Delphine Cadilhac, Le jeudi 16 octobre 2025
Hôtels

Les meilleurs hôtels de Bangkok

Vibrante et effervescente, la capitale thaïlandaise se réinvente à travers ses adresses hôtelières audacieuses. Montée en gamme, influences lifestyle et innovations redéfinissent l’hospitalité de luxe, où services et concepts rivalisent de créativité pour séduire une clientèle cosmopolite et exigeante. Voici les meilleurs hôtels de Bangkok.
  • Aman Nai Lert, l'un des meilleurs hôtels de Bangkok © AMAN
    Aman Nai Lert, l'un des meilleurs hôtels de Bangkok © AMAN
Colorée et décomplexée, la décoration signée du designer espagnol Jaime Hayon célèbre l’ambiance rétro des seventies

1. The Standard Bangkok Mahanakhon | Le vertige pop 

Anticonformiste, décalé, design, audacieux… les adjectifs auréolant le style des boutiques-hôtels Standard soulignent incontestablement leur singularité. Une fois encore, la réputation de cette marque pionnière du lifestyle hôtelier ne déçoit pas. Elle a choisi de s’installer son hôtel à Bangkok dans le futuriste King Power Mahanakhon Building, deuxième plus haut gratte-ciel  de la ville (78 étages, 314 mètres) dont la façade taillée comme une spirale pixelisée est devenue l’emblème du quartier d’affaires et d’expatriés de Sathorn (beaucoup de restaurants français ou tenus par des Français s'y trouvent).

  • Un des plus hauts gratte-ciel de Bangkok © The Standard

    Un des plus hauts gratte-ciel de Bangkok © The Standard

 

Récompensé d’une clé Michelin, The Standard hôtel à Bangkok déroule 155 chambres et suites de 40 m² à 144 m² entre les 8e et 18e étages. L’absence de vis-à-vis et les immenses baies vitrées permettent de jouir d’un panorama sur la skyline, y compris depuis la baignoire de la salle de bains. Colorée, pop, décomplexée, la décoration signée du designer espagnol Jaime Hayon célèbre l’ambiance rétro des seventies : on est loin des références à la culture locale, un choix assumé, à contre-courant de la concurrence, qui signe l'ADN Standard. A chaque espace son ambiance : du lobby jungle bohême à la palette arty du Parlor, un espace où déguster un tea time, lire ou boire un cocktail sur fond de DJ set (on adore sa cabine avec platines et boule à facettes) en passant par l’esprit très Côte d'Azur de la piscine perchée au 6e étage et cernée de verdure. 

  • La chambre Corner King de l’hôtel © The Standard

    La chambre Corner King de l’hôtel © The Standard

 

Signature de la marque, les spots gastronomiques ont ici de quoi faire passer l’envie aux hôtes de tester d’éventuelles adresses extérieures : trois voyages culinaires de haut niveau pour varier les plaisirs, entre Orient et Occident. Déclinaison de la version new-yorkaise avec ses coins (centimes américains) garnissant le sol, The Standard Grill incarne le steak house décontracté chic, où une carte créative mêle grands classiques du genre et viandes d’exception, comme des suggestions moins convenues : huîtres chaudes, crudo de thon ultra spicy et cinnamon roll et sa crème anglaise au bourbon. Pour le fun, un DJ et un concept décalé de cocktail to table, avec un mixologue préparant ses breuvages insolites sur un guéridon roulant. 

    • Le restaurant le Standard Grill © The Standard
      Le restaurant le Standard Grill © The Standard

Cap à l’est au Mott 32, table cantonaise éponyme de l’adresse de Hong-Kong primée à la renommée mondiale : dim sum exquis et aux saveurs très étudiées (fruits de mer toppés de caviar, poulet et truffe, etc.), nouilles de riz au bœuf black Angus, langouste vapeur et émincé de porc... D’élégants salons privés invitent à une expérience intime très privilégiée.

Et pour une soirée au sommet, c’est au 76ᵉ étage que tout se passe : plus haut restaurant du pays (rien que cela !) OJO (l’œil) a judicieusement tamisé son ambiance pour offrir à ses hôtes un dîner vertigineux en surplomn de la ville. Depuis sa terrasse, c’est unique !  Le chef Francisco « Paco » Ruano, l’un des meilleurs du Mexique avec Alcalde, sa table à Guadalajara, compose ici une cuisine mexicaine contemporaine, entre cru, rôti et épicé, agrémentée des compositions détonantes du bartender spécialisé en agave (mezcal et téquila). Chaque dernier samedi du mois, le brunch invite de nombreux chefs à enrichir la carte de leurs créations personnelles.

