Sandra Serpero, Florence Valencourt, le jeudi 06 novembre 2025Où dîner à Paris après 22h ?
1. Où dîner à Paris après 22h : Le Grand Café Capucines
Le cadre : situé à deux pas de l’Opéra Garnier, le Grand Café Capucines est le refuge idéal des dîners après un spectacle. Cette brasserie centenaire a gardé son âme mais revu son décor confié au Studio Toro & Liautard qui s’est épris de laiton doré, de mosaïque et de velours pour habiller ce lieu historique. Dans cette nouvelle scénographie, quatre espaces et autant d’ambiances. Au rez-de-chaussée, la grande salle d'esprit belle brasserie parisienne, le jardin d’hiver sous une immense verrière et un classieux bar à cocktails. À l’étage, un salon indien baigné d’une lumière chaude où l’on retrouve l’esprit « nuit » du lieu : assurément là où il faut dîner après 22h.
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Où dîner après 22 h à Paris ? Le Grand Café Capucines © Leny Guetta
L’assiette : fidèle au patrimoine gastronomique des brasseries parisiennes, la carte convoque les plats de toujours : soupe à l’oignon, œuf mimosa, escargots de Bourgogne, sole meunière, filet au poivre… Fruits de mer et coquillages, fraîchement débarqués de Rungis, s’offrent une place de choix. Pioche toujours heureuse dans l’authentique bar à huîtres qui va ravir les amateurs : fine de claire, creuse de Bretagne, plate de Belon, elles sont toutes là ! Mention spéciale pour le pâté en croûte, la star de la maison, signé par le charcutier Stéphane Baury, savant mélange de foie gras de canard et ris de veau, escorté d’un duo de viandes de porc et de veau et de la douceur fruitée de la figue. Côté douceurs, la mousse au chocolat tiède et le baba au rhum à la crème fouettée, sont à tomber.
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© Le Grand Café Capucine
Le style : brasserie parisienne mythique.
Dernière commande : 1 heure du matin.
Les prix : plateaux de fruits de mer à partir de 29,50 € ; pâté en croûte 19,50 € ; entrées de 9,50 à 22,50 € ; viandes et poissons de 19,50 à 55 € ; desserts de 9,50 € à 15,50 €.
Grand Café Capucines
4 boulevard des Capucines, Paris 9e
Ouvert 7 jours/7 à partir de 7h
legrandcafe.com
2. Babi
Le cadre : dans la vibrante rue Mandar, cette adresse de poche et du soir, ouverte en toute discrétion cet été, s’est offert ni une ni deux, une place de choix sur le podium des tables les plus désirables où dîner après 22h à Paris. Porté par la complicité de Jérémie Taché (salle/sommelier) et Néo Guérin (cuisine), jeunes talents unis par l’amitié depuis leur expérience chez Tékés et Shabour, Babi navigue entre le bistrot, la table d’auteur et le restaurant étoilable. Le décor : une salle brute et chaleureuse, offrant ses meilleures places autour d’un comptoir convivial pour être aux premières loges (30 couverts en tout). L’esprit : une cuisine fougueuse et créative s’autorisant des associations surprenantes et s’offrant un fin dialogue avec des vins français et étrangers soigneusement sélectionnés, avec une dizaine de références au verre.
L’ambiance ? Joyeuse et décomplexée, imprimée par une équipe à l’énergie débordante et communicative.
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Restaurant à Paris pour une faim de nuit ©whitesetlab
L’assiette : une carte volontairement courte amenée à régulièrement changer, où chaque plat est construit autour d’un ingrédient principal. En amuse-bouche, la pita frite servie avec du beurre et du tahini, emporte d’emblée l'adhésion. Pour suivre, une assiette autour de la figue et du camembert, électrisés d’une émulsion au cidre. Un Ceviche Olé Olé, best-seller depuis l’ouverture, associe du maigre, une brunoise d’échalotes et de courgettes avec un condiment passion. Des tortellinis farcis au homard bleu de Bretagne arrosés d’une bisque de homard au pastis et d’huile à la menthe. Et un Pigeon in vitro farci de riz à sushi vinaigré et nappé d’une gastrique aux fruits rouges. Même les desserts jouent la carte de l’inattendu avec une babka perdue accompagnée d’une glace à l’échalote ! Bluffant et terriblement bon.
