Quels sont les meilleurs restaurants de Marrakech ?

1. La Villa des Orangers, le gastronomique 

TESTÉ ET APPROUVÉ PAR LA RÉDACTION
Le pitch ? Après avoir arpenté Marrakech de long en large, on se réfugie derrière les murs de plus d’un mètre de large dont est faite l’enceinte de cet hôtel de luxe de Marrakech. Dans les jardins fleuris et calmes, au bord de la piscine ou dans le restaurant d’intérieur, on déguste une cuisine tantôt marocaine traditionnelle, tantôt méditerranéenne aux notes françaises, mitonnées par le chef Abdelilah Ighiri. Le service est supervisé par Mohamed Ammar, et participe du plaisir que l’on prend à table. Estampillage Relais & Châteaux oblige, les produits sont on ne peut plus frais et locaux.

La carte ? Légère au déjeuner, elle satisfait les envies au gré des humeurs et du temps. Après un velouté de tomates au basilic, fromage beldi à l’huile d’argan bien frais pour mettre en appétit par cette chaleur, une sélection de briwates bien croustillants ou l’assortiment de salades marocaines, on jette son dévolu sur le carpaccio de thon rouge mi-cuit que les condiments (sel, huile et citron) égayent sans dénaturer, ou sur les gnocchis tricolores, crème de parmesan et pistou de roquette. Composant les desserts : agrumes, cannelle, sorbets et verveine règnent en maître. Gourmande au dîner, la carte décline gambas sauvages rôties et fermes, cigare à la chair d’araignée de mer parfaitement exécuté, ou encore délicate selle d’agneau farcie aux fruits secs et mille-feuille de pommes de terre.

Bon à savoir ? Les réservations sont ouvertes pour le dîner pour les clients non-résidents,

La Villa des Orangers
6 rue Sidi Mimoun, Place Ben Tachfine
villadesorangers.com/restaurant
 

2. La Table de la Sultana

Il s’agit là de l’une de nos tables cachées préférées de Marrakech. Celles que les concierges ne partagent qu’à leurs meilleurs clients, assurant à la fois une forme d’exclusivité, de raffinement et de surprise. La Sultana, hôtel de charme à Marrakech membre des Small Luxury Hotels of the World, regroupe des riads indépendants en plein cœur de la médina. La décoration s’y trouve particulièrement soignée et opulente, dans la plus pure tradition locale. L’enchaînement de couloirs, à l’entrée, ouvre sur une somptueuse terrasse végétalisée au milieu de laquelle la vaste piscine turquoise borde d’anciens murs de brique. Un joueur de cithare décline son récital alors que s’invite la double carte de spécialités marocaines et françaises. Au choix, ce restaurant de Marrakech est idéal pour déguster l’un des meilleurs couscous ou tagines de la ville (déclinés aussi en version végétarienne) alors que d’autres convives pourront opter pour un turbot meunière ou les fameuses ravioles de langoustes de Dakhla escortées de salicorne et crème de crustacés. Un grand écart parfaitement réussi entre Bretagne et Maghreb. On a jugé les assiettes au niveau de l’étoile Michelin, le service alerte et les tablées drapées de blanc. Un restaurant marrakchi d’une rare élégance dans lequel précision, dressage laser et cadre sublimissime nous ont laissé d’excellents souvenirs.

La Table de la Sultana
403 rue de La Kasbah, Marrakech
Ouvert tous les soir de 19h30 à 22h
Site Web

3. Le Slimana 

Le pitch ? Mieux vaut se fier aux conducteurs de tchouk-tchouk qu'à son GPS si on veut arriver au restaurant à temps pour le dîner. Situé dans un dédale de ruelles de la Médina, Le Slimana ne s'offre pas au premier venu... Logique, c'est un petit trésor caché, un secret bien gardé par les connaisseurs, à cent lieu des attrape-touristes alentour. 

Installé dans une ancienne demeure du Sultan, le restaurant tire son nom d’un héritage précieux et propose un voyage au cœur de l’histoire marocaine. Sur trois niveaux, à la manière d’un riad traditionnel, chaque espace a sa propre ambiance. Mais tous mettent en valeur l'artisanat local, dans une version colorée et moderne, sans renier pour autant les somptueux zelliges traditionnels. Le joyau de ce trésor ? Son rooftop, qui offre une vue imprenable sur la ville comme sur les montagnes de l'Atlas. 

