Paris : quels sont les meilleurs restaurants de l'été ?
Auteurs : Mathieu Belay, Pierre Gunther, Alicia Dorey
Dans un contexte particulièrement difficile pour le monde de la restauration parisienne (près de trois mois de fermeture totale, chute drastique de la clientèle dans certains quartiers touristiques ou de bureaux, protocole sanitaire strict...), on ne peut qu'être agréablement surpris par le nombre et la qualité des dernières ouvertures. Tour d'horizon des nouvelles tables à ne pas manquer.
À lire également : la sélection des restaurants les plus attendus de la rentrée et de l'automne 2020 à Paris.
Les restaurants testés et approuvés
1. Frenchie Pigalle (Paris 9e) | La table incontournable de l'été
Coup de cœur de la rédaction
Pourquoi on y va ? À la tête d’un petit empire gastronomique rue du Nil (le vaisseau amiral étoilé Frenchie, Frenchie Bar à Vins et Frenchie To Go) et star de la foodosphère parisienne, le chef « Greg » Marchand fait l’événement en s’installant au Grand Pigalle, boutique-hôtel ouvert par ses copains de l’Experimental Group à « SoPi ». Derrière ce qui s’apparente à l’ouverture la plus enthousiasmante de 2020, une recette imparable : atmosphère stylée, prix abordables, service soigné et, évidemment, une carte hyper alléchante, véritable vitrine du talent de Greg Marchand. Au menu, une cuisine cosmopolite et bourrée d’influences, marquée par un savant équilibre entre audace, gourmandise et précision (n’oublions pas que Greg Marchand a fait ses classes auprès des plus grands, d’Alain Ducasse à Daniel Boulud).
Plaisirs coupables en guise d’amuse-bouches, les bacon scones rappellent les attaches anglo-saxonnes du chef. On attaque ensuite les choses sérieuses : les entrées à partager. Thon blanc de ligne, framboise et granité de concombre côté fraîcheur. Agnolotti aux girolles, scamorza et thé noir dans une composition aux puissantes saveurs fumées. Ou les déjà incontournables nuggets de ris de veau à tremper dans un bol de crème crue et caviar. Un must de finger food sexy et canaille. Les plats ne sont pas en reste, avec des cuissons admirablement travaillées et une franche générosité. La meilleure illustration est cette queue de lotte grillée au binchotan (grill au charbon japonais), tempuras de fleur de courgette et poivre vert. Derrière la simplicité apparente, une maîtrise parfaite et un formidable plat de bistrot. Une réussite sur toute la ligne.
Bon à savoir ? Ouvert uniquement au dîner, Frenchie Pigalle propose aussi un petit-déjeuner servi tous les jours de 7h à 11h.
Le conseil en plus ? Frenchie Pigalle ne prend pas de réservations. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle quand on connaît les difficultés à obtenir une table rue du Nil. Arrivez tôt (avant 19h) ou visez le second service pour trouver de la place.
Les prix ? Entrées à partager de 7 à 19€, plats de 22 à 29€, desserts de 8 à 11€. Sélection de vins au verre à partir de 6€.
Frenchie Pigalle
au Grand Pigalle Hôtel
29 Rue Victor Massé, 75009 Paris
Tous les jours au petit-déjeuner (7h à 11h) et au dîner (18h30 à 23h). Sans réservation.
Site Web de Frenchie Pigalle.
Restaurant testé le 9 août 2020 au dîner.
2. Qasti (Paris 3e) | Le meilleur restaurant libanais de Paris
Coup de cœur de la rédaction
Pourquoi on réserve ? Parce qu’on attendait depuis des années à Paris l’ouverture d’un « libanais » qui sorte vraiment des sentiers battus, où l’on puisse goûter aux véritables plats traditionnels et découvrir la quintessence de la gastronomie du pays du Cèdre. Avec Qasti, nouvelle adresse en plein cœur de Paris (entre Arts et Métiers et Rambuteau), Alan Geaam, chef franco-libanais autodidacte, déjà auréolé d’une première étoile pour son restaurant gastronomique du 16e arrondissement, prend le parti d’une carte où l’on ne trouve que des plats issus de la plus pure tradition culinaire libanaise, délicatement retravaillée « à la française ». Mezzés goûtus, spécialités qui apparaîtront comme de vraies découvertes — ou de véritables madeleines de Proust pour tous les Libanais nostalgiques des cuisines de leurs grands-mères. Le tout dans un cadre lumineux, aux matières et couleurs de la Méditerranée.