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©whitesetlab
Le style : néo-bistrot intimiste.
Dernière commande : minuit en semaine, 1h du matin le week-end.
Les prix : entrées et plats de 9 € à 36 € ; desserts de 14 € à 16 €.
Babi Restaurant
11 rue Mandar, Paris 12e
Ouvert du mardi au samedi à partir de 19h.
@restaurant.babi
3. Le Drugstore, l'adresse parisienne où dîner après 22h
Le cadre : cette adresse mythique, à deux pas des plus beaux hôtels des Champs-Élysées incarnant l’audace d’un Paris qui ne dort jamais, est une marque autant qu’un rendez-vous. Entièrement repensé en 2017 par le designer Tom Dixon, le Drugstore s’affirme dans un décor juste ce qu'il faut de bling, entre brasserie chic et club cosmopolite. Les beaux matériaux l’habillent, marbre et cuir en tête, l’éclairage est chaud et la cuisine fait son cinéma, grande ouverte sur la salle. Temple du beau et du bon, le Drugstore c’est aussi et surtout une carte signée par le chef triplement étoilé Éric Frechon, qui comble toutes nos envies et magnifie les beaux ingrédients avec des assaisonnements détonants.
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Le Drugstore © Yann Deret
L’assiette : ici, on casse les codes du dîner tardif. On vient aussi bien pour un burger signature avec ketchup maison que pour les linguine au homard ! Le cru occupe une place de choix avec une déclinaison de recettes asiatiques raffinées : crispy sushi au saumon épicé, sushi King Crab, chirashi thon, sériole marinée au ponzu… Les plus carnassiers trouveront leur bonheur avec une entrecôte Angus, une côte de cochon ibérique ou une picanha de bœuf wagyu. Quant à nous, c’est vers le fish & chips, tzatziki et menthe que notre choix se porte systématiquement, pour finir sur le délicieux tiramisu avec son espuma de mascarpone et sa glace café. En partage ? Misez sur le grand mille-feuille à la vanille bourbon et caramel coulant, une diablerie irrésistible.
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© Yann Deret
Le style : brasserie moderne.
Dernière commande : en semaine et le dimanche, 23h30. Le vendredi et samedi, minuit.
Les prix : entrées et plats de 12 € à 69 € ; desserts de 12 € à 23 €.
Le Drugstore
133 avenue des Champs-Élysées, Paris 8e
Ouvert du lundi au dimanche en continu, le week-end jusqu’à 1h.
restaurant-le-drugstore.com
4. Chez Marguerite pour un dîner après 22h à Montmartre
Le cadre : au pied de Montmartre, Chez Marguerite réinvente l’esprit bouillon dans un décor de bistrot avec sol en terrazzo, mobilier vintage et comptoir galbé qui relie les deux salles. Un style cool-chic, pile entre charme rétro et esthétique moderne. Aux commandes, Jérôme Iffenecker, passé par Bocuse et Paris Society, qui propose une cuisine bistronomique 100% maison, axée sur les produits français, le tout à prix bouillon. On aime : quand la nuit tombe, les bougies s’allument sur les tables et plongent les salles dans une douce atmosphère. Loin du tumulte des bouillons parisiens, Chez Marguerite cultive l’art de la convivialité en accueillant des grandes tablées joyeuses, mais autorise aussi de romantiques moments à deux.
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©Chez Marguerite
L’assiette : de quoi s’offrir un festin à prix vraiment tout doux ! En entrées, salade de lentilles, œuf mayo, poireau vinaigrette, tranche de foie gras, demi camembert rôti… Du côté des plats, le steak haché frites parade en tête de la carte et peut s’accompagner d’un supplément œuf, une aguichante saucisse purée, sans oublier un bœuf bourguignon coquillettes qui tient déjà sa petite réputation. En partage ? Une belle côte de bœuf. Pour le final, la profiterole, le fromage blanc caramel ou encore la traditionnelle mousse au chocolat, particulièrement réussie ici.
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©Chez Marguerite
Le style : mi-bouillon, mi-bistrot.
Dernière commande : minuit en semaine, 00h30 le week-end.
Les prix : entrées de 3 € à 11 € ; plats de 9 € à 17 € ; desserts de 3 € à 9 €.