  • Le restaurant mexicain OJO © The Standard

    Le restaurant mexicain OJO © The Standard

Ce qui fait la différence ? Comme si cela ne suffisait pas de disposer de la table la plus haute de Thaïlande, l’hôtel accueille également le rooftop le plus haut de la ville et troisième plus haut mondial ! Situé au 78ᵉ étage, le Sky Beach offre une vue panoramique à 360 degrés, à laquelle les clients de l’hôtel ont accès à partir de 19h, sans payer de droit d’entrée supplémentaire. Concerts, sessions de yoga, party électro deux à trois fois par mois : le lieu se prête à de nombreux événements où la ville se presse pour tutoyer le ciel.

    • Le rooftop Sky Beach © The Standard
      Le rooftop Sky Beach © The Standard

     

The Standard Bangkok Mahanakhon 
155 clés, à partir de 166 euros la nuit en chambre double

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2. Dusit Thani Bangkok | La renaissance d’une icône

Ouvert en 1970, il fut l’un des premiers hôtels de luxe de Bangkok, inauguré par le premier groupe hôtelier thaïlandais du pays, dans le quartier d’affaires de Silom, devenu ultramoderne aujourd’hui. Cet immense building fut aussi le premier du genre et incarna pendant des décennies une adresse de référence pour les Thaïlandais voulant goûter à l’hospitalité de luxe, ou tout simplement célébrer un événement particulier entre ses murs. Fréquenté par la famille royale, le gotha international, les stars de cinéma… il fait partie intégrante de l’histoire de la ville, voire du pays. Inutile de dire que ce fut un challenge immense que de le réinventer et ses propriétaires n’ont pas lésiné sur les moyens : entièrement démoli en 2019, il a été reconstruit en cinq ans et demi, pour rouvrir en 2024, afin d'écrire une nouvelle page de son histoire et séduire de nouveaux visiteurs tout en restant fidèle à son esprit d’origine. De 22 étages auparavant, l'hôtel à Bangkok est passé à 39 désormais, avec un rooftop en prime : une tour plus élancée, et dont la flèche, véritable signature, a retrouvé sa place dans une version modernisée. C’est à André Fu, designer basé à Hong Kong, qu’a été confiée la mission délicate de préserver l’héritage du lieu tout en lui insufflant une esthétique contemporaine et un art de vivre raffiné. Mission couronnée de succès, tant le dialogue entre histoire, artisanat local, spiritualité bouddhiste et lignes modernes est fluide et prégnant dans chaque espace, à commencer par l’immense lobby (comme à l’origine), habillé de panneaux de bois signés d’artistes thaï et retraçant le passé du lieu. Clins d’œil, les piliers peints (à l’image de ceux que l’on trouve dans les temples) de l’ancien restaurant thaïlandais trônent en bonne place dans cet espace, évocateurs d’une nécessaire continuité. Un « étage du patrimoine » capture l’esprit de la propriété d’origine, entre œuvres d’art exclusives et photos d'époque. 

  • Le Building Dusit Thani © Dusit Thani

    Le Building Dusit Thani © Dusit Thani

Réduites désormais de moitié en nombre, les 257 chambres affichent au minimum 50 m² et ont toutes une vue plongeante depuis leurs immenses baies vitrées sur le célèbre parc Lumpini en face, l’un des poumons verts de la ville. Un point de vue privilégié, unique, dont on profite d’autant mieux depuis la méridienne d’observation collée aux vitres, comme si l’on flottait au-dessus des arbres. Formes, courbes, matériaux… évoquent avec subtilité les détails de l’hôtel originel, le confort poussé en plus.

  • Une chambre d’un des meilleurs hôtels de Bangkok © Dusit Thani

    Une chambre d’un des meilleurs hôtels de Bangkok © Dusit Thani

Un étage est dédié au bien-être, avec une piscine en apesanteur, une salle de fitness ouverte 24h/24 et un immense spa très épuré, minéral, et dont le Rituel Signature de 90 minutes mêle gestes thaï, pierres semi-précieuses reminéralisantes et huile chaude.  