Les plats à goûter ? Les traditionnels mezzés proposés en trio, qui changent au fil des saisons : poulpe à la grenade, falafel à l’anguille fumée, houmous à l’agneau... Et le plat dans lequel le chef touche au sommet de son art, à savoir le frikkeh à l’agneau fondant.
Bon à savoir ? Le dimanche, Qasti se met à l’heure du brunch, grâce à une formule à volonté de 12h à 16h. Sans oublier qu’il est désormais possible de commander la plupart des mezzés à emporter.
À lire également : notre article complet consacré à Qasti.
Qasti
205 Rue Saint-Martin, 75003 Paris
Du lundi au samedi au déjeuner (12h à 14h) et au dîner (19h à 22h30). Brunch buffet les dimanches de 12h à 16h.
Site Web de Qasti.
Restaurant testé le 2 juillet 2020 au déjeuner.
3. Gros Bao (Paris 10e) | La cantine chinoise qui cartonne
Mention spéciale de la rédaction
Pourquoi on y va ? Après le succès de Petit Bao, la « Bao Family » (Céline Chung et Billy Pham) remet le couvert sur les rives du Canal Saint-Martin avec un talent intact et encore plus d’ampleur pour l'ouverture de Gros Bao. Si la première adresse ouverte début 2019 rue Saint-Denis jouait la carte de l'échoppe street food inspirée par la cuisine shanghaienne, Gros Bao regarde du côté de Hong Kong dans une cantine flamboyante (l’ensemble des murs est recouvert d’une laque rouge de Chine), déployée sur deux étages : comptoir à baos au rez-de-chaussée et vaste cuisine ouverte à l’étage.
Mais si l'adresse s’impose comme l’un des coups de cœur de l'été, ce n’est pas seulement grâce à sa déco « pop » stylée ou ses équipes au taquet. C’est aussi et surtout parce que l’on y mange très bien ! Aux commandes des cuisines, la cheffe sino-américaine Lucy Chen (ex Frenchie Bar à Vins, C.A.M) décline des grands classiques de la cuisine chinoise populaire. Des incontournables baos (Baozi Shanghai Classic au porc fermier et gingembre, Char Siu Bao à la très gourmande sauce BBQ) au canard laqué pékinois à partager (attention, quantités limitées !) en passant par d’autres spécialités toute aussi réjouissantes : œuf Céleste façon flan et sauce soja, aubergines marinées, tofu sauce chili, « têtes de lion » ou porc braisé à la taïwanaise Lu Rou Fan... Autant de propositions auxquelles il sera difficile de résister.
Bon à savoir ?
- Style cantine oblige, le service est rapide. Ne commandez pas tout d’emblée, au risque d'être submergé par les assiettes.
- Pas de réservation et l’adresse cartonne. En conséquence, on arrive tôt ou l'on se prépare à faire la queue.
Les prix ? Entrées 4-5€, baos 7-8€, plats 7-20€, canard laqué à 30€ (demi) et 60€ (entier), desserts 4-5€.
Gros Bao
72 quai de Jemmapes, 75010 Paris
Tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 23h30
Site Web de Gros Bao.
Restaurant testé le 31 juillet 2020 au dîner.
4. EDO au Palais de Tokyo (Paris 16e) | Terrasse XXL et street food par Mory Sacko
Mention spéciale pour l'atmosphère
Pourquoi on y va ? C’est la terrasse événement de l’été 2020 ! Sur le parvis du Palais de Tokyo, face à la Seine et avec la Tour Eiffel en ligne de mire, EDO impose son gigantisme (250 couverts côté restaurant, 250 places supplémentaires au bar), son décor futuriste — souligné par l’impressionnante structure lumineuse — ou son atmosphère festive (DJ sets électro présents sans être envahissants).
Dans les assiettes (en carton recyclé), Mory Sacko, coqueluche de la dernière saison de Top Chef, a imaginé une carte street / comfort food aux influences multiples — principalement japonaises et africaines — regroupant ces tapas hétéroclites par catégories : Grilled, Fry, Noodles, Sando, Sides, Sugar. Si l’exécution n’est pas toujours à la hauteur des intitulés (qui font tous saliver), on se régale de recettes particulièrement bien senties : les Jalapeños Cheesy Tempura (des piments verts farcis au cheddar puis panés), le Sando Bœuf Peanuts (sandwich au bœuf pané au panko, sauce arachide, piment et tamarin), le Jerk Chicken (pilons de poulet grillé sauce jerk comme en Jamaïque) ou encore de délicieux mochis laqués à la mangue ou un White Wasabi (mousse au chocolat blanc, glace au wasabi, citron confit) aussi étonnant que jubilatoire.