Chez Marguerite
82 boulevard Marguerite de Rochechouart, Paris 18e
Ouvert en continu du lundi au dimanche à partir de midi.
@chezmarguerite.bouillon
5. Au Pied de Cochon
Le cadre : que celui qui n’a jamais terminé une soirée au Pied de Cochon lève la main ! Cette mythique brasserie parisienne des Halles, sortie de terre en 1947, est encore et toujours le repaire des oiseaux de nuit qui viennent y assouvir leurs appétits canailles après la fête. On adore le décor rétro en diable de ses salles habillées de banquettes rouges, de lustres en verre de Murano et de dorures rutilantes. En bas, dans les étages - ou en terrasse quand la météo le permet - on se tape la cloche dans une ambiance joyeuse, qui redonne le sourire et de l'énergie pour finir la nuit en beauté, puisque ce ce lieu a la bonne idée d'être ouvert jusqu’à 5 heures !
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Nos tables préférées à Paris pour dîner après 22h © Yann Deret
L’assiette : la spécialité du lieu est dans son patronyme : le pied de cochon, proposé grillé béarnaise ou façon périgourdine et accompagné de délicieuses frites maison. Tout aussi coquin, le reste de la carte pose une andouillette sauce moutarde, de gros escargots de Bourgogne, des croquettes de cochon, une entrecôte, un filet de bœuf sauce au poivre : de quoi se régénérer ! Options light possibles avec les poireaux vinaigrette, le pavé de saumon, le filet de bar rôti ou encore les plateaux de fruits de mer. Et pour se mettre à l’abri d’une hypoglycémie, on vise le Paris-Brest, le moelleux au chocolat-mascarpone, sans oublier les crêpes Suzette flambées.
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Nos tables préférées à Paris pour dîner après 22h © Yann Deret
Le style : brasserie iconique.
Dernière commande : 4h du matin.
Les prix : plateaux de fruits de mer à partir de 29,50 € ; entrées de 9,50 à 23,50 € ; pied de cochon grillé 25,50 € ; viandes et poissons de 19,50 à 46,50 € ; dromages et desserts de 9 à 12,50 €.
Au pied de Cochon
6 rue Coquillère, Paris Ier.
Ouvert du lundi au dimanche de 8h à 5h.
pieddecochon.com
6. Grand Amour
Le cadre : joliment cool, bouillonnant et un brin fantasque comme le quartier Strasbourg-Saint-Denis qui l’accueille, le restaurant de l’hôtel dans le centre de Paris Grand Amour, est une planque de choix pour les dîners tardifs. Plein à craquer le week-end, on y croise people, artistes branchés et autres créatures de la nuit qui s’y donnent rendez-vous. Cosy avec ses meubles chinés, ses grandes banquettes en cuir et un beau comptoir en bois, la salle du restaurant du Grand Amour donne la sensation d'être comme à la maison. En prime, une charmante petite cour intérieure chauffée avec tables et chaises, où l’on étire la soirée... Un hot spot réjouissant qui s’avère toujours être une bonne option pour dîner après 22h..
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Où dîner après 22h à Paris ? Hôtel ©Grand Amour
L’assiette : une carte néo-bistrotière bien ficelée qui démarre par une myriade de petits en-cas à partager, comme le tarama maison et ses toasts, le jambon de Sienne, noisette et huile d’olive ou encore le comté 24 mois. En entrées, des polpette, un crudo de poisson ou de coquins arancini cacio e pepe. Pour caler les appétits plus féroces, le tartare de bœuf Angus au couteau et frites ou la bavette sauce au poivre. Un plat unique ? Les ravioles ricotta-citron, pesto et tomates datterino, qui ont tout pour plaire. Une petite douceur en partage ? La pavlova aux fruits frais est l’option idéale.
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©Grand Amour
Le style : table d’hôtel branchée.
Dernière commande : 23h30.
Les prix : épicerie de 9 à 13 € ; entrées de 9 à 18 € ; plats de 17 à 26 € ; desserts de 7 à 15 €.
