Où partir pour une lune de miel inoubliable ?

1. Où partir en lune de miel ? Dubaï | L’alliance parfaite de la modernité et de la tradition  

En première position des destinations de rêve où partir en lune de miel, Dubaï séduit par son énergie singulière. Chaque recoin de la cité émiratie s’impose comme un espace où se rencontrent le futur et l’orient, le tout dans un cadre époustouflant. Sa skyline vertigineuse, ses hôtels de standing, ses plages dorées et ses centres commerciaux au design avant-gardiste en font une destination prisé pour une lune de miel. Les jeunes mariés plébisicitent son urbanisme effervescent mêlé à un décor naturel d'une rare beauté. Le désert côtoie le bord de mer, et les structures les plus modernes voisinent avec des lieux imprégnés de traditions.

Dubaï se réinvente sans cesse. À chaque visite, la ville surprend par son audace architecturale et sa capacité à transformer un simple séjour en une aventure inédite. Le Burj Khalifa, tour emblématique qui culmine à 828 mètres, n’est pas seulement une prouesse technique, mais un véritable symbole de la ville. En empruntant l’ascenseur à grande vitesse, vous atteindrez en quelques secondes une terrasse panoramique d’où vous pourrez admirer la ville qui semble s’étendre à l’infini, jusqu’au désert. De là, l’horizon paraît sans limites. Les tourtereaux pourront aussi apprécier l'animation vibrante de Downtown Dubai, avec son Dubai Mall, un des plus grands centres commerciaux au monde, ou encore le Dubai Fountain, un spectacle aquatique magistral en plein cœur de la ville.

Dubaï, c’est aussi l’endroit idéal pour se retrouver à deux, loin du quotidien. Le désert de Dubaï, à quelques minutes seulement de la ville, invite à vivre une expérience authentique. À bord d’un 4x4, les dunes qui ondulent sous le vent se transforment en terrain de jeu. Après une journée de découverte, les amoureux peuvent se retirer à l'écart du monde pour apprécier un dîner aux chandelles sous le ciel étoilé du désert. Ce contraste saisissant entre la modernité de la ville et la sérénité du désert fait de Dubaï une destination à part.

Les esprits citadins trouveront leur havre à Dubaï Marina, où de luxueux yachts bordent les quais et où l’animation ne cesse jamais. Dans ce quartier emblématique, l’architecture futuriste des bâtiments semble se refléter dans l’eau. C’est un lieu inspirant où les jeunes mariés peuvent passer une soirée agréable dans l’un des nombreux restaurants de Dubaï, tout en profitant de la vue spectaculaire sur la ville.

Enfin, Dubaï ne se résume pas à son architecture futuriste : c’est aussi un lieu où le visiteur peut découvrir une histoire, une mémoire, un art de vivre bien plus ancien que ses tours de verre. Le Dubai Creek, ancienne zone portuaire de la ville, plonge dans une atmosphère hors du temps. Là, les anciennes embarcations en bois, les dhow, naviguent tranquillement dans le fleuve, témoignant du passé maritime de la ville. 

Où séjourner ? Jumeirah Marsa Al Arab

Les hôtels de luxe sont légion à Dubaï : des adresses iconiques face à la mer aux retraites paisibles dans le désert, les amoureux n’auront que l’embarras du choix. Dernier-né de la trilogie emblématique du groupe Jumeirah, ce navire d’exception amarré sur la plage privée la plus exclusive de Dubaï vient chahuter les codes de l’ultra-luxe. Avec sa silhouette de superyacht posée entre le Burj Al Arab et le Jumeirah Beach Hotel, Jumeirah Marsa Al Arab est une destination à part entière.

Chaque détail y évoque le monde du nautisme : courbes fluides, marbres nacrés, bois précieux et vue sur le golfe à travers les baies vitrées des chambres de cet hôtel-spa à Dubaï. Certaines s’ouvrent sur des terrasses de plus de 20 m², d’autres, comme la spectaculaire Royal Suite, semblent littéralement flotter sur l’eau. Le Talise Spa, immense sanctuaire de 3500 m², la marina privée, les quatre piscines extérieures et surtout les onze restaurants hautement scénographiés — dont une viennoiserie signée Pierre Hermé — parachèvent cette expérience, promesse d’une lune de miel inoubliable.

