
Les meilleurs grands restaurants de Paris
1. L’Arôme, le grand restaurant de Thomas Boullault à deux pas des Champs-Elysées
Tout droit venu de Sologne, le chef Thomas Boullault partage sa cuisine depuis 25 ans à quelques pas des Champs-Elysées. Dans son restaurant L’Arôme, qui porte bien son nom, les techniques sont au service du goût. Passé par les étoilés du George V et du Royal Monceau - très prestigieux hôtels 5 étoiles de la capitale - le chef articule sa cuisine autour de jus, des sauces mais surtout de produits simples, twistés par des épices, des aromates ou des condiments. Une générosité et une passion du goût qu’il transmet grâce aux produits locaux et de saison.
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Thomas Boullault © L’Arôme
Ce n’est pas pour rien que L’Arôme est toujours une référence de la gastronomie parisienne. Ouvert d’ailleurs depuis près de 20 ans (une étoile depuis 2009), on attribue souvent à Thomas Boullaut la possibilité de décrocher un deuxième macaron.
Au menu ? Des arômes, des saveurs, comme ces ravioles de homard à l'estragon mexicain ou le dos de biche frotté aux baies de Manakara, sans oublier son incontournable pressé de tourteau ou son surf and turf de homard bleu et bœuf. Côté terre et mer, on fond pour son pigeonneau et anguille fumée mais également pour ses desserts tout aussi maîtrisés : vacherin exotique ou ses fameux soufflés chauds (pistache ou citron). Amoureux du gibier, Thomas Boullault a même créé le championnat du monde du lièvre à la royale en 2016 pour rendre hommage à sa Sologne natale.
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Sébaste de Méditerranée à la sauce Genevoise, crevette grises et pickles de key lime, oyster leave, poireaux crayons aux algues nori et langues d’oursins
Dans la salle ? D’une blancheur immaculée, la salle a fait peau neuve il y a cinq ans pour une ambiance plus intimiste, mais pas feutrée pour autant. YONDER apprécie fortement ce lieu aussi pour ses tarifs. Un menu Arôme à 140 € et un signature à 175 €, à moins que vous ne vous laissiez porter par les humeurs du chef dans un menu carte blanche. Non loin des Champs, mais près du terroir, L’Arôme remplit tous les codes des grands restaurants de Paris.
L’Arôme
3 rue Saint-Philippe du Roule, 75008 Paris
Site Web
2. Plénitude, Arnaud Donckele brille au Cheval Blanc
Comment ne pas évoquer Plénitude quand on parle des meilleurs grands restaurants de Paris ? Auréolé de trois étoiles par le guide Michelin quelques mois après son ouverture en 2022, Arnaud Donckele fait honneur à sa réputation et ses trois macarons déjà obtenus à La Vague d'Or à Saint-Tropez. En plein cœur de l'hôtel 5 étoiles parisien, le Cheval Blanc, le lieu affiche complet des mois à l’avance avec une liste d’attente longue comme le bras. Il faut dire que ses 26 couverts face à la Seine attirent l’élite. Perfectionniste, le chef souhaite toujours emmener ses clients vers les émotions, la découverte et a constitué sa cuisine à contre-courant où la viande (comme le pigeon), les poissons (le turbot ou la sardine) et les légumes s’apparentent à des condiments pour ériger la sauce en star. Un univers aromatique pratiquement sans égal dans l’Hexagone.
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© Plénitude Paris, l’un des plus grands restaurants de Paris
Evidemment, pour accéder au premier étage de la Samaritaine, et déguster la "Symphonie" du chef, il faut sortir le chéquier : 480 euros pour cette partition en six actes. "La Fugue" en quatre actes vous coûtera tout de même 445 euros. Une douce musique gastronomique qui se termine an apothéose grâce au talent du chef Maxime Frédéric, star mondiale de la pâtisserie. Comment ne pas être attiré par un tel tableau ? En partant du principe que vous décochiez un couvert, évidemment…
Plénitude - Cheval Blanc
8 quai du Louvre, 75001 Paris
Site Web
3. Le Train Bleu, joyau historique et gastronomique
Le Train Bleu est un monument vivant, témoin du faste de la Belle Époque à l’intérieur de la gare de Lyon. Construit en 1900 pour l'Exposition Universelle, le « Buffet de la Gare » fut à son origine conçu par l’architecte Marius Toudoire, également créateur de la célèbre Tour de l’Horloge surplombant la gare. Il tient son nom actuel en référence au mythique train qui reliait Paris à la Côte d’Azur.