Dans les assiettes ? Sous la direction d’un chef marocain créatif, la cuisine du Slimana sublime des produits locaux soigneusement sélectionnés, pour offrir une expérience hors des sentiers battus. La carte propose tapas et plats principaux revisités : zaalouk, briouates au fromage de chèvre, tajines, couscous aux sept légumes, gnocchis au houmous ou ravioles makfoul, etc. Mais sous un jour vraiment nouveau. C'est généreux, c'est coloré et, surtout, absolument délicieux ! Les desserts, tels que la crème brûlée à la pistache ou le tiramisu à la fleur d’oranger, complètent ce voyage culinaire unique et démontrent tout le talent du chef. Une pépite. Mention spéciale également aux cocktails. 

Bon à savoir : les propriétaires du Slimana ont pour projet d'ouvrir l'an prochain une seconde adresse dans le désert d'Agafay (là où se trouve l'Inara Camp), qu'ils appelleront Hakawa, qui veut dire « Hymne de la joie ». On a hâte ! 

Le Slimana
53 Kaat Benahid, Medina, Marrakech
Horaires : ouvert tous les jours en continu de 12h à 23h
leslimana.com 

4. Sesamo 

Le pitch ? Au sein du mythique Royal Mansour, le Sesamo des frères Alajmo (trois étoiles en Italie) tient une place à part. Plus qu'un restaurant italien de palace, il est le prolongement de la vision globale de Massimiliano et tisse des liens subtils entre l'Italie et le Maroc. Le décor du restaurant est le reflet de cette philosophie, entre magnificence, sincérité et générosité. Comme un palais vénitien posé au cœur de la ville ocre... 

Dans les assiettes ? Cette vision prend naturellement vie dans une cuisine italienne contemporaine, profondément respectueuse du lieu qui l’accueille. Sous l’impulsion du chef Riccardo Barni, aux commandes de la cuisine de Sesamo, des liens de confiance se tissent avec les agriculteurs et artisans de la région, révélant de véritables trésors gastronomiques, dont plusieurs produits rares valorisés par le mouvement Slow Food. Le chef a ainsi fait planter de la cime di rapa ou fait valoriser les câpres de la région, sans oublier le blé, cultivé sur place pour ses pâtes fraîches. 

La carte change cinq fois par an et les 3 menus portent les noms des figures tutélaires de la famille. Parmi nos plats préférés ? L'inénarrable « Capuccino Majorelle », les Cavetelli ou encore, si vous avez de la chance de le trouver à la carte le sublime risotto câpres et café ! Magnifico. 

Sesamo
Royal Mansour Marrakech
Rue Abou El Abbas Sebti,
Ouvert tous les jours pour le dîner et le week-end pour le déjeuner
royalmansour.com

5. Les trois tables du Mandarin Oriental

Le pitch ? A quelques minutes de la médina, attenant au Golf Royal, le Mandarin Oriental Marrakech ressemble à un palais qui teinte les codes berbéro-mauresques de lignes contemporaines, les sommets de l’Atlas en toile de fond. Alliant le service d’exception asiatique à l’hospitalité marocaine, ce joyau est le premier établissement du groupe hôtelier en Afrique. Lové dans 20 hectares de palmeraies et de jardins parfumés de 100 000 roses, cet hôtel 5 étoiles incarne élégance et sérénité. Les architectes Patrick Gilles et Dorothée Boissier ont joué avec colonnes, marbres et bassins pour que cette oasis illustre la quintessence du luxe. Les 65 clés, dont 58 villas dotées de piscines privatives, constituent une ode à l’opulence. Outre une immense piscine centrale et un spa XXL primé, le MO cultive l’art de la gastronomie avec trois restaurants. Sur demande, il est également possible d’expérimenter un déjeuner au potager, havre gourmand servant de point de départ pour des cours de cuisine.

Dans les assiettes du Pool Garden ?