Jumeirah Marsa Al Arab
386 clés à partir de 773 € la nuit
Jumeirah Street, Umm Suqeim 3, Dubai, Émirats arabes unis

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2. La Polynésie | Un voyage entre ciel et mer

Un rêve de carte postale. Il y a dans l’air de Polynésie quelque chose de plus léger, presque suspendu. Ce n’est pas seulement le bleu irréel du lagon ni le vert acide des montagnes qui s’effondrent dans l’eau. C’est une lenteur assumée, une douceur dans les gestes, un silence qui enveloppe. On vit pieds nus, les cheveux salés, le regard tourné vers l’horizon. À Moorea, les dauphins nagent librement dans la baie, et les randonnées au Belvédère révèlent des panoramas de carte postale. À Bora Bora, les raies pastenagues s’approchent avec grâce, presque familières. À Taha’a, on visite les plantations de vanille comme on entre dans un jardin secret, enivré de parfums suaves. Partout, la pirogue à voile, le snorkeling au-dessus d’un jardin de corail ou un massage à l’huile de monoï sous un fare ouvert sur l’océan deviennent des rituels. Pour une lune de miel, la Polynésie ne joue pas la carte du décor : elle invite à se retrouver. C’est un voyage qui ne se raconte pas vraiment, mais qui s’imprime sur la peau, comme une étreinte chaude.

Où séjourner ? Le Tikehau 

À l’échelle du monde, c’est une poignée de bungalows posés à fleur d’eau, entre cocotiers et bancs de corail, sur un atoll oublié des cartes postales. À l’échelle d'une lune de miel, c’est un décor hors du temps, où l’on vit au rythme du lagon et du vent, entre un massage à la fleur de tiaré et un dîner les pieds dans le sable. L'hôtel en Polynésie le Tikehau affiche une atmosphère sobre et discrete, avec ses bungalows coiffés de palmes, ses fonds translucides où frôlent raies, poissons-papillons et tortues, et ce silence qui n’a pas de prix. On y dort dans le confort simple du bois et du végétal, on s’y réveille au-dessus de l’eau, on goûte aux produits du lagon et aux traditions locales à La Table du restaurant Poreho et l’on finit par oublier le monde... à deux.

Relais & Châteaux Le Tikehau – Atoll de Tikehau
30 clés, prix à partir de 500 € la nuit

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3. Okinawa | L’archipel secret des amoureux du Japon

À trois heures d’avion de Tokyo, à l'extrême sud du Japon, Okinawa semble flotter en marge du Japon. Une centaine d’îles éparpillées sur l’azur du Pacifique où le temps se dilate. Loin de l’agitation de Honshu, la préfecture la plus méridionale du pays cultive une identité à part : langues, traditions, gastronomie... tout ici semble venir d’un autre Japon, plus insulaire.

On y vient pour ses plages, on y reste pour ce quotidien rythmé par les balades en forêt subtropicale où serpentent des rivières parfaites pour le kayak, les plongées au milieu des récifs coralliens protégés dans des eaux tièdes - entre 27 et 30 °C - et peuplées d'une riche faune sous-marine . La douceur du climat d'Okinawa, presque constant toute l’année, rend les promenades à vélo dans les petits villages côtiers aussi plaisantes que les baignades au mois de novembre. Et partout, cette impression de n’être pas tout à fait un touriste, mais un invité. Les locaux n’ont pas perdu le goût de la conversation ni celui de l’accueil.
 

Les amateurs d’histoire exploreront, entre deux randonnées, les vestiges du royaume de Ryukyu : châteaux en ruines, lieux de culte shinto, tombes ancestrales. Quant aux fins gourmets, ils découvriront une cuisine fondée sur la longévité : des légumes oubliés, des poissons travaillés avec sobriété et le fameux goya champuru, sorte d’omelette amère devenue emblème de la région.

Où séjourner ? The Atta Terrace Club Towers 

À une heure de route au nord de Naha, perché entre forêt dense et mer de Chine orientale, The Atta Terrace Club Towers cultive l’art du retrait discret. Cet hôtel adult only est idéal pour une lune de miel, avec son golf 18 trous suspendu au-dessus de l’océan et sa piscine à débordement ourlée de palmiers. Le matin, les baies vitrées laissent entrer la lumière sur les parquets blond miel, les fauteuils profonds et les terrasses tournées vers l’eau ou les bois.
 

Le soir, on s’attarde dans un salon bibliothèque aux allures d’atelier zen, ou dans l’un des restaurants qui jouent la carte d’une cuisine insulaire élégante, entre Méditerranée et Okinawa. L’adresse est un point de départ rêvé pour explorer les alentours : ruines classées à l’Unesco, randonnées guidées en forêt, initiation au jardinage ou cours de cuisine locale, comme autant de portes d’entrée vers une île multiple, farouche et apaisante.
 

