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La rédaction YonderLa rédaction Yonder, Le lundi 17 février 2020
En partenariat avec Suisse Tourisme & TGV Lyria
Grand angle

Bâle : une ville entre tradition et street art

Si la troisième ville de Suisse doit son rayonnement artistique à ses plus de 40 musées et fondations, Bâle est aussi une place forte du street art en Europe. Focus sur une ville à la pointe de l’art urbain à seulement 3 heures de train de Paris avec TGV Lyria.
  • À quelques pas du centre, des œuvres étonnantes ornent les murs de l'usine Bell. © Basel Tourismus.
    À quelques pas du centre, des œuvres étonnantes ornent les murs de l'usine Bell. © Basel Tourismus.
  • Les graffitis de Gerbergässlein sont sans doutes les plus connus à Bâle. © Basel Tourismus.
    Les graffitis de Gerbergässlein sont sans doutes les plus connus à Bâle. © Basel Tourismus.

 

Fondation Beyeler, Kunstmuseum Basel, Museum Tinguely… autant de musées mondialement célèbres valent à cette charmante ville d'être la capitale de l'art en Suisse. Ce que l’on sait moins, c’est qu’à Bâle l’art se vit aussi en extérieur. Loin d’être considéré comme une discipline mineure, le street art recouvre les murs, et des espaces entiers ont été offerts aux artistes pour qu’ils puissent y exprimer leur créativité. Une destination où se croisent donc allègrement férus d’art contemporain, et adeptes d’art urbain.
 

Une ville de tradition, pourtant bien ancrée dans son époque

Bâle est avant tout une ville chargée d’histoire. Une promenade dans la vieille ville suffit à s’en rendre compte : grande Place du Marché, somptueuse cathédrale Notre-Dame de style roman et gothique, rues pittoresques, fontaine Holbein du XVIe siècle, monumentale porte de Spalen ornée des armoiries de la ville… Sans oublier son célèbre carnaval, grand rendez-vous annuel de 72 heures classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Une ville qui reste toutefois très ouverte à la création et à l’avant-gardisme, à en juger par ses nombreux immeubles dessinés par des architectes mondialement réputés, dont une partie sont Bâlois, comme Herzog & de Meuron, Diener & Diener, Richard Meyer ou le Tessinois Mario Botta.

Loin de considérer le street art comme une simple succession de graffitis, Bâle revendique un fort ancrage dans son époque et cultivant son statut de paradis de l’art urbain. Depuis quelques années, un nombre croissant d’espaces ont donc été mis à la disposition des artistes, en plein centre comme en périphérie. On y retrouve aujourd’hui des sommités du genre : le fameux « Invader » Franck Slama, mais aussi Daniel Zeltner, natif de la ville, Maja Hürst, alias « Tika » ou d’autres artistes internationaux.

Lire ici notre article (Re)découvrir, Bâle, la capitale de l'art en Suisse : ses 40 musées et fondations, ses grandes expos et l'événement Art Basel. 

  • Le «Schänzli» est un hotspot prisé des artistes urbains. Les graffitis ont une durée de vie très courte et sont sans cesse recouverts de nouveaux motifs. © Basel Tourismus.
    Le «Schänzli» est un hotspot prisé des artistes urbains. Les graffitis ont une durée de vie très courte et sont sans cesse recouverts de nouveaux motifs. © Basel Tourismus.

 

Du centre à la périphérie, les spots de street art à ne pas manquer

Les lieux où admirer l’art urbain à Bâle sont légions, tout en ayant chacun leur histoire, et attirant des publics très différents. Voici notre sélection des lieux phares du street art bâlois :

  • Le centre-ville : cette partie de Bâle brille davantage pour ses mosaïques que pour ses dessins muraux. De très beaux carrelages colorés à admirer du côté de Schneidergasse, entre la Rümelinsplatz et le Kohlenberg. Sans oublier le plus célèbre des graffitis de la rue Gerbergässlein : une immense fresque représentant des musiciens célèbres (Jimi Hendrix, Mick Jagger, le leader des Doors Jim Morrison, David Bowie dans sa période Ziggy Stardust ou encore les Beatles traversant Abbey Road) évoluant au gré des demandes faites au patron du bar L’Unique, à l’origine de sa réalisation !
     