Ce grand restaurant de Paris charme par la splendeur de ses décors classés, de ses plafonds richement ornés de moulures et de dorures, et ses 40 peintures monumentales qui évoquent des paysages méditerranéens d’Orange à Cassis en passant par Nice et Cannes.
Aujourd'hui, Le Train Bleu est associé à l’excellence culinaire grâce au chef Michel Rostang. La carte fait honneur à la grande tradition gastronomique française tout en s’autorisant des touches méditerranéennes. Les plats signatures, comme la volaille de Bresse à la crème d’estragon frais, côtoient les grands classiques de l’établissement superbement revisités et signés Rostang : le véritable gratin dauphinois et le gigot d’agneau tranché en salle.
Au moment du dessert, le spectacle continue : crêpes Suzette flambées sous nos yeux et le l’emblématique baba au rhum du Train Bleu. Lieu de passage des touristes comme des personnalités du monde artistique, politique ou littéraire – de Coco Chanel à Salvador Dalí, en passant par Jean Cocteau – Le Train Bleu reste aujourd'hui une adresse qui a su garder de sa superbe.
Le Train Bleu
Place Louis-Armand, 75012 Paris
4. NHOMe, symphonie en dix temps par Matan Zaken
Adossé au Jardin du Palais Royal, le restaurant NHOMe n’en finit plus de faire parler de lui. Il faut dire que la cuisine Matan Zaken casse les codes. Le chef originaire de Jérusalem est passé par des endroits sélects : le George V, Saturne ou encore Frenchie à Londres. Lieu de partage, NHOMe a un credo : la dégustation se fait autour d’une grande table d’une vingtaine de couverts. Un menu unique, en dix séquences, encore raisonnable (140 €) où la mer laisse place à l’animal, le végétal piste le salé et le fumé autour de techniques riches et variées (notamment fermentation et saumure).
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NHOMe © Le Photographe du Dimanche
En avant-goût, les amuse-bouche explosent dans le palais, comme l’huître, crème cru, grenade et sumac. On garde en mémoire sa racine de cerfeuil tubéreux, accompagnée de céleri sauvage, poire nashi et vanille, bien que son anguille fumée & siphon de foie gras nous ait envoûtés. Une touche peu sucrée pour terminer.
Ce n’est pas pour rien qu’une étoile brille au-dessus de sa tête depuis l’année dernière ? Une belle récompense pour cette cuisine inventive digne des plus grands restaurants de Paris.
Nhome
41 rue de Montpensier, 75001 Paris
Site Web
6. Vaisseau, Adrien Cachot abat sa carte dans le 11e
Dans un tout autre registre, à mille lieues de ses collègues parfois plus conventionnels, Adrien Cachot est à la barre de son vaisseau. A peine ouvert, son grand restaurant est déjà étoilé, c’est dire l’attente suscitée par le finaliste de la 11e édition de Top Chef. Passé par Le Perchoir, le chef perpétue une cuisine unique. Adrien Cachot crée, donne envie, étonne, décoiffe. Fan des abats et des associations peu communes, il propose un menu "Quoi" le midi (60 €) et "N’importe quoi" raisonnable (120 €) le soir. Mais pour ne pas vous perdre, la dégustation se fait à l’aveugle, histoire de découvrir des saveurs qui peuvent effrayer, mais qui peuvent également faire un malheur ! On craque pour ses lentilles au café, anis & araignée de mer et pour son audacieux Mont-Blanc aux champignons de Paris ou son lait de poule endiablé au piment jalapeño.
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Vaisseau © Mickael Banssak
Qui est prêt à sauter le pas ? Beaucoup sans doute. Le restaurant est plein plusieurs mois à l’avance et il ne reste plus qu’une solution : prier sur la liste d’attente.