The Atta Terrace Club Towers 
78 clés, prix à partir de 357 € la nuit

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4. Où partir en lune de miel ? L’Italie du Nord | Romance, culture et gastronomie

On croit la connaître, cette Italie du Nord, parce qu’on a vu Venise en carte postale, goûté un risotto à Milan, ou traîné ses baskets dans les Cinque Terre un été trop chaud. Et pourtant. Il suffit d’y revenir au calme, hors saison, en duo, pour voir surgir un autre visage. Celui d’un pays qui prend son temps, entre villes d’art et refuges alpins, villas silencieuses et trattorias bavardes. À Venise, on s’évade loin des foules. Une ruelle déserte, un pont de pierre, un verre de prosecco bu à l’ombre d’un campiello où le linge sèche au-dessus de l’eau. À Ferrare, on enfourche un vélo pour longer les remparts, s’arrêter devant un palais. À Mantoue, les fresques de Mantegna vous enveloppent d’une douceur presque religieuse, comme un murmure venu du XVᵉ siècle. Et puis il y a les montagnes. Les Dolomites, avec leurs profils acérés et leur lumière changeante, offrent des randonnées pour deux, des petits-déjeuners partagés face aux sommets rosés du matin. Les lacs — Côme, Majeur, Orta — déroulent leurs rives comme des décors de cinéma vintage, ponctués de villas fleuries et de jardins secrets.

À Bologne, on mange, forcément. Parce que la cuisine d’Émilie-Romagne est charnelle, généreuse. Un déjeuner dans une osteria de quartier, un détour par Modène pour son vinaigre noir comme l’encre, une halte à Parme pour goûter le vrai prosciutto.

L’Italie du Nord offre l’arrière-plan parfait à un amour naissant, ou renouvelé. À deux, on y prend son temps. Et c’est peut-être ça, la vraie définition du luxe.

Où séjourner ? Grand Hôtel Villa Serbelloni-Bellagio 

Pour une lune de miel hors du temps, difficile de rêver mieux que cette grande dame qui veille sur le lac de Côme depuis 1873. À l’extrémité d’une péninsule bordée d’eaux bleu cobalt, le Grand Hotel Villa Serbelloni incarne l’élégance italienne dans ce qu’elle a de plus théâtral. Colonnes Liberty, plafonds à caissons, salons dorés et marbre précieux forment le décor. Mais derrière le faste, une douceur : celle d’un jardin tropical qui protège du monde, d’un couloir silencieux aux tapis épais, d’une lumière dorée filtrant à travers les tentures épaisses. On s’y réveille face au lac, on s’y attarde à table, chez Mistral pour une cuisine méditerranéenne subtile, ou sur la terrasse de La Goletta, les cheveux encore humides du bain. Le spa est l’un des plus complets de la région, et la plage privée, un luxe rare dans les environs. 

Grand Hotel Villa Serbelloni-Bellagio, Lac de Côme
116 chambres, prix à partir de 750 € la nuit (séjour de 2 nuits minimum)
Via Teresio Olivelli, 1, Bellagio CO

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5. Les fjords de Norvège | La magie de l’Arctique

Il faut parfois partir loin pour trouver un décor à la hauteur du calme qu’on cherche à deux. Ici, entre les falaises taillées par les glaciers et les eaux profondes du Geirangerfjord ou du Sognefjord, les fjords de Norvège déploient un théâtre de nature pure et de paysages grandioses. Kayak en tandem sur les eaux limpides, randonnée sur les crêtes dominant les vallées, via ferrata au-dessus du fjord de Loen, balades à vélo entre fermes isolées et cascades… Chaque jour peut dessiner une aventure différente. À Flåm, on grimpe à bord du mythique train à crémaillère pour une ascension vertigineuse au milieu des forêts. À Bergen ou Ålesund, on alterne poisson fumé, bains nordiques et flâneries dans les quartiers en bois. Et quand vient le soir, le ciel joue sa propre partition : clair et étale, ou zébré d’aurores boréales quand l’automne approche. Pour les jeunes mariés, c’est l’occasion de vivre une parenthèse sans artifice, dans une cabane en bois ou à bord d’un bateau glissant entre les falaises. Une immersion totale, au rythme de la nature.

Où séjourner ? Le Lapérouse Ponant.

Plutôt qu’un point fixe, une lente dérive à bord d’un des navires de la compagnie Ponant. Ici, le voyage devient le séjour : cabines tournées vers le large, rythmes sans hâte, escales choisies avec soin. Pendant la croisière de luxe, on s’endort face aux montagnes de granit, on se réveille sous les brumes d’un nouveau port. Fredrikstad et ses remparts oubliés, Arendal et ses forêts de conifères, les maisons colorées d’Egersund, les cascades vertigineuses de Lysefjorden… Chaque jour, un décor différent, mais toujours ce sentiment d’être seuls au monde. Le couple peut descendre à terre pour explorer les ruelles, emprunter des chemins de randonnée, grimper les 4 444 marches de Flørli ou pagayer dans les eaux calmes du fjord. À Geiranger ou Hellesylt, les reliefs s’élèvent d’un coup, presque théâtraux, tandis que la lumière joue à travers les brumes. Le soir, on rentre au navire comme on revient chez soi : un verre sur le pont, un dîner feutré, le clapotis de l’eau pour seule bande-son. 

Le Lapérouse-Ponant
92 clés à partir de 6 730 euros les 8 jours de croisière.