Bon à savoir ? Mory Sacko ouvrira le 1er septembre MoSuke (rue Raymond Losserand dans le 14e arrondissement), son premier restaurant aux ambitions gastronomiques.
EDO
Parvis du Palais de Tokyo
13 avenue du Président Wilson, 75016 Paris
Tous les jours de 18h à 2h (jusqu’au 23 août) puis de 12h à 2h (du 24 août au 15 octobre).
Site Web de EDO au Palais de Tokyo.
Restaurant testé le 5 août 2020 au dîner.
5. Café Les Deux Gares (Paris 10e)
Mention spéciale de la rédaction
Pourquoi on réserve ? En attendant l'ouverture de l'Hôtel des Deux Gares par Adrien Gloaguen (hôtels Panache, Bienvenue, Beaurepaire…) de l’autre côté de la rue du même nom, le café de l’établissement est le bistrot cool qui manquait au quartier — encore populaire — situé entre les gares de l’Est et du Nord. On y passe pour un café à toute heure au comptoir en zinc couleur cassis, un apéro au vin nature (Gamay de Michel Guignier, Nicolas Carmarans...) ou pour les assiettes bistrotières séduisantes qui sortent de la cuisine ouverte où officient Jonathan Schweizer (ex Sauvage) et Federico Suarez (ex Loca). Ce jour-là, sous le plafond aux motifs en écaille de tortue, une salade haricots verts-hareng fumé-persil et une deuxième tomates-nectarines-capucines, suivies d’une aile de raie avec courgette et fondue d’oignon et d’une cuisse de canette, carottes et sauce à la pêche.
Les prix ? Le midi : formules à 19€ (entrée, plat ou plat, dessert) et 23€ (entrée, plat, dessert). Assiettes 6-20 € (soir et samedi midi), apéro 5-10 €.
Café Les Deux Gares
1 Rue des Deux-Gares, 75010 Paris
Ouvert du mardi au samedi, midi et soir (café / snack en service continu).
Instagram du Café Les Deux Gares
Restaurant testé le 5 août 2020 au déjeuner.
6. Haikara Summer (Paris 11e)
Mention spéciale pour la cuisine
Pourquoi on y va ? Take over réussi pour ce restaurant éphémère installé en les murs de la Chambre Noire, bar du 11e arrondissement spécialisé dans les vins naturels. Le temps d’un été, Haikara Summer propose une sélection de tapas japonaises aussi maline qu’affriolante. Tofu crispy sauce chili, maquereau à la plancha sauce ponzu (fortement recommandé), poulet karaage (préalablement mariné dans un mélange de sauce soja, d’'ail et de gingembre puis frit), tataki de bœuf sauce sésame pimentée ou spare ribs (travers de porcs épicés à commander par portion de 300 grammes !), la comfort food nippone mitonnée par le chef Sho Miyashita (du food truck et traiteur évènementiel Munchies) est irrésistible. On s’en lèche encore les doigts.
Bon à savoir ?
- Haikara Summer ne prend pas de réservations. Le soir on arrive idéalement avant 19h pour être sûr de trouver une table.
- Été post-Covid oblige, deux places de parking ont été annexées donnant naissance à une terrasse de poche, certes un peu exiguë, mais très appréciable.
Haikara Summer
82 Rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris
Du mardi au samedi, midi et soir.
Site Web de Haikara Summer.
Restaurant testé le 22 juillet 2020 au dîner.
7. Sir Winston (Paris 16e)
Mention spéciale pour le décor
Pourquoi on réserve ? Dans l’un des plus vieux pubs anglais de la capitale, à deux pas de l’Arc de Triomphe, on entre chez Sir Winston, entièrement redécoré par Laura Gonzalez, comme dans une ancienne demeure des colonies anglaises en Inde : tapis Cachemire, ventilateur de plafond à éventails, plantes luxuriantes et chaises en rotin. Le chef Manoj Sharma (ex MG Road, Shirvan Café Métisse) nous propose un aller-retour épicé entre l’Angleterre et New Delhi : bière artisanale en terrasse accompagnée d’un fish & chips et de scotch eggs ; assiettes aux influences indiennes (curry d'agneau accompagné de riz basmati au safran et de délicieux épinards) ou plateau « tour du monde » à partager avec calamars frits, naan, tempura de légumes, onion rings, croquettes de cheddar vieux, caviar d'aubergine, poulet frit et croquettes d'agneau.