  • Le Schänzli : une zone située entre l’hippodrome et le stade St. Jakob-Park, jadis laissée à l’abandon. Aujourd’hui très courue par les street artists, elle change de couleurs et de motifs au gré des passages.
  • Uferstrasse au Klybeckquai sont des lieux de plus en plus prisés pour la pratique du street art. © Basel Tourismus.
    Uferstrasse au Klybeckquai sont des lieux de plus en plus prisés pour la pratique du street art. © Basel Tourismus.

 

  • La Line : les zones ferroviaires sont souvent parmi les terrains de jeu favoris des artistes de street art. Bâle ne fait pas exception, avec une large zone entre la gare CFF et Schwarzwaldbrücke recouverte de graffs signés de sommités des années 1980 telles que Dare, Smash137, Dream, Seen or SWET.
     
  • La Veranda Pellicanò : un lieu qui n’est pas seulement un restaurant donnant sur le Rhin, mais aussi magnifique pavillon noyé dans la verdure, dont la façade arbore de façon cyclique des œuvres réalisées par des artistes locaux et internationaux.
     
  • Le Sommercasino : un ancien casino du XIXe siècle reconverti en centre culturel. Le lieu se démarque par la grande liberté de style qui se déploie sur ses façades, les graffitis étant réalisés par de jeunes artistes en devenir, de façon complètement spontanée. L’endroit idéal où faire connaissance avec les grands talents de demain.
     
  • L’Abattoir : un cadre inattendu pour accueillir des œuvres d’art, et pourtant. Le site du fabricant de produits de boucherie « Bell », situé à l’écart du centre-ville, est un véritable terrain d’expérimentation pour de nombreux artistes.
  • L’ancien casino Sommercasino. © Basel Tourismus.
    L’ancien casino Sommercasino. © Basel Tourismus.
Nul besoin d’être un expert en art urbain pour explorer la ville sous toutes ses coutures.

 

District portuaire et Bentley : deux projets à l’avant-garde

Si le district portuaire est l’un des secrets les moins bien gardés de Bâle, il ne manque pourtant pas de surprises. Situé à l’écart de la ville, cette zone située près du Klybeckquai offre aux curieux un nombre impressionnant de graffitis ornant wagons de marchandises, panneaux de signalisation et façades de bâtiments industriels.

Nul besoin d’être un expert en art urbain pour explorer la ville sous toutes ses coutures. Pour mieux se familiariser avec le genre, la galerie d’art Artstübli organise des visites de 1h30 à 2h pour explorer les meilleurs sites du street art bâlois. Et pour ceux qui n’aiment pas les longues marches, sachez qu’il est possible de sillonner la ville… en Bentley ! En 2006, le légendaire Hôtel Les Trois Rois avait laissé à de jeunes adolescents l’occasion de graffer sa voiture de collection. L’opération fut un tel succès qu’il est aujourd’hui possible de se balader à travers les œuvres d’art en faisant partie intégrante du décor.

Comme le souligne Philipp Brogli, curateur spécialiste du sujet et fondateur de la galerie d’art Artstübli, « il est important de souligner qu’actuellement, l’art urbain est le plus grand mouvement artistique à l’échelle mondiale. ». À nous d’ajouter que Bâle, ville d’avant-garde par excellence, en est le parfait exemple. 

  • Les tours Artstübli. © Basel Tourismus.
    Les tours Artstübli. © Basel Tourismus

 

Contenu co-réalisé par les équipes rédactionnelles de YONDER en partenariat avec Suisse Tourisme et TGV Lyria

Y aller

Avec la mise en service de la nouvelle offre, TGV Lyria relie Paris Gare-de-Lyon à Bâle avec 6 A/R par jour, en 3h03 de trajet, 7 jours sur 7, le tout avec une empreinte carbone minimale. Flotte entièrement renouvelée, confort amélioré, Wi-Fi gratuit à bord et classe BUSINESS 1ÈRE, particulièrement prisée des voyageurs d'affaires, désormais disponible sur cette ligne permettent de voyager en toute sérénité, de centre-ville à centre-ville, avec la restauration à la place.

Aller simple à 49€ TTC.

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