Face à l’immense piscine scintillante, à l’ombre des pergolas fleuries de bougainvilliers, le restaurant de Marrakech Pool Garden est incontournable pour un brunch dominical. La carte propose une belle sélection pensée autour de fruits et légumes frais provenant du potager de l’hôtel de luxe, de fruits de mer grillés et de plats légers d’inspiration méditerranéenne. La générosité du sud est déclinée selon deux thématiques qui changent chaque semaine. Par exemple le menu péruvien/espagnol inscrit paella, ceviche de dorade, poulpe à la gallega et gambas al ajillo. La version brunch italien comporte lasagnes traditionnelles, pâtes fraîches cuisinées dans une meule de parmesan, risotto à la truffe, ou côtelettes d’agneau milanaises.  

Dans les assiettes du Ling Ling by Hakkasan ?

Implanté dans le bâtiment principal, ce deuxième restaurant à Marrakech, largement éclairé de baies vitrées, est ponctué de touches d'authenticité, entre moucharabieh et usage subtil de bougies et de fer forgé. Orchestré devant une cuisine ouverte, il invite à une immersion dans la gastronomie cantonaise. Elle est portée par l’esprit novateur du groupe Hakkasan, qui s'inspire du concept japonais d'izakaya (lieux conviviaux où l’on partage mets raffinés et boissons dans une atmosphère décontractée). Ici les assiettes sont pensées pour circuler entre les convives, créant un ballet de saveurs fines et audacieuses. Le menu dévoile une collection de plats signatures, où chaque bouchée révèle l’équilibre parfait entre tradition et modernité : assortiment de dim sum, canard croustillant laqué, raviolis aux crevettes, ribs de bœuf fondants. Cette découverte gustative s’accompagne d’une carte de cocktails créatifs. Ces breuvages, mêlant ingrédients asiatiques et techniques de mixologie contemporaine, sont conçus pour dialoguer dans une ambiance festive chic et cultiver un art de vivre épicurien.

Dans les assiettes du Shirvan ?

En terrasse ou dans une salle, où s’harmonisent matériaux bruts, nuances chaudes et détails artisanaux marocains, cette troisième table émoustille les papilles. Supervisée par le chef étoilé Michelin Akrame Benallal, elle doit son nom à une ancienne province d’Azerbaïdjan ; ce qui laisse supposer l’influence de la mythique Route de la Soie. Le maître-queux s’en est en effet inspiré pour imaginer des recettes métisses enrichies d’épices. Un véritable festival aux dressages aériens, aux assaisonnements précis, aux associations inattendues. Chaque plat raconte une histoire, du tagine de souris d’agneau à la pastilla de homard, du filet de dorade cuit dans une feuille de bananier aux tempuras de légumes à la chemoulah épicée, sans oublier les desserts à base de pistache et dattes. Chaque vendredi soir, animé par un duo de musiciens, cet héritage culinaire ancestral revisité est proposé sous forme de buffet. 

Restaurant Pool Garden
Ouvert de 12h30 à 17h (16h30 pour le brunch dominical)

Ling Ling by Hakkasan 
Dîner de 19h à minuit

Shirvan 
Ouvert de 19h à 23h.
Marché de la Route de la Soie tous les vendredis de 19h à 23h.

6. Farmers, spot bistronomique, green et décontracté

Le pitch ? Dans une galerie marchande Art déco du Guéliz, Aziz Nahas apporte une nouvelle vision de la cuisine marrakchie avec son concept de la ferme à l'assiette. Ancien banquier originaire de Casablanca, il a créé en 2000, au sud-est de la ville rose, Sanctuary Slimane, une ferme de permaculture de 10 ha. Puis associé au français Benjamin Pastor, il a lancé en 2023 la boulangerie-café Blue Ribbon dans cette même galerie, avant de proposer Farmers. Ce restaurant de Marrakech compte 44 couverts, où se mêlent tables en noyer, luminaires en laiton, verts zelliges et peintures de lièvres.