Hôtel Grand Amour
18, rue de la Fidélité, Paris 10e
Ouvert tous les jours de 12h à 2h.
hotelamourparis.fr
7. Casa Pregonda
Le cadre : inspirée des tavernes minorquines, ce restaurant sexy et déjà très couru, redonne du panache à la cuisine espagnole. Casa Pregonda transpose en ville, au cœur du quartier Montorgueil, une ambiance bord de mer avec ses murs de pierre claire, son grand bar en faïence blanche, ses poutres apparentes et ses jolies tables boisées habillées de chandeliers stylés. Un restaurant bondé chaque soir depuis son ouverture et fréquenté par des figures parisiennes de la mode et du design, fidèles à l’univers du chef Alexandre Giesbert (Daroco) ; à la tête de cette table désirable, animée et solaire où dîner après 22h.
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©Casa Pregonda
L’assiette : tapas haut de gamme et grands classiques de la mer paradent sur la carte de Casa Pregonda et mettent en avant les beaux produits minutieusement sourcés par Alexandre Giesbert. Pour commencer, quelques tranches fondantes de charcuterie, qui mettent dans l’ambiance et donnent tout de suite le ton : paleta de Bellota, lomo Ibérico, cecina de León. Puis, une merveille de pan con tomate, des croquetas bien joufflues et une tortilla de pommes de terre démente avec option caviar ou txistorra (charcuterie basque crue). Dans la section mer, un délicat carpaccio de daurade avec vinaigrette pêche et jalapeños et des moules à la soubressade. En partage, ne passez pas à côté de la star de la carte, soit un riz à l’encre de seiche pimpé de crevettes et d’aïoli. Desserts qui concluent le moment avec brio : tarta de queso ou crème catalane. Olé !
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©Casa Pregonda
Le style : taverne élégante.
Dernière commande : 23 heures.
Les prix : entrées de 5 à 29 € ; coquillages et crustacés de 21 à 48 € ; tortillas à partir de 14 € ; plats de 22 à 49 € ; desserts de 9 à 18 €.
Casa Pregonda
6 rue Marie-Stuart, Paris 2e
Ouvert du mercredi au dimanche de 19h à minuit.
casapregonda.com
8. Cavalier
Le cadre : Repris par l'équipe de Supra (XXe arrondissement), Cavalier est toujours le repaire des noctambules fan de cocktails mais à présent aussi celui des amateurs de cuisine géorgienne et de vins nature. Pour exprimer cette double identité, la designer Odile Rossi, fondatrice de Desiderata Studio, a dû apprivoiser la contrainte naturelle d’un lieu étroit et allongé. L’idée d’un design tranché, comme une dualité qui se répond, est apparue comme une évidence pour renforcer la profondeur de l’espace. Et ça fonctionne très bien. On s'y sent bien.
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Cavalier © MANOUKIAN
L’assiette : hormis deux mini ambassades comme Colchide ou Supra, la cuisine géorgienne n'est pas du tout représentée en ville, donc plutôt méconnue des Parisiens. Or, elle est excellente, en grande partie végétale et très fraîche. Les trois associés Mamuka Namitcheshvili, Atuli Vepkhvadze et Shota Maisuradze ont fait appel au chef Mate Bigvava pour faire connaître et apprécier cette cuisine au plus grand nombre. Parmi les entrées, le Kartouli Salati à base de concombres et tomates, assaisonnés avec des oignons crus, des herbes fraîches, vinaigre et huile (noix en option) est effectivement très frais. Puis, passage obligé par le plat national : le Adjarouli Katchapouri, en forme de petite navette, avec un œuf sur le dessus. Parmi les découvertes : le Lobio, un ragoût de haricots rouges cuits avec oignons et épices géorgiennes, servi dans un pot en argile et accompagné de légumes marinés. Le tout à faire glisser avec un bon vin du pays, où la tradition viticole est l’une des plus anciennes au monde.
Le style : Géorgien festif.
Dernière commande : 23 heures. Mais ouvert jusqu'à 5h du jeudi au dimanche !