Mais aussi ? On attend impatiemment l'hiver pour profiter du magnifique bar au sous-sol, ambiance cave à cigare feutrée, où tester les cocktails signatures de la maison.
Les prix ? Entrées de 6,50€ à 14,50 €, plats de 15 à 25€. Plateaux à partager à 29,50€. Cocktails entre 12€ et 15€.
Sir Winston
5 Rue de Presbourg, 75116 Paris
Du lundi au vendredi, de 8h à 2h.
Site Web de Sir Winston.
Restaurant testé le 25 juin 2020 au dîner.
Les autres restaurants, sélectionnés par la rédaction
8. Cali Sisters (Paris 2e)
Initialement prévue le 17 mars — le premier jour du confinement ! — l’ouverture de Cali Sisters s’est finalement faite le 23 juin dernier. Le concept ? Faire venir au cœur de Paris la Californie, objet de passion de Juliette Vigand et Capucine Frerejean, les deux sœurs à l’origine du projet. Décor boho-chic inspiré par le quartier de Venice et cuisine cosmopolito-californienne tendance healthy (beaucoup de légumes, salades et autres options végétariennes) caractérisent ce spot ensoleillé et « feel good » du quartier de la Bourse.
Bon à savoir ? Chose suffisamment rare à Paris pour être souligné, Cali Sisters offre un service continu du petit-déjeuner, jusque tard le soir. Brunch les samedis et dimanches.
Cali Sisters
17 Rue Notre Dame des Victoires, 75002 Paris
Site Web de Cali Sisters.
9. Fulgurances à L’Entrepôt (Paris 14e)
Fulgurances, le restaurant-tremplin du très pointu magazine éponyme, accueille depuis 2015 les talents de demain dans son bistrot du 11e arrondissement. Depuis le 1er juillet, ses équipes ont repris le restaurant de L’Entrepôt, fameux espace culturel du 14e — cinéma d'art et essai, salle de concert et de spectacle vivant, etc. — qui fait vibrer le quartier Pernety depuis les années 1970. Sous une verrière ou dans le vaste jardin-terrasse, la cheffe Minou Sabahi, née en Iran, arrivée à Paris à l’âge de huit ans et ayant vécu au Japon, propose le soir une sélection de tapas aux influences métissées. Le midi, Valentine Guénin cheffe exécutive de Fulgurances, joue la carte de la cuisine du marché à prix doux (formules à 19 et 24€).
Si cette ouverture est restée relativement discrète, le Fooding a déjà repéré l’adresse alors que le blog Restos sur le Grill, dont les avis sont généralement avisés, décrit un lieu « enchanteur » et évoque « LA terrasse de l’été ».
Fulgurances à l’Entrepôt
7 Rue Francis de Pressensé, 75014 Paris
Site Web de Fulgurances à l’Entrepôt
10. L’Oiseau Blanc au Peninsula Paris (Paris 16e)
Avec l’arrivée de David Bizet en tant que Chef exécutif du Peninsula Paris, le palace de l’avenue Kléber frappe un grand coup. Le chef quadragénaire, l’un des meilleurs de sa génération, a fait étinceler L’Orangerie au George V avant de redonner au Taillevent sa seconde étoile Michelin en début d’année. En prenant le contrôle des cuisines du palace hongkongais, David Bizet offre de belles perspectives à L’Oiseau Blanc, le fleuron gastronomique de l’hôtel sur les toits de Paris. À l’étoile Michelin décrochée par son prédécesseur (Christophe Raoux, Meilleur Ouvrier de France 2015), il devrait en toute logique en ajouter une seconde rapidement. À terme, le chef normand pourrait être un prétendant sérieux à la troisième étoile.
Bon à savoir ? Pour découvrir la cuisine « magistrale » de David Bizet à L’Oiseau Blanc, il faudra attendre septembre. En attendant la rentrée, et en guise de prélude, le restaurant propose depuis la fin juin une carte estivale simplifiée imaginée par le chef fraîchement arrivé.
L’Oiseau Blanc | The Peninsula Paris
19 Avenue Kléber, 75116 Paris
Site Web de L’Oiseau Blanc au Peninsula Paris
11. Wanderlust Street Food (Paris 13e)
Si le Wanderlust et son immense deck (1,500 m2, l'une des plus vaste de Paris) font l'événement cet été, c'est grâce à son tout nouveau restaurant éphémère. De la guinguette avec table en bois et guirlandes d'ampoules aux cabanons au bord de la Seine, différentes atmosphères ont été imaginées pour goûter les assiettes façon street food concoctées par la jeune cheffe Alexia Duchêne (demi-finaliste de Top Chef saison 10, ex Passerini, Datsha Underground). Vins natures, cocktails et une quinzaine de plats du monde (sourcing de produits bios auprès de petits producteurs) sont à la carte des différents stands de la terrasse qui surplombe la Seine.