Les concepts de restauration hissent la barre très haut avec un petit-déjeuner d’anthologie et une mention toute particulière pour Cannubi par Umberto Bombana, restaurant italien exceptionnel lancé sur la piste aux étoiles. Dénommée en référence au nom d’une colline réputée pour sa production de Barolo dans le Piémont (autant dire que la carte des vins est à la hauteur de la référence), la table reflète toute la créativité de son chef exécutif, unique trois étoiles Michelin en dehors de l’Italie pour son restaurant à Hong Kong. Ici, la fraîcheur d’un carpaccio de crevettes rouge se dispute la finesse d’un risotto aux champignons du Yunnan. Si manger italien en Thaïlande peut sembler saugrenu à tout visiteur étranger, ce sentiment sera immédiatement effacé dès la première bouchée.

  •  L’entrée signature du restaurant de l’hôtel, Cannubi © Dusit Thani
    L’entrée signature du restaurant de l’hôtel, Cannubi © Dusit Thani
 
 

Ce qui fait la différence ? Le très prisé bar à cocktails Bar 1970, au 39e étage, au nom hommage à l’année de construction de l’hôtel originel. Un boudoir intime dans le ciel, penthouse vintage à l’esthétique nostalgique et à l’élégance rétro, entre œuvres d’art, cheminée et vue sur toute la skyline urbaine. On est accueillis par une hôtesse chic avant de choisir l’un des cocktails inspirés d’icônes légendaires : Tina Turner, “Acid Queen”, Stevie Wonder, “Taste & Sound”, Sophia Loren, “Sunflower”, ou encore Margaret Thatcher, “Made of Iron”. Aussi inventifs qu’addictifs. 

  • Le bar 1970 de l’hôtel à Bangkok © Dusit Thani

    Le bar 1970 de l’hôtel à Bangkok © Dusit Thani

     

Dusit Thani Bangkok
257 clés, prix à partir de 452 euros la nuit en chambre double Deluxe et petit-déjeuner

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Un tuk tuk coloré en sucre salue notre arrivée en chambre, un très beau kimono nous enveloppe pour s’y délasser

3. Kimpton Maa-Lai, hôtel à Bangkok | QG du cool

La marque américaine, parmi les pionnières du concept de boutique-hôtel, a choisi Langsuan, quartier vert et proche du parc Lumpini pour ouvrir il y a quelques années le QG casual et chill des locaux branchés comme des voyageurs à la recherche d’hôtels animés du matin au soir. 

Intégré au Sindhorn Village, un parc immobilier très récent, premium mais sans ostentation, piéton et où se côtoient restaurants, bars, boutiques, salons de massage et même un club de jazz, l’ensemble est idéalement situé au cœur de Bangkok.

L’arrivée dans son vaste lobby donne le ton : plus qu’un lieu de séjour, c’est un lieu de vie incarné et immersif, forts d’espaces aux volumes généreux habillés de détails design et d’art local, où l’on croise des trentenaires créatifs coworkant, des habitués venus profiter du comptoir à glaces ou de la paisible terrasse verdoyante que prolonge un parc (rare à Bangkok), des promeneurs de chiens stylés (les promeneurs, pas les chiens !) attrapant un cappuccino au grand café central Craft au cœur du Ground floor, l’hôtel se revendiquant pet friendly. 

Les 362 chambres contemporaines cultivent espace (48 m² minimum) et fluidité, et s’ouvrent sur d’immenses fenêtres pleine hauteur lorgnant sur la canopée et les tours de Ploenchit. Matelas sur-mesure, enceintes design, tapis de yoga, bibliothèque garnie de livres (Guide essentiel des amateurs de gin, Les Tatouages japonais et leur symbolique...), salle de bains XXL avec douche ad hoc et très belle baignoire ovale posée au sol : un confort 5 étoiles bienvenu après avoir arpenté la capitale de long en large. Un tuk tuk coloré en sucre salue notre arrivée en chambre, un très beau kimono nous enveloppe pour s’y délasser.

  • Une chambre de l’hôtel à Bangkok © Kimpton

    Une chambre de l’hôtel à Bangkok © Kimpton

 

Salle de sport avec coachs, boxe thaïe et yoga, spa de haut niveau et piscine où faire des longueurs en hauteur : l’offre bien-être se veut pointue, avec toujours un esprit lifestyle, la social hour du bar attenant à la piscine en témoigne, avec des boissons offertes à 17 heures. 

  • La piscine de l’hôtel Kimpton Maa-Lai © Kimpton

    La piscine de l’hôtel Kimpton Maa-Lai © Kimpton

La programmation événementielle avec pop-ups culinaires, soirées thématiques... ajoute à l’effet de “club ouvert” cher à la marque Kimpton, que les différents bars et restaurants se plaisent à cultiver, comme au Bar.Yard en rooftop au 40e étage proposant grillades, cocktails et DJ sets dans une ambiance tropicale, ou au Ruby’s, bar à cocktails où chaque création s’inspire de la gemmologie et des croyances entourant les pierres précieuses. Idéal en fin de soirée, après un dîner au Ms. Jigger, table italienne contemporaine.