Les prix : entrées entre 9 et 11 € ; plats entre 14 et 18 €
Cavalier
22, rue du Faubourg du Temple, Paris 11e
Ouvert du mercredi au dimanche
Mercredi et jeudi de 18h à minuit ; 18h à 5h du jeudi au dimanche.
pariscavalier.fr
9. Joli
Le cadre : caché dans le cadre enchanteur du Musée Carnavalet, en plein Marais, Joli vient d’ouvrir les portes de son nouvel intérieur pour sa première saison d'hiver. Dans un décor onirique franchement réussi et signé Studio AMV, les salles surmontées d’un plafond-miroir grandiose, sont habillées d’une fresque monumentale aux douces tonalités. Joli affirme pleinement sa vibe le soir venu, à la lueur des bougies, et s’inscrit dans les adresses de choix pour une escapade romantique culinaire. À la beauté évidente du lieu s’ajoute la cuisine du chef Youssef Gastli (passé par le palace à Paris le Meurice et Lucas Carton) qui séduit avec une relecture vivante et vibrante des classiques de la cuisine française.
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Joli
L’assiette : une carte courte et bien pensée de cinq entrées, cinq plats et quatre desserts, où chaque palais et chaque appétit trouvera son bonheur. Charmante salade d’endives carmine en trois textures, crues, cuites et en pickles avec du chèvre frais épicé que l’on retrouve d’ailleurs en taille plus voluptueuse dans les plats. Tartare de veau, poutargue et céleri-rémoulade, bien assaisonné. Ensuite, un quasi de veau façon blanquette ultra fondant et un filet de bœuf au poivre de Tellicherry, chargé en piquant ! Envie d’un poisson ? Le sandre cuit meunière, moule et sauce matelote est parfait. Du côté des desserts signés par la cheffe pâtissière Paloma Laguette, la tarte tatin rehaussée d’épices chaï est un must !
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Dîner à Paris après 22h chez Joli
Bonus : les excellents cocktails du mixologue Théo Mébarki, qui comptent entre autres un succulent Daiquiri Mandarine et une réinterprétation du très en vogue Espresso Martini augmenté d’un sirop de noisette.
Le style : bistrot chic.
Dernière commande : 23 heures.
Les prix : entrées de 11 à 13 € ; plats de 22 à 35 € ; desserts de 12 à 14 € ; cocktails de 14 à 16 €.
Joli au Musée Carnavalet
16 rue Francs-Bourgeois, Paris 4e
Ouvert du mardi au dimanche en continu à partir de 10h.
joli-restaurant.fr
10. Club Cochon – L'Auberge
Le cadre : en lieu et place du J'Go gascon qui a jeté son béret basque après douze ans de bons et loyaux services, c'est Club Cochon, découvert en mode comptoir passage des Panoramas qui relève le défi de prendre la suite. Un an après ce changement de propriétaire et de concept, le succès est au rendez-vous. 400m 2 pour un lieu à double détente : au rez-de-chaussée, cave à manger, apéros de début de soirée, diffusion de matchs de rugby, petit verre d'après et franche camaraderie. À l'étage, les choses sérieuses commencent. Jolie salle rétro-campagne, affiches bourrées de clins d’œil et un chef qui tient les fourneaux : Romain Bréchignac (qu'on avait connu à l'Hôtel Amour).
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© Club Cochon
L'assiette : comme son nom l'indique, on n'est pas là pour manger des haricots ! Carte roborative pour solides appétits viandards. Pâté croûte, délicieux saucisson brioché, cromesquis de pied de cochon... Tout est bon dans le cochon. Le chou farci a sa petite réputation, mais la star de la maison, c'est sans conteste le cochon de lait, à la découpe du jeudi au samedi. Bonne pioche pour les amateurs de plume et de poil, le Club Cochon propose dès le mois d'octobre des plats de gibier très bien faits, à l'image de cette tourte lièvre et colvert à la royale, saucée jusqu'au bout. Côté vins, très jolie cave à prix plus que raisonnables, contentant amis de la biodynamie comme palais plus conservateurs.
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©Club Cochon
Le style : Affamés d'après ciné ou mise en jambe avant une sortie au Rex, Club Cochon ne vous laissera pas en plan. Une excellente idée pour se retrouver entre amis et refaire le monde.
Dernière commande : 23h en fin de semaine (réservation conseillée). Après le dîner, possibilité de rejoindre le Bar de l'Auberge et son atmosphère joyeuse pour un dernier verre jusqu'à 2h.
Les prix : entrées entre 11 et 14€ ; plats entre 19 et 50 €.
Club Cochon – L'Auberge
4, rue Drouot, Paris 9e
Ouvert pour le dîner du mardi au samedi, de 18h à 2h (déjeuner du lundi au vendredi, de 12h à 14h30)
clubcochon.com