Dans les assiettes ? Le chef marocain Driss Aloui mitonne une cuisine essentiellement élaborée avec les ingrédients bio de la ferme, agrémentés de fleurs, telles les petites courgettes frites et leurs fleurs, accompagnées de pourpier en tempura et pousses de moutarde. Driss travaille les goûts et les textures, s’amusant par exemple à cuire de trois façons le poulet fermier servi avec poivronnade fumée et toum (sauce à l’ail moyen-orientale). Sa courte carte inclut aussi un poisson, la dorade aux deux sauces (rouge à la harissa, verte à la chermoula), et son cortège de pousses de la ferme. En dessert, la poire pochée à l'hibiscus et sa glace au géranium est un incontournable.

Farmers
96 rue Mohammed el Beqal, Marrakech
Ouvert du mardi au samedi de 12h à 15h et de 19h à 23h

7. Kabana, rooftop et restaurant de Marrakech

Nous voilà au cœur de l’animée médina, à quelques pas de la place Jemaa El-Fna pour une expérience en rooftop qui vaut le détour. Réservation indispensable au Kabana pour avoir la chance de s’attabler à l’une des terrasses les plus courues de la ville ocre. On comprend pourquoi dès que l’on arrive au bout des escaliers qui mènent en terre promise : dans ce restaurant de Marrakech, c’est d’abord l’atmosphère festive et chaleureuse que l’on vient chercher, couplée à une déco bohème chic enthousiasmante et zéro défaut. L’effet wahou est réel lorsque se dévoile, de l’extérieur, la vue sur les toits et les lumières de la médina.

On adore ! Du côté des assiettes, les nourritures s’avèrent simples mais goûteuses et préparées dans les règles de l’art. Le fameux burger, fromage à raclette et mayo à la truffe fait fureur au milieu d’une carte fusion bien ficelée où les spécialités asiatiques tiennent la corde (sushis, différents woks, gyozas…). On trouve aussi un bon nombre d’assiettes d’inspiration occidentale (souris d’agneau basse température et ses gnocchis au pesto, spaghetti alle vongole…) qui changent des sempiternels couscous et tagines. « The best rooftop in town » revendique le Kabana… peut-être bien !

Kabana 
1 rue Fatima Zahra, Marrakech 40000
Ouvert tous les soirs de 21h à 2h
Site Web

8. Les belles tables de la Mamounia

Dans les assiettes du Marocain ?

Impossible de passer sous silence cette table marocaine d’exception si l’on veut faire l’expérience de spécialités locales travaillées et servies façon haute cuisine, dans un décor grandiloquent. Adjacent à la médina, au sein de la légendaire Mamounia, Le Marocain propose tout simplement le meilleur du pays, à des tarifs proches de ceux des restaurants gastronomiques parisiens. Mais quel festival ! Le menu « expérience Marrakech » inclut par exemple une entrée, un poisson, un plat principal et un dessert (130 € par personne). La pastilla de pigeon aux amandes est un must qui se décline aussi au homard (d’Agadir), épinards et coulis de poivron rouge pour une explosion de saveurs marines et végétales. 

Les tagines sont garnis, au choix, de lapin et poire confite, de poulet fermier aux olives et au citron, d’agneau, petits pois et fonds d’artichauts ou encore de langouste, asperges et pois chiches… La tangia d’agneau s’avère meilleure ici que partout ailleurs, les cornes de gazelle, en dessert, sont signées Pierre Hermé. Le célèbre chef a en effet créé, pour l’hôtel, une succulente recette sur mesure qui revisite la pâtisserie originale avec brio. Au son d’un orchestre traditionnel, dans un décor royal de boiseries, zelliges et mosaïques, on vit dans ce restaurant de Marrakech un moment hors du temps.

Le Marocain 
Avenue Bab Jdid, Marrakech 
Tous les soir de 19h à 23h
Site Web

Dans les assiettes de L’Asiatique par Jean-Georges ?

