Notre avis sur Le Barn, un refuge de campagne chic aux portes de Paris

Le pitch | Le Barn, un lieu tourné vers la nature et le grand air

Ouvert à l’été 2018 après deux années de conception et de rénovation, Le Barn - littéralement « La grange » en français - est aujourd'hui une figure de l’hôtellerie « campagne chic » aux portes de Paris. Et c’est avant tout par son identité rurale, si souvent recherchée par les citadins en mal de nature — et trop rare, d’ailleurs — que l’établissement donne du baume au cœur. Fondé dans les Yvelines par l’entrepreneur franco-américain William Kriegel et Édouard Daehn, sur les 200 hectares du Haras de la Cense — une référence dans le monde équin — Le Barn instaure d’emblée un rapport harmonieux entre l’Homme et la nature. Une connexion rendue possible par l’authenticité intacte du site. Car la magie du lieu réside là : l’hôtel écoresponsable n’a pas pris possession de la ferme et de ses structures, c’est la nature, à l’inverse, qui accueille les hôtes entre allées de lilas, étangs, enclos et vallées boisées. Idoine pour un week-end proche de Paris. 

Comment est l’hôtel ? 

Trois granges agricoles en tôle ondulée peintes dans un rouge de Falun et aux structures métalliques de type Eiffel accueillent 73 chambres et suites, avec pour toile de fond la forêt de Rambouillet. En contrebas, la ferme se reflète dans l’étang. Elle abrite le spa (hammam, sauna, salle de massage et deux bains nordiques), le lobby et l’espaces de restauration scindé en trois : le restaurant Le Clark, la verrière La Serre et une grande table d’hôtes pour partager une cuisine au plus près des fourneaux. Et c’est tout. L’architecte Christophe Vergnaud a puisé son inspiration dans l’héritage agricole du lieu, tandis qu’Antoine Ricardou — designer et fondateur des studios Saint-Lazare à Paris et New York — s’est imprégné à la fois du style des campagnes françaises et de celui des shakers américains. Il signe des espaces domestiques, chaleureux, où dominent matériaux bruts et fonctionnels, tels que le bois et le textile. Autour de l’hôtel, les chevaux pâturent paisiblement dans leurs enclos.

Comment sont les chambres ? 

Sous la couverture en tôle ondulée, les coursives des granges mènent aux chambres. Toutes disposent d’une double baie vitrée et s’ouvrent sur une terrasse ou un balcon privé. Quant aux suites, elles sont au nombre de deux. L’ancien moulin à eau abrite l’une d’elles, à l’écart des granges, dans une atmosphère chaleureuse faite de poutres apparentes et de lumière traversante. La Suite Le Barn, la plus vaste de l’établissement, prend place dans la plus petite des granges et offre une salle à manger généreuse ainsi qu’une terrasse largement ouverte sur les paddocks.

Ce qui fait la différence ? 

La quiétude de cet hôtel insolite, qui cultive ses propres lopins de terre — fruits et légumes que l’on retrouve dans l’assiette — s’accompagne d’une large palette d’activités : hammam, sauna, bains nordiques, vélo, équitation, randonnées, running, ping-pong, tir à l’arc, pétanque… sans oublier la pêche et la baignade dans l’étang !

Bon à savoir ?

Pas de check-out le dimanche soir : ici, on prolonge le week-end sans stress. Et pour les cyclistes aguerris, l’hôtel spa proche de Paris se rejoint en 1h30 à 2h depuis la Porte Maillot.

Ce qu’il faut retenir ?

Une échappée nature, entre végétation, chevaux et silence. Et qui mieux que son fondateur pour résumer la philosophie du lieu ? « L’idée est de vivre une expérience dépaysante sans faire de nombreux kilomètres, à 45 minutes de Paris », expliquait Édouard Daehn au journal Le Parisien lors de l’ouverture.

Les choses que l’on a aimées au Barn :

• La nature et le calme omniprésents ; 
• L’esprit grange revisité ; 
• Le restaurant “Le Clark” et sa cuisine de saison ; 
• Le spa en pleine campagne ; 
• Les activités à la carte.