru classé Château La Tour Blanche est réputé pour ses Apéros dorés estivaux tandis qu’au printemps les brebis envahissent les vignes. Le nouveau chai du Château d’Arche, bardé de bois d’acacia qui rappelle les piquets des vignes et reflète le soleil, abrite les précieux nectars mais est aussi un lieu d’accueil oenotouristique : dégustation ou dîners au Sauternes ou encore vélo et pique-nique au cœur de ce Deuxième Cru. Vélo aussi mais électrique au Château Doisy Daene, qui propose une Bulle verte (comme Sigalas Rabaud et Guiraud) pour découvrir les vignes et vallons du Sauternais version slow.

14 h — Lafaurie Peyraguey, d’or et de cristal

Ouvert en 2018 sous l’égide de la Maison Lalique, le Château Lafaurie-Peyraguey incarne une certaine idée du luxe, mariant deux grands symboles de l’art de vivre à la Française. Des étoiles dans les yeux (5 pour l’hôtel, 2 pour le restaurant tenu par le chef Jérôme Schilling), de l’or dans les bouteilles : le lieu est raffiné et s’affiche fièrement au milieu des vignes vallonnées du Sauternais.

13 chambres et suites composent la partie nuit, ode à l’excellence de l’artisanat d’art français. Une quête d’excellence retrouvée à table pour déguster les menus « Terroir du Sauternais » ou « Grain noble » du chef doublement étoilé. Aux beaux jours, la Terrasse de Lafaurie invite à une cuisine de partage et de saison autour du brasero. Visiter les chais de ce Premier Grand Cru classé, admirer une barrique en cristal, savourer un SweetZ dans le lounge chaleureux sont aussi au programme d’un séjour dans ce nouveau haut-lieu de l’œnotourisme en Sauternais.

Lafaurie-Peyraguey
Prix à partir de 289 euros la nuit
1707 Route des Gourgues, 33210 Bommes

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