Le Château Louise de la Vallière : un écrin Grand Siècle dans le Val de Loire
Le pitch | Plongée dans l’histoire au Château Louise de la Vallière
Louise de La Vallière a 11 ans lorsqu’elle quitte le château de La Vallière à Reugny, à quelques kilomètres de la Loire, pour suivre sa mère et s’installer à la cours du Palais du Luxembourg. Elle y deviendra la favorite du roi Louis XIV et cultivera cette amitié galante pendant plusieurs années durant. Amoureuse de la grande histoire et souhaitant raconter cette passion amoureuse que l’on disait sincère, l’hôtelière suisse Mira Grebenstein et son mari ont décidé de faire revivre ce passé glorieux en inaugurant dans ce château un hôtel de 20 chambres seulement.
Château Louise de La Vallière © YONDER
Une demeure estampillée Relais & Châteaux où revenir à l’époque où les Rois de France venaient établir leur villégiature le long de la Loire. Avec sa porte médiévale surmontée de mâchicoulis, un pavillon Henri II et sa haute tour carrée du XVIe siècle et des bâtiments Renaissance, la propriété égrène son histoire au fil des époques, certaines parties faisant l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques. On s’en doute la réhabilitation de ce livre d’histoire a été un vrai défi.
Château Louise de la Vallière | Comment est l’hôtel ?
On pénètre au Château comme un invité de marque, dans une cours en gravillons entourée des bâtiments historiques et dépendances qui composent l’hôtel. C’est au bar que se fait l’accueil, salle cossue avec cheminée où s’alignent les bibliothèques contenant des livres chinés des XVIIe et XVIIIe siècles, et les bouteilles de Champagne, 65 références s’il vous plaît. L’Armagnac y est également à l’honneur. C’est au décorateur Jacques Garcia, habitué des palaces et hôtels de luxe dans le monde entier, que l’on doit cet hôtel bercé par le raffinement, les beaux matériaux et l’atmosphère d’antan. Dans les pièces parées de chaudes tentures ou décorées de trophées, un mobilier d’époque et des œuvres d’art dûment chinées commencent une seconde vie.
Château Louise de La Vallière © YONDER
Les cuisines de L’Amphitryon, clin d’œil au dramaturge favori de Louis XIV, accompagnées de l’historien culinaire Jean-Claude Ribaut, font revivre la table Grand Siècle, à l’instar de ce que l’on pouvait trouver à Versailles, dans un décorum digne du plus beau palais du monde — sculptures animalières, lumière des bougies et banquettes rouges moelleuses. Légumes d’époques (asperges, chervis, scorsonères), poissons et rôtis de viande, volailles parées, desserts raffinés comme les darioles et les benoiles, les hôtes sont servis et habit d’époque dans une vaisselle rutilante où cristal et porcelaine jouent les premiers rôles. Plus qu’un dîner, on vit une vraie immersion à la table du roi.
Les menus plaisirs se poursuivent en sortant du château et en se promenant dans le parc pour rejoindre La Rosée, surnom donné à Louise de la Vallière, et également au spa de l’hôtel. Avec sa piscine extérieure chauffée à l’année et ses soins sur mesure Biologique Recherche et Valmont, c’est encore une fois l’excellence qui imprègne cette échappée-belle de bien-être. On compte également 5 cabines de soins, un jacuzzi, une douche sensorielle et un espace d’halothérapie où se ressourcer par le sel. Entouré par le domaine de 19 hectares, la nature est présente partout, avec des jardins remis en état et un conservatoire de la figue tout juste planté, hommage au fruit préféré de Louis XIV. Aux beaux jours, on profite de projections en plein air et de fêtes baroques avec musique, ballet, dîner et Champagne également ouvertes aux clients extérieurs. On l’aura compris, au Château Louise de la Vallière, le luxe raffiné se conjugue à des expériences uniques.
Et les chambres ?
Situées dans le château ou ses dépendances, les 20 suites portent le nom de favorites royales et de personnages historiques qui imprègnent la décoration. La chambre Madame de Montespan respire la richesse et la flamboyance, à l’image de sa personnalité, avec sa salle de bain couverte de miroirs vieillis fabriqués à la main en Italie. Respect de l’histoire et élégance ont dicté les choix de Jacques Garcia.
Soieries sauvages des maisons Prelle, Lelièvre, Tassinari & Chatel, cuir de Cordoue, parquet en point de Hongrie, grande cheminée en pierre, chaque chambre est unique, véritable cocon dont tout le mobilier et les œuvres ont été dénichées durant trois ans par la propriétaire, uniquement en France, dans des salles d’enchères ou chez des antiquaires. Un esprit Empire se dégage de la chambre Joséphine Bonaparte dans les anciennes écuries, tandis qu’un lit à baldaquin, copié sur le boudoir du Petit Trianon de Versailles, trône dans la suite Marie-Antoinette, installée dans L’Orangerie.
Ce qui fait la différence ?
Au-delà du décor, reconstitué avec minutie, et de l’architecture d’origine préservée, les hôtes sont immergés dans le siècle du Roi Soleil par un personnel en habits d’époque, qui s’applique à suivre l’étiquette du Grand Siècle.
Bon à savoir ?
Les suites sont installées dans le Château, pavillon du style Henri II avec vue sur le verger à la française et sur la cour d’honneur, ou dans les dépendances autour de la cour, Orangerie, anciennes écuries et Maison du Gardien.
Château Louise de La Vallière © YONDER
La chambre à booker ?
Toutes les chambres sont uniques, mais nous avons aimé les 5 suites signatures : Louise de la Vallière, Madame de Maintenon, Madame de Montespan, Madame de Pompadour et Marie-Antoinette, les 3 premières dans le Château lui-même.
C’est où ?
À Reugny, environ entre Tours et Amboise, où visiter le Château royal et le Clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci avec toutes ses machines surprenantes reconstituées. Un peu plus loin, on se perd dans les vignes de Vouvray ou dans les magnifiques jardins du Domaine de Chaumont-sur-Loire.
Ce qu’il faut retenir en un clin d’œil
Exactitude et soucis du détail sont les maîtres-mots au Château Louise de La Vallière, hôtel château 5 étoiles qui ramène ses hôtes de marque à l’époque de Louis XIV par son architecture, sa décoration, sa gastronomie et son personnel, avec tout le confort contemporain.
Ce que l’on a aimé au Château Louise de La Vallière
- La sélection de 65 Champagnes au bar, dont certains très rares, et les 400 références de vin,
- La possibilité de louer un cabriolet Morgan pour sillonner les routes de la Loire,
- Se promener dans la grande forêt du domaine où la chasse est interdite.
C’est combien ?
À partir de 440 € la nuit pour une chambre, 850 € pour une suite.