Vaisseau
35 rue Faidherbe, 75011 Paris
Site Web
6. Guy Savoy - Monnaie de Paris, l’excellence de la haute cuisine française
Installé au bord de la Seine dans la Monnaie de Paris, le restaurant Guy Savoy incarne la haute gastronomie française. Considéré comme l’un des plus grands chefs de son temps,,le chef célèbre la tradition culinaire avec une passion et un savoir-faire sans égal. Dans ce cadre prestigieux, l’expérience est totale : une lumière tamisée, des œuvres d’art contemporaines, une vue imprenable sur les monuments de Paris, et un service d’une rare élégance.
Parmi les signatures de ce grand restaurant de Paris, la soupe d’artichaut à la truffe noire accompagnée de sa brioche feuilletée au beurre de truffe est une œuvre d’art gastronomique. Autres trésors de la maison : le bar en écailles grillées, le homard « cristal », ou encore le pigeon poché-rôti, toujours servis dans un équilibre parfait entre finesse et générosité.
Récompensé par de multiples distinctions internationales et régulièrement élu parmi les meilleures tables du monde, le restaurant Guy Savoy est une référence.
Guy Savoy - Monnaie de Paris
11 Quai de Conti, 75006 Paris
guysavoy.com
7. Blanc, déjà une deuxième étoile pour Shinichi Sato
Lui aussi est Blanc, mais son nom semble se suffire à lui-même. Shinichi Sato est loin d’être un inconnu. Doublement étoilé au Passage 53, le cuisinier japonais a créé la surprise en décrochant une deuxième étoile en 2025, une année seulement après sa première. Une récompense rarement attribuée aussi vite, témoignant d’une réelle prouesse pour ce restaurant de Paris 16 aussi discret que déroutant. Le chef, lui, dit privilégier "la pureté des saveurs et des arômes" et mettre en valeur les ingrédients. Mais pour cela, il faut déjà mettre la main au porte-monnaie : 260 € pour le premier menu, 360 € pour une dégustation complète, et ce n’est guère plus abordable le midi (180 €).
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Blanc © Yuji Ono
Toutefois, dans cet univers épuré, les juges du guide rouge ont sans doute été séduits par le détail et les associations de goût comme les langues d'oursin du Finistère, stracciatella et gelée de kombu ou sa lotte-minute au gingembre et à l’artichaut. Peut-être aussi par son caviar osciètre accompagné d’une glace à l’huître et un whisky dix ans d’âge.
Blanc
52 rue de Longchamp, 75116 Paris
Site Web
8. Aldehyde, grand restaurant français aux accents tunisiens
C’est la star montante et une des autres surprises de l’année : Youssef Marzouk a décroché lui aussi une étoile au guide Michelin avec son restaurant Aldehyde. Passé par le Ritz (époque Nicolas Sale) mais surtout par le Tout-Paris (Cheval Blanc), ce fils de père pâtissier et de mère restauratrice s’est lancé dans le grand bain seulement en juillet dernier. Fier de ses racines tunisiennes, il propose dans son antre - avec cuisine ouverte - une carte gastronomique où les épices, les herbes, les vinaigres (une collection est exposée à la vue de tous) ainsi que les sauces (influence assumée d’Arnaud Donckele) sont les stars. Des souvenirs d’enfance refaçonnés à la sauce française comme sa revisite de la kemia tunisienne et déjà de grands plats à l’image de son agneau en deux façons, selle rôtie et laquée au suc d’anguille.
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Aldéhyde © Ilya Food Stories
Tandis que sa tartelette d’effiloché d’agneau aux épices vous fera aussi voyager. Côté terre et mer : son poireau, accompagné de ravioles de canard et d’un délicat bouillon. Plus terre à terre, nous direz-vous. En dessert, déjà un must eat : dans l’esprit un After Eight, le chocolat fumé rencontre les tagètes.
Le midi, la courte carte de ce grand restaurant de Paris en devenir est alléchante (35 € les deux plats / 45 € les trois) quand le soir, le menu "Éclosion" réussit le pari de rester sous les 100 €. Pour une dégustation optimale en sept étapes, un petit billet de 120 € suffira. Avec Aldehyde (nom de la molécule contenue dans la coriandre), Youssef Marzouk a posé les bases. Il ne vous invite plus qu’à les découvrir.
Aldehyde
5 rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris
Site Web