  • Le rooftop de l’hôtel à Bangkok © Kimpton

    Le rooftop de l’hôtel à Bangkok © Kimpton

Ce qui fait la différence ? On débute la journée comme on la termine : avec un repas hors norme. Le petit-déjeuner est pensé comme un immense food court, avec des stands thématiques couvrant toutes les nationalités, des recettes coréennes aux charcuteries espagnoles, en passant par les recettes healthy ou la noodle station.  

  •  Le petit-déjeuner au Kimpton © Kimpton

    Le petit-déjeuner au Kimpton © Kimpton

 

Au dîner, moment exceptionnel que celui de prendre place au restaurant à Bangkok, Avant, au 30e étage, où le chef une étoile Michelin Haikal Johari compose une partition avant-gardiste française aux influences asiatiques. Un voyage-dégustation en onze escales (qui change tous les quatre jours) orchestré par une brigade millimétrée, travaillant des produits de saison sélectionnés auprès de producteurs locaux et de pêcheurs responsables : comté de 36 mois décliné en glace, agrémenté de caviar russe et d’huile d’olive espagnole ; huîtres de David Hervé (producteur charentais présent uniquement dans cet hôtel de luxe à Bangkok) ; Ankimo, un foie de lotte confit, garni de pecorino, petits pois, langouste, dans une sauce réduite au vin rouge ; Pigeon en trois temps, etc. Une exécution remarquable et un chef d’une immense humilité.

  • Un plat raffiné du restaurant Avent © Kimpton

    Un plat raffiné du restaurant Avent © Kimpton

Kimpton Maa-Lai Bangkok
362 clés, prix à partir de 165 euros la nuit en chambre double

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BKK Social Club, bar d'hôtel multi primé et parmi les meilleurs au monde, aimante toute la ville avec son ambiance feutrée Art déco et ses cocktails couture

4. Four Seasons Bangkok at Chao Phraya River | Resort urbain

En 2015, Four Seasons a fermé son hôtel du centre de Bangkok pour le rouvrir quelques années plus tard au bord de sa rivière emblématique, dans le Creative district, derrière Charoen Krung, la plus ancienne rue pavée de la ville. Signé du designer star Jean-Michel Gathy, cet hôtel de luxe à Bangkok adopte une architecture de plans d’eau, de cours végétales et de perspectives, telle une bulle zen dans une ambiance bruyante et survoltée. Les portes de l’impressionnant lobby de huit mètres de haut se referment sur la ville pour plonger chaque hôte dans une quiétude immédiate. Les espaces sont habillés des œuvres d’artistes thaïlandais, une galerie d’art, supervisée par MOCA Bangkok (le Musée d’Art Contemporain) fait rayonner les talents locaux, se prêtant à la déambulation pour en saisir toute la richesse, avant de rejoindre l’une des piscines à débordement près de la rivière, repaire zen où déconnecter, sans oublier l’immense spa dont les nombreux rituels reflètent la culture bien-être inhérente au pays.

  • La piscine de l’hôtel Four Seasons à Bangkok © Four Seasons

    La piscine de l’hôtel Four Seasons à Bangkok © Four Seasons

Au porgramme : 299 clés, dont 38 suites aux volumes généreux (50 m² minimum) sont réparties dans différents bâtiments cubiques et jouent la carte de l’élégance contemporaine faite de tons taupe et gris, touches de faux cuir, soie thaïlandaise et œuvres d'art. Les vitres pleine hauteur plongent le regard sur le jardin ou la rivière. Les catégories River View offrent un point de vue exclusif sur le coucher de soleil teintant le panorama.

  • La chambre de l’hôtel Four Seasons © Four Seasons

    La chambre de l’hôtel Four Seasons © Four Seasons

Les différents restaurants invitent à l’escapade gourmande entre saveurs italiennes, classiques français et gastronomie cantonaise. Table signature de haute volée, Yu Ting Yuan accueille ses heureux convives dans un décor de marbre noir, bouquets flamboyants et peintures murales délicates, face à un patio poétique avec son miroir d’eau planté d’arbres, beau comme un tableau quand vient la nuit. Cuisine ouverte et comptoir pour laquer le canard font le show, alors que le service du menu dégustation se prête à une cérémonie tout en raffinement. Une carte de thés rares complète l’expérience, qui restera un moment fort du séjour.