On vous le dit tout net, on a toujours été fan de Jean-Georges Vongerichten. Avoir déjeuné à deux reprises dans son restaurant de New-York alors qu’il arborait encore 3 étoiles Michelin nous a laissé deux expériences impérissables. Et la déclinaison de sa cuisine à travers le monde, façon brasserie de chef contemporaine, comme dans son restaurant de Paris Market, nous a, à chaque fois, tout autant convaincu. Il en va de même dans le cadre somptueux de La Mamounia, pour son concept de restaurant asiatique qui propose un mix de spécialités japonaises, thaïes et chinoises. Le tartare de thon, radis, avocat et vinaigrette gingembre (36 €) s’avère d’une fraîcheur impeccable, assorti de cet assaisonnement reconnaissable entre mille qui fait de Jean-Georges un chef si prisé. 

La black cod caramélisée (75€) est probablement l’une des meilleures de Marrakech, le canard laqué à la pékinoise se voit servi entier, à partager, au milieu d’un grand choix de sushis, sashimis et makis qui raviront les amateurs de poissons crus. L’ambiance du restaurant est animée, la terrasse ouverte et ombragée, très agréable, collée à la médina et offrant une vue imprenables sur orangers bien ordonnés et jardins enchanteurs.

L’Asiatique
Bab Jdid, Marrakech 
Ouvert tous les jours de 12h30 à 15h puis de 19h à 23h
Site Web

Bon à  savoir : depuis la rentrée, c'est le chef italien Simone Zanoni qui a repris les rênes de la table transalpine de l'hôtel. Une autre bonne raison de venir s'attabler à la Mamounia. 

9. Le Salammbô, hôtel des Deux Tours

Le pitch ? Dans la palmeraie, tel un village arabo-andalou, le boutique-hôtel de Marrakech Les Deux Tours, pensé par l’architecte Charles Boccara, égrène sur 3 hectares bassins, fontaines, luxuriants jardins et alcôves secrètes. L’atmosphère empreinte d’orientalisme se décline dans les 41 chambres et suites, comme au restaurant le Salammbô. Sous d’imposantes voûtes, entre cheminées sculptées, lustres ouvragés et détails artisanaux, cette table singulière propose une expérience culinaire originale, où les saveurs du monde se rencontrent avec subtilité et audace. 

Dans les assiettes ? Aux commandes du restaurant de Marrakech, le chef Noureddine Moaini réinvente les classiques mêlant cuisine marocaine, française et thaïlandaise. Fidèle aux saisons, il sublime les produits du potager maison, légumes gorgés de soleil et herbes aromatiques à profusion. Il joue sa partition locale entre assortiments de briouates croustillantes, pastilla amandes-cannelle, tajines d’agneau ou de poisson, crème brûlée au café et épices. Mais le chef aime aussi brouiller les frontières : noix de Saint-Jacques sur duxelle de champignons et brisures de truffe, carré d’agneau confit escorté d’un risotto d’haricots rouges, ou encore satay de poulet au curry et sauce cacahuètes dans la partie thaïe de la carte. Une cuisine résolument voyageuse qui fait la part belle aux épices. 

Le Salammbô
Circuit de la Palmeraie, Douar Abiad, Marrakech 
Ouvert tous les jours de 19h30 à 22h

10. Moro, à deux pas du musée Yves Saint Laurent

Voilà l’adresse cachée de Marrakech à laquelle on ne pense pas pour se sustenter, mais qui vaut pourtant vraiment le détour. A deux pas de la villa Majorelle et du musée YSL, Moro se veut lieu hybride, entre sublime boutique tendance de créateurs, élue plus beau magasin de vêtements et de mode au monde, boutique-hôtel de poche au charme fou et cantine authentique, idoine pour une pause à l’ombre après avoir arpenté la ville. On y déguste, en se léchant les doigts, une taktouka aux trois poivrons, une citrouille caramélisée à la fleur d’oranger et au miel, un choix de pastillas traditionnelles, et plus rapidement des sandwichs, salades et plats du jour marocains bien ficelés, à prix doux. Dans ce restaurant de Marrakech, le marché est fait par le chef à l’aube et les recettes élaborées tous les jours entre 8h et midi, assurant fraîcheur et qualité. Une bonne reco sous les radars, testée et approuvée par les équipes Yonder.