Bon à savoir ? Réservation obligatoire à l'avance sur le site du Wanderlust pour obtenir une table.
Wanderlust Street Food
Du 22 juin au 27 septembre 2020
32 Quai d'Austerlitz, 75013 Paris
Site Web du Wanderlust Paris
12. Le Perchoir Porte de Versailles (Paris 15e)
Plus que pour la cuisine, on fait le déplacement jusqu’à la Porte de Versailles pour découvrir l'ampleur du dernier rooftop estampillé Perchoir. Perché sur le Pavillon 6 du Parc des Expositions, le lieu s’étend sur pas moins de 250 m2 à l’intérieur, doublé de 500 m2 de terrasse, face aux cultures de la plus grande ferme urbaine en toiture du monde (14,000 m2) ! La salle imaginée par l’architecte d’intérieur Fanny Perrier a des allures de marché de village (lanternes en vitrail XXL, oliviers et plantes qui dégringolent du plafond) alors que la carte pensée par le chef Jérémy Claudepierre mise sur une cuisine responsable et les circuits courts.
Bon à savoir ? En s'installant Porte de Versailles, le groupe Perchoir poursuit sa conquête de la capitale, dans laquelle il compte déjà trois rooftops : Ménilmontant, l'adresse originale , sur le toit du BHV dans le Marais et à la Gare de l’Est.
Le Perchoir Porte de Versailles
2 Avenue de la Porte de la Plaine, 75015 Paris
Site Web du Perchoir Porte de Versailles.
13. Le Patio du Vendome (Paris 9e)
C’est l’un des derniers 5-étoiles à avoir ouvert ses portes dans la capitale. Le Maison Albar Hotels Le Vendome, boutique-hôtel suréquipé (51 chambres et suites, bar, restaurant, spa Carita Paris avec piscine intérieure...) accueille cet été le Patio du Vendome, une jolie terrasse végétalisée, idéale pour siroter un cocktail ou déjeuner au calme dans le quartier de l’Opéra. À la carte, snacking chic (focaccia, bruschetta, Burrata di bufala...) et cuisine méditerranéenne (tartare de poissons, salades fraîches, pasta, poulpe...). DJ sets tous les jeudis à partir de 18h.
Le Patio du Vendome
au Maison Albar Hotels Le Vendome
7 Rue du Helder, 75009 Paris
Site Web du Patio du Vendome
14. COYA Paris – Le Jardin (Paris 7e)
Déjà présente à Londres, Monte-Carlo, aux Émirats arabes unis (Dubai, Abu Dhabi) ou Mykonos, l’enseigne péruviano-branchée COYA posait ses valises à Paris à la rentrée 2019. Grâce à son décor chiadé, son atmosphère glamour et sa carte ultra maîtrisée oscillant entre classiques du répertoire péruvien (ceviches, tiraditos), influences cosmopolites et touches fusion dans l’esprit des cuisines Nikkei (nippo-péruvienne) et Chifa (sino-péruvienne), le succès était immédiat. Depuis le début de l’été, COYA Paris se déploie au-delà de l’ancienne chapelle transformée avec son « Jardin », une charmante terrasse végétalisée nichée au cœur du complexe gastronomique Beaupassage.
COYA Paris
83-85 rue du Bac, 75007 Paris
Site Web de COYA Paris
15. Yaya La Défense (Puteaux)
Et de trois pour Yaya ! La cantine grecque de Juan Arbelaez et des frères Chantzios, déjà présente à Saint-Ouen et dans le 19e arrondissement (Yaya Secrétan) est désormais présente à La Défense. Au cœur du plus grand quartier d’affaires d’Europe, la nouvelle adresse signée Yaya met spécifiquement à l’honneur les saveurs de Crête, dont les skioufikta, de petites pâtes crétoises aux légumes de saison ou l’agneau kleftiko (agneau cuit pendant 16 heures en papillote). Sans oublier les classiques mezzés et autres assiettes à partager.
Yaya La Défense
Centre Commercial Westfield Les 4 Temps
15 Parvis de La Défense, 92800 Puteaux
Site Web de Yaya La Défense.