  • Le restaurant cantonais de l’hôtel © Four Seasons
    Le restaurant cantonais de l’hôtel © Four Seasons
 

Et si l’envie de sortir de ce sanctuaire apaisant titille le voyageur, un petit débarcadère près de l’hôtel à Bangkok permet de rejoindre rapidement l’autre rive en barge pour faire du shopping au Siam Paragon Mall, réputé pour ses boutiques de luxe.

Ce qui fait la différence ? BKK Social Club, bar d'hôtel multi primé et parmi les meilleurs au monde, aimante toute la ville avec son ambiance feutrée Art déco et ses cocktails couture inspirés d’un dialogue entre l’Amérique du Sud et Bangkok. Idéal pour un séjour en été en Thaïlande. La carte est une œuvre d’art, que l'on feuillette encore et encore, avec ses très belles illustrations qui semblent peintes à la main. Une destination à lui tout seul.

  • Un des meilleurs bars à cocktails du monde © Four Seasons

    Un des meilleurs bars à cocktails du monde © Four Seasons

Four Seasons Bangkok at Chao Phraya River
299 clés, prix à partir de 438 € la nuit en chambre double 

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5. Aman Nai Lert, hôtel à Bangkok | Sanctuaire urbain ultra-luxe

Troisième adresse « en ville » du groupe Aman après Tokyo et New York, cet hôtel à Bangkok redessine avec force la carte du luxe local. Le curseur est hissé au sommet de l’excellence, en mêlant intimité et services ultra-personnalisés, LA signature Aman. Construit au cœur d’un parc privé de trois hectares ayant appartenu à la famille Nai Lert — pionnière de l’hospitalité thaïlandaise — l’ensemble rend hommage à cette dynastie emblématique. Leur maison, bâtie en 1915, a été reconstruite à l’identique et transformée en musée du patrimoine. Calme absolu alors que l’agitation urbaine sévit à quelques mètres, oiseaux pour bande-son et skyline en toile de fond composent une ambiance unique. Signé Jean-Michel Gathy, le building de 36 étages aligne 52 suites et 34 résidences, plusieurs tables et bars, un spa de 1 500 m² et une clinique esthétique occupant deux étages à eux seuls. Sobriété, culte de l’espace et respect de la nature – exigence de la famille Nai Lert – façonnent une identité nourrie d’hommages à son héritage. L’art est omniprésent, imprégné de symbolisme religieux et spirituel. 

  • Le bulding de l’hôtel © AMAN

    Le bulding de l’hôtel © AMAN

Les chambres, parmi les plus grandes de Bangkok (94 m² minimum), vue parc et skyline, dévoilent, derrière leur design sobre et très élégant, une foule de détails inspirés de la maison historique des propriétaires et de leur affection pour le Japon. Exclusivité dans l’exclusivité, les Terrace Suite (114 m²) et Signature Suite (566 à 713 m² avec spa privé, cinéma, gym et vue à 360°) rappellent combien Aman incarne l’ultra-luxe sans tomber dans l’ostentatoire. Programmation culturelle et expériences immersives ponctuent le séjour. 

  • La suite de l’hôtel Aman Nai Lert © AMAN

    La suite de l’hôtel Aman Nai Lert © AMAN

On apprécie de faire quelques brasses dans la piscine suspendue au 10e étage, ombragée d’un arbre vieux de 140 ans, déplanté pour la construction de l’hôtel, puis replanté à son emplacement d’origine. 

Table italienne signature, Arva privilégie la saisonnalité et un sourcing étudié, avec 450 références en cave tandis que le Lounge 1872 (nommé en hommage à l’année de naissance du patriarche de la famille Nai Lert) propose recettes locales et occidentales, cocktails et vins du monde.

  • Le restaurant italien Arva © ARMAN

    Le restaurant italien Arva © ARMAN

Ce qui fait la différence ? Le Club Aman au 19e étage, réservé aux résidents et membres, accueillant un cigar bar avec sélection des meilleurs havanes et whiskies millésimés, un bar lounge rythmé de musique live quotidienne et deux comptoirs japonais, Hiori et son teppanyaki enflammé, Sesui et son omakase intime. Le faible nombre de couverts disponibles à chaque comptoir renforce le caractère exclusif du moment, comme la carte rigoureuse de sakés et spiritueux japonais.

 

Aman Nai Lert
52 clés, à partir de 1 100 $ la nuit en Suite Deluxe, petit-déjeuner inclus

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