Moro 
Rue Yves Saint Laurent, Majorelle 
Ouvert tous les jours de 10h à 19h
Instagram

11. Sahbi-Sahbi, partage et de transmission

Le pitch ? Troisième table d’Hélena Paraboschi et Pierre Pirajean, Sahbi Sahbi, qui signifie âme sœur, célèbre la gastronomie et l’artisanat d’art marocains. Situé dans le quartier du Guéliz, ce restaurant de Marrakech a été designé par le studio KO (Karl Fournier et Olivier Marty). Le duo a imaginé des murs ornés de carreaux verts cuits dans un four chauffé aux noyaux d’olives, ce qui a généré d’infinies nuances. Outre ces zelliges, terre et bois aux tonalités naturelles composent des jeux graphiques. Au centre de la salle, la cuisine ouverte permet aux convives d’assister à la préparation et au dressage des plats. 

Dans les assiettes ? On y goûte des mets raffinés et généreux, sublimés uniquement par des femmes, cheffes et cuisinières. De la pastilla royale au pigeon à la harira d’chicha (soupe d’orge à l’anis), de l’incontournable tajine d’agneau ou de gambas à la tanjia marrakchi (jarret de bœuf et haricot blanc qui mijote dans un récipient en terre cuite à côté du four à pain), tous les plats développent de puissantes saveurs aromatiques. Une cuisine de partage, dont les recettes se transmettent de mère en fille. 

Sahbi-Sahbi
37 boulevard Mansour Eddahbi, Marrakech 
Ouvert du mardi au dimanche de 19h à 1h du matin

12. Tfaya-brasserie arabesque à l’hôtel Parc Hyatt

Le pitch ? A l’écart de l’effervescente médina, adossé au parcours de golf 18 trous d’Al Maaden, le Park Hyatt constitue un écrin de luxe contemporain et minéral. Doté de 130 chambres et suites réparties dans 16 pavillons, l’hôtel promet une expérience authentique, notamment à la table du Tfaya-brasserie arabesque. Son nom rend hommage à la compotée d’oignons, raisins secs et cannelle, qui sublime notamment les couscous. Baignée de lumière grâce à de larges baies vitrées, la salle à manger à colonnades offre une parenthèse hors du temps. Lustres en laiton, tables en marbre, porcelaine de Limoges et poteries marocaines jouent les complices avec élégance.

Dans les assiettes ? Aux fourneaux, Issam Rhachi, figure de la gastronomie locale, associe recettes oubliées et technique d’exécution moderne pour valoriser la richesse du terroir marocain. Comme une fusion de saveurs rurales et urbaines, où les diverses régions du royaume sont mises à l’honneur. Parmi ses plats signatures, l’épaule d’agneau en croûte de foin,les escargots en raviole, la pastilla de fruits de mer et sauce aioli, le sandwich de thon Lahrour tomate/harissa réinterprété en mets raffiné, et bien-sûr les coucous et les tajines, clins d’œil à ses souvenirs d’enfance dans la médina.

La créativité est aussi sur la carte des desserts, signés du chef pâtissier Oussama Sadiq. En vedette un trompe-l’œil de dattes farcies à la crème de noisette et croquant de noix de pécan. 

Brasserie Tfaya 
Al Maaden, Marrakech 
Ouvert le soir à partir de 19h

13. SABO

Le pitch ? Inauguré en mai 2025, SABO est né d’une vision commune entre le Selman Marrakech et Jean-François Piège. Pensé comme un restaurant du soir raffiné, SABO mêle avec subtilité techniques françaises, savoir-faire d’exception et produits marocains d’une grande richesse. Le décor opulent signé par le chantre du genre, Jacques Garcia, offre une scénographie spectaculaire, avec toit ouvrant sur les étoiles... Magique. 

Dans l'assiette ? Le menu, inspiré de la Belle Époque et des voyages du chef, célèbre la gourmandise : tartare préparé en salle, escargots en coquille au beurre persillé, croque-monsieur au caviar, ou encore crevettes de Oualidia flambées au cognac. Chaque plat raconte un dialogue entre cultures, entre tradition et modernité, entre Maroc et France.

SABO
Selman Marrakech
Km 5, route d'Amizmiz Marrakech 
Ouvert du mardi au dimanche pour le dîner 
selman-marrakech.com